Co-production
Charleville Action Jazz /
Théâtre
de Charleville-Mézières.

 

Tarif plein :20€
Abonnés Théâtre,
Adhérents Charleville Action Jazz : 17.50€

Etudiants, - de 18 ans
: 6.50 €
Demandeurs d'emploi, groupes:
16.50 €

Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50



samedi 4 avril 2009

20h30

Théâtre

Elisabeth Kontomanou Quintet

Elisabeth Kontomanou : vocal
Pelle Karlström :
piano
Yves Brouqui :
guitare
Thomas Bramery :
contrebasse
Donald Kontomanou :
batterie

Co-production
Charleville Action Jazz / Théâtre

avec le soutien de



le myspace d'Elisabeth Kontomanou


photo Agnès Mellon

Pour qui serait tenté d’en douter, Elisabeth Kontomanou est une chanteuse, une vraie. Et, ce qui ne gâte rien, de jazz en plus.
Compositeur (trice) et auteur (teuse, trice… ?) elle l’est aussi à ses heures, et pas qu’un peu. Présente sur les scènes du jazz en France, Europe et Etats-Unis depuis une vingtaine d’année, enregistrant sous son nom depuis 1993, elle a été sollicitée par des musiciens prestigieux tels Léon Parker, Sam Newsome, Mike Stern, Jean-Michel Pilc, Michel Legrand, etc.
Après une nomination aux Victoires du Jazz 2006 (catégorie vocalistes), la sortie remarquée de « Waiting for Spring » fin 2005 et celle, en octobre 2007 de son album, « Back to my groove », encensé à juste titre bien au-delà de la presse spécialisée, la chanteuse acquiert enfin la reconnaissance que l’on aurait dû lui accorder depuis longtemps… si le devant de la scène n’était squatté, avec l’efficacité industrielle que l’on sait, par « tant de chanteuses encombrant les bacs avec des albums insipides, de pseudo projets et de pauvres imitations des grandes…» (V. Bessières – Jazzman)
Son dernier opus,
Brewing the blues (Nocturne), enregistré en duo avec le pianiste Laurent Couthaliac, confirme qu' Elisabeth Kontomanou fait partie maintenant du club très fermé des grandes divas du jazz.

Résultat d’une démarche opiniâtre justifiée par un talent indiscutable, E. Kontomanou s’est imposée souverainement comme l’une des grandes voix du jazz international. Spontanée, bouleversante, sensible, émouvante, envoûtante, la chanteuse « pourrait chanter l’annuaire téléphonique, et vous faire pleurer » (J.-M. Pilc). Des larmes de joie, bien entendu. Entourée pour ce concert par des musiciens au savoir-faire indiscutable, icontournable de la sphère jazzistique européenne, Elisabeth Kontomanou enchantera tout amateur de Musiques doté de cœur et de raison, et réciproquement.


BIOGRAPHIE


Compositrice, auteur et arrangeur, actrice aussi, Elisabeth Kontomanou est née en France, d’une mère grecque et d’un père guinéen -disparus trop tôt. Elle évoque avec tendresse deux souvenirs précis de sa petite enfance, qui démontrent à la fois la précocité de sa vocation et l’importance que revêtirent très tôt à ses yeux la musique et le chant -doux refuges, niches ouatinées, délicieux outils de communication pour l’enfant qui, jusqu’à sa troisième année, fut incapable de parler. A quatre ans donc, elle découvre avec émerveillement la Callas (New-Yorkaise, d’origine grecque aussi) sur le petit écran, qu’elle s’ingéniera par la suite à imiter avec la candeur de son âge. Deux ans plus tard, la musique de Stevie Wonder est un autre éblouissement, qui invite la jeune fille à la conscience de sa différence et de sa négritude dans un monde qui lui apparaît désormais très blanc.
A cette époque, elle déteste l’école – qui le lui rend bien. Jusqu’à l’adolescence, les étapes de sa vie seront alors rythmées par les découvertes musicales, comme dans les meilleurs romans d’apprentissage. L’acquisition d’un tourne-disques inaugure « ses » années Motown, où Diana Ross règne presque sans partage. A treize ans, un ami lui offre la possibilité d’enregistrer : ce seront des chansons d’influence Rn’b. A seize ans, elle passe une petite annonce : la jeune chanteuse cherche un orchestre. Puis Elisabeth Kontomanou, désormais choriste, fait une troisième découverte qui va engager tout son avenir : Carmen McRae. Le jazz entre en scène.

En 1980, les circonstances l’amènent à s’établir en Suède. Elle réside au beau milieu de la forêt, coupe son bois pour se chauffer, mais un quatre-pistes fait ses délices, avec lequel elle compose des mélodies aux saveurs « ethniques ». Six ans plus tard, l’urbanité se rappelle à son bon souvenir : Paris, fondation du quartet « Conversation », victoire au Concours de La Défense, qui lui ouvre la porte des festivals de jazz en France et lui offre la possibilité d’effectuer une tournée aux Antilles, grâce aussi Alain Jean- Marie, rencontré peu après la compétition.

