Réservations:

Music Leader Charleville

03 24 33 05 27

à partir du 11 mai

tarif plein : 13 €

adhérents CAJ : 10€

étudiants, - de 18ans,
demandeurs d'emploi : 6.50€

Jeudi 20 Mai

20h30

Auditorium ENMD

CHARLEVILLE-MEZIERES


ELINA DUNI
Quartet

( Albanie/ Suisse )

Elina Duni : chant
 Colin Vallon : piano
Bänz Oester : contrebasse
Norbert Pfammatte : batterie



 

 

 

le site d'Elina Duni

 

Musique et vidéo sur Myspace

 

 


photo Andrin Winteler



 

Née à Tirana, Albanie, en 1981, Elina Duni monte sur scène pour la première fois à l’âge de cinq ans.
En 1992, suite à la chute du régime, elle arrive en Suisse et s’installe avec sa mère à Genève.
Entre 2004 et 2008, elle étudie le chant, la composition et la pédagogie à la Haute Ecole des Arts de Berne, section jazz. Pendant ce temps se crée le "Elina Duni Quartet" avec Colin Vallon au piano, Bänz Oester à la basse et Norbert Pfammatter à la batterie, un retour aux sources musicales qui mélange les chants folkloriques des Balkans au jazz.
En 2008 sort le premier disque de Elina Duni Quartet « Baresha », (Meta Records), acclamé par la presse allemande et suisse. Suivent des tournées en Europe et participations à de nombreux festivals.
En février 2010 est sorti le deuxième album du quartet « Lume Lume » (Monde, monde) sur le label Meta Records.

En Avril, Elina Duni a été invitée par Manu Katché lors de son passage au Cully Jazz Festival.

"De la magie des Balkans au jazz
Chanter le jazz dans la langue de Kadaré ou plonger la musique albanaise dans les eaux lustrales du jazz ? C’est parce qu’elle a choisi de courir ces deux lièvres à la fois, n’en déplaise à la soi-disant
sagesse populaire du proverbe, que la jeune Elina Duni remporte tous les suffrages. Sa connaissance des recoins du jazz vocal entre en communion, mais une communion sensuellement vibrante, avec un amour non négociable des traditions musicales séculaires de son Albanie natale. Le résultat est à couper le souffle.
On se souvient – on devrait, mais la profession cultive aujourd’hui l’amnésie – de « Baresha », (2008, Meta Records) CD pas comme les autres où une voix d’outre jazz révélait l’insoupçonnable universalité du folklore albanais.
Un credo qui a convaincu les festivals de jazz les plus exigeants et que « Lume, Lume », disque de maturité – déjà – et de consécration – on l’espère – rend tout simplement imparable. Star albano-jazzy en herbe ? Elina Duni est désormais beaucoup plus que cela : une jeteuse de ponts et peut-être bien de sorts, une transvaseuse d’âmes – allez, une Coco Chanel du world jazz, puisqu’il faut une étiquette à tout, telle qu’on désespérait d’en croiser une dans un XXIème siècle très platement consensuel. Personne n’est trahi, chacun sort grandi de ce mariage improbable qu’une voix d’une parfaite justesse – de ton, mais surtout d’émotion, ce qui est plus difficile – rend pour ainsi dire évident.
Le disque s’ouvre sur une version « a capella » de « Kënga e Qamiles », chanson d’amour aux mots pelés qui se refusent au pathos poétique. Telle est justement, en parfaite symbiose avec ce dénuement, la voix d’Elina Duni : pure, obstinément, mais jamais lisse comme celles de tant de ses éphémères consoeurs courtisées du bimbo jazz vocal actuel. Les onze autres titres confirment ce pari presque anachronique d’authenticité, que l’aide à relever le trio le plus juvénilement créatif (Colin Vallon est au piano, Bänz Oester à la contrebasse, Norbert Pfammatter à la batterie) de la pourtant proliférante scène suisse.
Que du bonheur, et tant pis pour les jazzo-blasés."
Michel Barbey



LE GROUPE :


photo Andrin Winteler

Elina Duni, chant 
C'est d'abord une voix absolument fascinante – une voix à mi-chemin entre l'euphorie et la mélancolie, une voix qui fait frissonner, qui donne la chair de poule. Puis il y a sa présence scénique si captivante: magique et en même temps sans aucune prétention. Elina Duni vit la musique avec une passion et une intensité unique, à travers chaque pore de sa peau.
 
