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Vendredi 16 novembre 2018

THÉÂTRE
CHARLEVILLE-MEZIERES

YVES ROUSSEAU WANDERER SEPTET

wanderer
© Jérôme Prébois

Régis Huby :
violon
Jean-Marc Larché :
saxophones
Pierre-François Roussillon :
clarinette basse
Thierry Péala :
voix, textes
Edouard Ferlet :
piano
Xavier Desandre Navarre :
percussions
Yves Rousseau :
contrebasse, composition

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en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières

Réservations : théâtre 03 24 32 44 50

Tarif plein : 21.50€, Adhérents CAJ, abonnés théâtre : 18.50€, - de 26 ans, demandeurs d'emploi : 13.50 €

Réservations en ligne :


YVES ROUSSEAU "Wanderer Septet"

Franz Schubert revisité par le contrebassiste Yves Rousseau ...

De tout temps, Yves Rousseau s’est forgé une identité musicale dans l’écoute de la musique, des musiques… comme il s’est construit à l’architecture de Bach, au swing de Louis Amstrong ou à l’écoute de la voix de Léo Ferré… Plusieurs œuvres de Franz Schubert ont également tenu une place centrale dans sa formation musicale, fasciné par cette beauté qui le toucha jusqu’au plus intime… Impromptus, sonates pour piano, quatuors et trios pour cordes jusqu’à l’incontournable Symphonie "Inachevée"…
C’est en souvenir de ses exaltantes découvertes faites dès l’enfance, de la puissance évocatrice contenue dans le génie mélodique de Franz Schubert, qu’Yves Rousseau a entrepris avec "Wanderer Septet" l’écriture d’un répertoire original basé sur une libre relecture de plusieurs extraits de ses œuvres. Sur scène, un chanteur pour faire entendre quelques échanges tirés de la correspondance du maître avec son frère ou ses amis, et six musiciens dont plusieurs sont des improvisateurs qui comptent parmi les plus talentueux de la scène musicale européenne.

« J’ai grandi dans l’écoute de la musique, de musiques… Quelques œuvres de Franz Schubert ont tenu une place centrale dans cette « éducation » de l’oreille et de l’âme…
Impromptus, Moments Musicaux et Sonates pour piano, quatuors et trios jusqu’à l’incontournable Symphonie « Inachevée » bien sûr … Dans le temps de l’adolescence et dans cette solitude si indispensable à la construction de l’être, j’ai ressenti une intense proximité avec cet artiste habité par une flamme qui me semble encore aujourd’hui unique, comme une sorte de fascination pour cette beauté qui me toucha jusqu’au plus intime… Comme si je mesurais alors ce profond conflit qui anima Schubert, conflit « moderne » dont Heine disait qu’il était « ce dualisme universel qui divise l’artiste au cœur de lui-même… ».
C’est aussi à cette époque, à l’aube de mes vingt ans, que je découvrais toute la puissance évocatrice contenue dans l’œuvre du compositeur, particulièrement dans sa partie chambriste, trios, quatuors, quintettes et octuor… Je voudrais, afin de décrire au plus près cette impression d’un flot mélodique ininterrompu mu par un lyrisme d’une troublante intériorité, entre joie et tourmente, reprendre les mots de Schubert lui-même… « Voulais-je chanter l’amour, il se muait en douleur ; voulais-je ne plus chanter que la douleur, elle se transformait en amour. Ainsi l’amour et la douleur se
sont partagés mon être… »
C’est en souvenir de ces exaltantes découvertes que je souhaite à ce jour proposer un programme construit autour du génie mélodique de Franz Schubert avec un septet constitué de musiciens d’aujourd’hui, pour certains des improvisateurs qui comptent parmi les plus talentueux de la scène musicale européenne, fort d’un parcours atypique qui me fait voyager dans des genres musicaux très variés depuis bientôt trente ans. Sans omettre de faire entendre sur scène quelques échanges tirés de sa correspondance avec son frère ou ses amis, je travaillerai autour d’un choix d’extraits d’œuvres choisies parmi celles qui m’ont le plus marquées et dans lequel j’insérerai en toute humilité quelques idées originales, comme une preuve tangible et bien réelle de l’effet qu’eurent sur moi les
quelques pages incontournables des styles classique et romantique. »
Yves Rousseau