1988 voit le temps des rencontres (où se tissent les affinités électives) : le pianiste Jean-Michel Pilc, rejoint bientôt par Thomas Bramerie, Pierre Dayraud et Stéphane Belmondo ; Michel Legrand, qui choisit Elisabeth Kontomanou pour chanter le rôle principal de son film musical Masque de lune et qui l'engage également pour une série de concerts avec son bigband.

La voix prend son envol, séduisant d’autres contrées et d’autres âmes. En 1993, la sortie d’un premier enregistrement produit par EMP prélude à des tournées en France, en Afrique du Nord et dans les pays de l’Est. Deux ans plus tard, Elisabeth Kontomanou s’installe aux Etats-Unis. En terre promise, elle est une des très rares vocalistes à jouer en tant que « side-woman », selon sa propre expression.
Ses origines et le talent qu’elle manifeste dans l’art du « wordless » -dans la grande tradition de Milton Nascimento et Flora Purim – séduisent les musiciens américains qui, à cette époque, se tournent de plus en plus vers la « world music ». Elisabeth Kontomanou hante ces lieux mythiques où l’esprit du jazz
se renouvelle dans le culte jamais nostalgique de la tradition -The Blue Note, The Village Vangard, Small’s Jazz… Elle s’y lie avec des personnalités (rapidement déterminantes) telles que Leon Parker, Sam Newsome, James Hurt. (En citer d’autres, qu’on me pardonne, reviendrait à narrer toute la chronique du New-York éperdu de jazz de ces années-là.)

 

Quelques faits encore, pour confirmer le voeu qu’avait fait à soi-même la petite fille qui s’émerveillait du pouvoir de la musique. En 1998, Elisabeth Kontomanou est en tournée à travers les Etats-Unis avec le groupe du pianiste Andy Milne. Entre 1999 et 2000, elle enregistre deux albums pour le label Steeple Chase : « Embrace » en sextet avec J.D Allen et Sam Newsome, « Hands & Incantation » en duo avec Jean-Michel Pilc. C'est durant cette période qu'elle forme un octet appelé « The Fort Green Project » (du nom du quartier où elle vivait à Brooklyn), pour lequel elle arrange et compose, en ignorant, mais sans dédain, les instruments harmoniques. En 2001 et 2003, elle est sollicitée pour participer à deux enregistrements du guitariste Mike Stern, « Voices » et « These Times ».
Entre-temps, elle est nominée aux Django D'or pour « Embrace ». Elle fait ses débuts d'actrice en 2003, dans le off-Broadway « RagTime », incarnant le personnage tragique de Sarah. Délicieuse expérience qu’Elisabeth Kontomanou aimerait revivre. L’arc des émotions s’enrichit d’une nouvelle corde.

Aujourd’hui est plein de promesses. Elisabeth Kontomanou forme en 2004 un duo avec le percussionniste Ari Hoenig. Elle trouve dans cette alliance, inhabituelle pourrait-on croire, des ferments de liberté autant que de contrainte -Callas n’aurait pas dit mieux. L’autodidacte revendiquée, l’artiste qui a depuis longtemps cultivé l’art de l’improvisation, comme une manière pudique de « contourner la mélodie », peut désormais aborder les standards en toute sérénité.

Parus en 2004 et 2005 chez Nocturne, les albums « Midnight Sun » et « Waiting for Spring » en sont les témoignages éclatants. Pour donner un sens nouveau à ces mots tant de fois entendus, elle sait compter sur le regard bienveillant de deux anges gardiens : Ella Fitzgerald et Charles Mingus.

150 concerts et une Victoire de la Musique décernée en 2006 ( “Meilleure vocaliste jazz”) séparent le succès de "Waiting for Sprind " de "Back to my groove", album enregistré à Paris en décembre 2006. Un album très personnel qui, comme son titre l'indique, la ramène à la source. Dix années de rève, d'émotion et de réflexion afin d'écrire textes et musiques de ces chansons originales empreintes de blues et de soul... Entourée d'exceptionnels artistes français et américains, Elisabeth Kontomanou nous offre quelques années de sa vie en musique, et signe là un des plus beaux albums de la décennie.

En 2008, Elisabeth Kontomanou nous revient avec son cinquième album : Brewing the blues (Nocturne), enregistré en duo avec le pianiste Laurent Couthaliac. Un album intimiste où elle reprend des chansons des années 20 et 30, qui ont été d’abord chantées par des artistes qui ne sont jamais sortis de l’ombre, et qui ont été popularisées par Billie Holliday, Ella Fitzgerald et Louis Armstrong. Nouvelle réussite à son actif, l'album reçoit les louanges de toute la presse spécialisée.

 


 

ILS ONT DIT : EXTRAITS DE PRESSE

Le Parisien

«La Diva retrouve le son seventies de Curtis Mayfiled…»

Libération

«La voix de la Diva nous bouleverse du début à la fin de l’album Back to my Groove…»
Télérama

«Un disque qui vous pénètre sous la peau…»


La Terrasse

«Grâce à ses 2 albums récents parus chez Nocturne, encensés par la critique internationale, Elisabeth Kontomanou s’est définitivement installée dans l’élite mondiale des chanteuses de Jazz…»

Jazzman

«Historique…»


Muziq

«D’une élégance rare, grave et profond… Onze nouvelles d’une grande simplicité trempées dans le jazz et la soul music…»

 

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