Colin Vallon, piano 
Le jeu de Colin Vallon commence véritablement là où la plupart des pianistes semblent avoir épuisé toute leur science. D'une manière époustouflante, plein de verve et de culot, il allie la rigueur formelle aux joies de l'expérimentation. Il ne se contente pas de jongler avec les mélodies et les harmonies, mais intègre à son jeu audacieux des éléments de piano préparé. Collin Vallon n'est pas un inconnu pour les fidèles de Charleville Action Jazz : son concert en trio en novembre dernier était magnifique. Voir compte-rendu.

Bänz Oester, contrebasse
 Bänz Oester, « le rebelle romantique », possède toutes les qualités d'un « parfait » contrebassiste de jazz. Avec un son chaud, rond qu'il dénature à l'occasion en une palette de bruits surréalistes, il conjugue virtuosité et  sobriété, rythmique féroce et lyrisme. Il sait être tour à tour centre de gravité, ou esprit frappeur au sein de l'orchestre.

Norbert Pfammatter, batterie
Cet acrobate du rythme qui repousse les limites de son instrument, maîtrise l'art de la surprise et des changements  dynamiques d'une manière rarement égalée. Norbert Pfammatter - avec ses audaces polyrythmiques, son énergie indomptable et son arsenal de sons uniques, est un fauve sensible qui marque la musique de son empreinte.

 

Discographie


La presse :


Lume Lume
Meta Records, 2010
 

 

 

 




Baresha
Meta Records, 2008

 

 

 

 

 

"A la façon dont cette albanaise de Genève s'incline devant les paroles de ses treize chansons choisies tout en les bousculant au gré d'une très rigoureuse fantaisie, on devine la diva naissante, en tout cas une musicienne pour qui le texte est un véritable théâtre passionnel."
Michel Barbey, LE TEMPS 


"La voix d’Elina Duni est un véritable instrument à la musicalité si rare chez les chanteurs… …avec son groupe, elle nous hypnotise par un choix unique de chansons issues de l’Europe de l’Est transposées en jazz moderne, et par une sensibilité de groupe qui va bien au-delà de celle d’une simple chanteuse accompagnée d’une formation typique composée d’un trio avec piano. La musique est tendre, paisiblement triste, intimement méditative ou passionnée et Elina est une styliste qui mérite d’être écoutée. Sa musique est très belle, et magnifiquement portée. Elle démontre que la formule bien connue d’une chanteuse et d’un groupe n’est pas limitée à de fades et éternelles reprises mais qu’elle peut déboucher sur de nouvelles façons de synthétiser des styles différents et des sons de la world music. Excellent. "

Grego Applegate Edwards, CADENCE

"Baresha ", premier album de la jeune chanteuse albanaise Elina Duni, est beau à pleurer…"
" Inspirée par les rythmes des Balkans, le jazz vocal et des airs de chansons, Elina Duni crée avec son trio suisse une musique de chambre métissée, emplie de rêves et de passion. "

" ...on est rarement aussi ému qu’en écoutant « Baresha » et les chansons d’une jeune inconnue nommée Elina Duni, qui, sur son premier album, transforme en jazz des airs albanais, grecs et bulgares, sans les brader. "
Konrad Heidkampf, DIE ZEIT

" Cette femme et son groupe étonnant émerveillent par une pure beauté, un équilibre entre mélancolie et euphorie et un culot musical. La chanteuse s’appelle Elina Duni et son concert restera le moment magique et très commenté de cette édition d'hiver du Festival Be-Jazz. "
Ane Hebeisen, DER BUND

" Quel charmant contraste avec toutes ces voix scandinaves qui nous viennent en grand nombre ! Car ce que la chanteuse albanaise Elina Duni, fait du patrimoine musical de son pays d'origine est tout simplement incomparable et assez original... ... une formidable interprète, ravissante, à la voix incroyablement puissante. "
Sven Thielmann, STEREOPLAY

" Un premier album devenu un grand cru. Les chansons de l’Europe du Sud-Est se fondent dans les motifs de jazz contemporain, comme s'ils n'avaient toujours fait qu’un. "
Urs Gilgen, JAZZEIT

" On est captivé dès le premier instant. Ce que cette musique nous dit est important. Et aussi privé qu’un journal intime. Grâce à sa voix ensorcelante, la chanteuse établit un pacte avec son public : ce qui se passe ici est sacré et restera entre nous ! "
Sven Sorgenfrey, FINANCIAL TIMES DEUTSCHLAND


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