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photo Emmanuel Ligner
Renaud Garcia-Fons :
contrebasse 5 Cordes
Derya Turkan : kemence
Serkan Halili: kannun
Kiko Ruiz : guitare
Florent Brannens : violon
Amandine Ley : violon
Aurelia Souvignet : alto
Nicolas Saint-Yves : violoncelle
voir le teaser
voir quelques extraits du Macevol Concert ( solo )
en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières
Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50
Renaud Garcia-Fons
"Le Souffle des Cordes"
Renaud Garcia-Fons est l’un des virtuoses de la contrebasse les plus célèbres au monde. Depuis plus de 20 ans, il pense la contrebasse comme un instrument soliste, forge sa propre technique et développe un langage qui n’appartient qu’à lui. Son style unique est immédiatement reconnaissable.
Il a à son actif 15 albums en tant que leader et compositeur, dans lesquels il produit une musique au carrefour des musiques du monde, du jazz, de la musique classique et des musiques traditionnelles. Après le succès en 2014 de l’album Silk Moon enregistré en duo avec le joueur de kemence, Derya Turkan, et la création de pièces pour quatuor à cordes pour France Musique dans le cadre des productions « Alla Breve » , Renaud Garcia-Fons a eu envie avec Le souffle des cordes d’aller encore plus loin dans la rencontre des instruments classiques et traditionnels .Ce projet allie à la fois compositions et improvisations, réunissant des instruments à cordes de différentes régions du monde. Le répertoire original composé par Renaud Garcia-Fons est issu d’une véritable démarche d’écriture, qui respecte l’authenticité du jeu, du style et la culture de ces instruments de traditions différentes.
Derya Turkan et Serkan Halili représentent les musiques ottomanes et du moyen orient, tandis que Kiko Ruiz à la guitare flamenca instille la ferveur des rythmes du flamenco ainsi que son lyrisme.
Florent Brannens, Amandine Ley, Aurelia Souvignet et Nicolas Saint-Yves, tous membres de l’orchestre philarmonique de Radio France, s’appuyant sur l’écriture de Renaud Garcia-Fons, structurent l’ensemble du répertoire et apportent la rigueur de la musique de chambre à l’occidentale. Quant à la contrebasse de Renaud Garcia-Fons, instrument soliste à part entière, grâce à ses sonorités multiples et ses différents modes de jeu, elle constitue un véritable trait d’union entre ces différents mondes musicaux, mais aussi entre musique écrite et improvisée
photo Ursula Las Arco
Un peu comme si le Vivaldi des Quatre Saisons était monté sur un tapis volant du côté d'Istanbul pour aller faire pleuvoir des cordes sur la Grande Muraille de Chine
Anne Berthod - ffff TELERAMA
Du souffle énergique, joyeux mais aussi poétique et mélancolique, cette musique n'en manque pas, sans parler de la virtuosité de l'interprétation, de la justesse et de l'équilibre des timbres.
Turquerie burlesque, valse baroque, buleria swingante : ces danses enivrantes sont donc serties par un ensemble tout en cordes incroyablement vivantes, dont l’exécution est particulièrement enthousiasmante, pulsation et mise en place parfaites.
Bruno Guermonprez - JAZZ NEWS
Non seulement la musique que contient cet album est éblouissante, mais elle est surtout originale
Henri TEXIER
S’il fallait un mot pour résumer le talent de Renaud Garcia-Fons, ce serait bien celui-là : le souffle. Il suggère la virtuosité d’un contrebassiste qui pense son instrument comme un soliste, sait aussi en transfigurer le son pour entremêler les genres et les traditions. Il dit aussi les bourrasques et les vents contraires qui ont nourri son inspiration cosmopolite, pour le mener de la Méditerranée à l’Extrême-Orient. Il décrit enfin la teneur épique de ses échanges, particulièrement sur ce dernier volet d’un triptyque discographique emmené par des archers de tous horizons. A la vièle kamanche de Derya Türkan et à la guitare flamenca de Kiko Ruiz, ses vieux complices, se joint aujourd’hui un quatuor à cordes classique issu du Philharmonique de Radio France. Fouettés par des mélodies puissamment lyriques, tous galopent à bride abattue, souvent comme d’un seul homme, agrégeant dans leur course folle chevauchées baroques et cante jondo andalou, arabesques ottomanes et contemplations sinisantes. Un peu comme si le Vivaldi des Quatre Saisons était monté sur un tapis volant du côté d’Istanbul pour aller faire pleuvoir des cordes sur la Grande Muraille de Chine. Le tout emporte, ébouriffe avec élégance.
Anne Berthod Télérama 04/01/2023
Citizen Jazz
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