Dans le cadre des Conférences du Conservatoire Ardenne Métropole et en prélude au concert, Gérard THIRIET animera une
conférence principalement axée sur le Voyage d'hiver de Schubert, en s'appuyant sur la thématique développée par Yves Rousseau et le Wanderer Septet.
La conférence sera donnée deux fois :
Mercredi 14 novembre à 19 h
Amphithéâtre Pierre Mendès-France – Sedan
Jeudi 15 novembre à 19 h
Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole – Charleville-Mézières.
Entrée libre

 



DNJ

"Rendre hommage et faire revivre Schubert en septet n’était pas une mince affaire. Le Voyage d’hiver, l’Arpeggione, l’Inachevée, le Trio opus 100, la Jeune fille et la mort, sont quelques-uns des extraits de pièces sollicitées, réinterprétées, revivifiées. Clarinette basse, contrebasse, piano, saxophone soprano, violon, percussions et chanteur-récitant parlent d’une même voix, prenant toutes libertés avec le matériau original, créant un monde aux couleurs sonores uniques, singulières et très originales." Jean-Pierre Jackson (Classica, décembre 2015)

 

Yves Rousseau

yr

Compositeur et contrebassiste, Yves Rousseau s’est forgé une identité musicale dans l’écoute de la musique, des musiques, à l’architecture de Johann Sebastian Bach, au swing de Louis Armstrong ou à l’écoute de la voix de Léo Ferré, mais aussi avec Django Reinhardt,  Franz Schubert ou Pink Floyd.
C’est la découverte de la contrebasse en écoutant Pierre Michelot et Patrice Caratini qui le conduit à apprendre l’instrument au CNR de Versailles avec Jacques Cazauran. Parallèlement à ses multiples expériences en orchestre de chambre, musique baroque, contemporaine et électroacoustique il s’intéresse de très près au jazz.

Le parcours de compositeur d’Yves Rousseau est d’abord lié à celui d’interprète. Il écrit ses premières notes en 1988 puis de manière régulière pour les ensembles avec lesquels il joue, souvent aux confins du jazz et des musiques improvisées. Son écriture croise bien sûr celle du jazz, mais aussi l’univers de Jacques Tati, du jeune public, de l’Europe de l’Est, l’Afrique du Nord…
La composition prenant une place de plus en plus importante, sa carrière de musicien amorce une nouvelle période en 2000 lorsqu’il fonde son premier groupe avec Christophe Marguet (batterie), Jean-Marc Larché (saxophone) et Régis Huby (violon). C’est l’occasion pour Yves Rousseau d’exprimer sa fibre de compositeur et de marier ses influences musicales riches de son parcours d’interprète.

En 2000, Yves Rousseau écrit Fées et Gestes pour son quartet, album Choc Jazzman applaudi par la critique, enregistré chez Hopi en 2000 puis réédité chez CC Productions / Harmonia Mundi en 2004.
En 2005 Sarsara, paru chez Le chant de monde / Harmonia Mundi, est un album Choc Le monde de la musique et reçoit un accueil encore plus chaleureux. Yves Rousseau embarque l’auditeur vers un univers nourri de jazz, de musique savante aux accents de musiques du monde. Sa passion pour la littérature et la poésie, son admiration pour l’artiste l’embarque dans un nouveau projet autour de l’univers de Léo Ferré.

En 2007 Poète, vos Papiers ! paraît chez Le Chant du Monde / Harmonia Mundi. C’est de nouveau un album Choc Jazzman. L’univers d’Yves Rousseau vient à la rencontre celui de Léo Ferré. Cette fois il ajoute à son quartet les voix de Jeanne Added et Claudia Solal. Suivra en 2010 le deuxième volet de Poète… Vos Papiers ! avec Maria Laura Baccarini en lieu et place de Jeanne Added.
Yves Rousseau écrit Yarin pour l’inauguration de l’année de la Turquie à Enghien les Bains en 2009 interprété par Régis Huby (violon), Cyril Hernandez (percussions), Derya Türkan (kementché) et Kudsi Ergüner (ney) et lui-même à la contrebasse. Ce programme est re-crée en 2013 à l’abbaye de Noirlac avec le guitariste Pierre Durand et le joueur de ney Bilgin Canaz pour lesquels Derya Türkan et Kudsi Ergüner cèdent leur place.
Vient Akasha en 2012, programme autour de l’évocation des quatre éléments qui allie à la fois musique et image suite à sa collaboration avec le réalisateur Patrick Volve. Ce programme est crée la même année par son quartet. L’album sort en décembre 2014 chez Abalone/L’Autre Distribution.
En 2013 c’est avec Wanderer Septet réunissant Régis Huby (violon), Jean-Marc Larché (saxophones), Pierre-François Roussillon (clarinette basse), Thierry Péala (chant, textes), Edouard Ferlet (piano), Xavier Desandre-Navarre (percussions) et lui-même à la contrebasse qu’il entreprend l’écriture d’un répertoire original basé sur une libre relecture de plusieurs extraits d’œuvres de Franz Schubert.
En 2015, il crée en binôme avec le batteur Christophe Marguet le quintet Spirit Dance qui réunit Bruno Ruder au piano, Fabrice Martinez à la trompette et au bugle ainsi que David Chevallier à la guitare.
Yves Rousseau écrit en parallèle de nombreuses musiques pour duo alliant la contrebasse à la voix, les percussions et même la danse !

Soucieux de transmettre son savoir, Yves Rousseau est régulièrement invité à intervenir au département jazz du CNSM de Paris. Ses résidences lui permettent de développer simultanément un travail de diffusion et de création de son œuvre artistique ainsi qu’un travail pédagogique. Le Festival Jazz sous les Pommiers de Coutances est le premier à l’accueillir, puis suivent la ville de Nangis en Seine et Marne, le Centre des Arts d’Enghien les Bains, le Théâtre 71 de Malakoff , les SMAC du Triton aux Lilas et de l’Usine à Chapeaux à Rambouillet, puis la Barbacane à Beynes pour une nouvelle résidence d’implantation artistique à partir de septembre 2017.

Son programme Yarin est repris en 2014 par le CRD de Bourges et devient pour l’occasion Yarin Symphonique. En juin 2014, suite à une commande du Théâtre 71 le Conservatoire intercommunal de Malakoff crée sa pièce Mirages à l’occasion de la fête de la musique. Conçue spécialement pour les pratiques amateurs Yves Rousseau architecture sa pièce sous forme de cellules répétitives pour un orchestre convoquant toutes les formations du Conservatoire et même des associations municipales.

D’Amour et de Folie complète son catalogue par l’écriture d’un nouveau répertoire pour chœur mixte et saxophone soprano, autour de sonnets de la poétesse Louise Labé.

En 2016, il crée un nouveau quintet, plus acoustique, pour un programme intitulé  Murmures  entièrement original autour de textes poétiques de François Cheng.

En 2017 naît le duo  Continuum  avec Jean-Marc Larché aux saxophones alto et soprano. Les deux musiciens se connaissent très bien et donnent corps avec ce duo à une véritable convergence artistique. Ils reprennent Bach ou Mompou dans un premier temps, mais leur répertoire tend très vite à devenir presque entièrement original par le biais de pièces spécialement écrites pour ce duo.

L’année 2019 verra la création d’un tout nouvel ensemble intitulé « Fragments » pour un nouveau répertoire basé sur les réminiscences de la période si prolifique animée par les grands groupes de pop/rock des années 70. Ce programme ne comportera aucune reprise mais s’inspirera très largement de cette période.

 

 

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