TRIO
KORNAZOV / CODJIA / TAMISIER
ELINA DUNI QUARTET
photo Blerta Kambo
Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50
Tarif plein : 20 €
Abonnés Théâtre / Adhérents CAJ : 17 €
Etudiants, - de 26 ans, demandeurs d'emploi : 12€
TRIO
KORNAZOV / CODJIA / TAMISIER
"LE GRIS DU VENT"
Gueorgui Kornazov : trombone
Geoffroy Tamisier : trompette
Manu Codjia : guitare
Ce trio atypique fonctionne comme un collectif de trois compositeurs. Leur poésie est le fruit de plus de dix années de vie musicale commune. L’importance et l’originalité de cette formation viennent non seulement de l’instrumentation particulière (pas de basse, pas de batterie), mais également de l’interaction des trois improvisateurs.
"Une écriture fine, délicate, tout en nuances, qui se démarque d’emblée par des lignes épurées et des climats aérés."
FELIX MARCIANO, "JAZZMAN
"L’imaginaire de ce trio sait imposer son rythme grâce à une musique chambriste savamment composée, évoquant parfois une atmosphère de bande originale de film. Une musique très subtile, qui requiert toute notre attention. On peut se laisser porter jusqu’aux rives de la musique française - Debussy, Ravel ou Fauré - pour les moments calmes, mais aussi vers Stravinsky ou Bartok pour les passages plus tendus." CITIZEN JAZZ
"En attendant la SMAC"
Ce concert vous est proposé dans le cadre des actions de préfiguration d'une Scène de Musiques Actuelles portée par la Communauté d'agglomération Charleville-Mézières / Sedan avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et la Région Champagne-Ardenne.
ELINA DUNI QUARTET
photo Nicolas Masson
Elina Duni : chant
Colin Vallon : piano
Lukas Traxel : contrebasse
Norbert Pfammatter : batterie
écouter :
Elina Duni Quartet - Sytë
voir une vidéo :
Ka nje mot e gjysem viti
Elina Duni live at Cosmos Jazz Festival
Suite au désistement de Lou Tavano pour raisons de santé, nous vous proposons le quartet d'Elina Duni qui avait enchanté le public de l'Auditorium du CRD en 2010. Depuis la chanteuse a fait son chemin, joué dans les plus grands festivals et signé sur le prestigieux label ECM.
C'est avec un immense plaisir que nous la retrouverons sur la scène du Théâtre.
Chanteuse née à Tirana, émigrée en Suisse à 10 ans, Elina Duni prône un jazz inspiré de chansons traditionnelles albanaises, grecques, roumaines ou bulgares. Elle est l'une des belles découvertes de la nouvelle scène européenne, s'inscrivant dans la catégorie de chanteuses qui incarnent une certaine idée de la mondialisation, mais profondément ancrée dans une démarche jazz, avec une voix-instrument laissant libre cours à ses envolées. Une voix qui hypnotise, ensorcelle, soutenue par des musiciens de jazz ancrés dans leur temps, et faisant déboucher la musique sur de nouvelles manières de marier les différentes influences.
Elina Duni, c'est d'abord une voix absolument fascinante – une voix à mi-chemin entre l'euphorie et la mélancolie, une voix qui fait frissonner, qui donne la chair de poule. Puis il y a sa présence scénique si captivante : magique et en même temps sans aucune prétention. Elina Duni vit la musique avec une passion et une intensité unique, à travers chaque pore de sa peau.
Au cours des dernières années, le Elina Duni Quartet a évolué dans le sens de toujours plus de cohésion organique et de diversité d’approches artistiques. Les musiciens semblent littéralement pénétrer à l’intérieur des textes.
«Nous nous sommes concentrés sur l’énergie dont cette poésie a besoin en essayant de traduire son essence à travers notre musique. Pour moi toute musique improvisée relève de l’esprit du jazz. Nous ne nous sentons jamais obligés de jouer une chanson deux fois de la même manière.»
Colin Vallon, qui a souvent cité des chanteurs parmi ses influences les plus décisives, semble ici faire sonner son piano comme une seconde voix répondant à celle de la chanteuse. Le contrebassiste Lukas Traxel laisse entrevoir toute son intelligence musicale dans sa façon de choisir les notes et démontre l’étendue de sa sensibilité dans son entente quasi télépathique avec le batteur Norbert Pfammatter. Elina Duni a parfaitement conscience de la qualité de sa formation et reconnaît aisément que la magie de la musique réside en grande partie dans l’interaction dont font montre les membres de l’orchestre.
“Je n’ai jamais voulu être une chanteuse accompagnée par un trio. Depuis le début je donne beaucoup de place aux musiciens pour qu’ils s’expriment, improvisent et j’expérimente aussi avec ma voix. Je ne suis qu’une instrumentiste parmi les autres. Au fil du temps nous avons acquis une compréhension mutuelle qui nous permet d’aller partout où nous le désirons...“
PRESSE :
" On suit le fil de l’âme albanaise comme un fanal dans la brume. On reste soulevé par le sortilège, sous le charme, ensorcelé. Saisi par les mélopées à vif adaptées du folklore. Le choix des airs, la mise en place, les improvisations portent la patte de la vocaliste. Elle provoque l’interaction entre les musiciens du quartet : Colin Vallon, Patrice Moret (contrebasse) et Norbert Pfammatter (batterie). Elle se porte au premier plan, écarte les broussailles, comme une exploratrice.
Le label ECM signe Elina pour la seconde fois. Le choix nous réjouit. Un choix d’avancer dans une grande tradition du jazz que les musiciens européens marqueraient de leur griffe. Un parti-pris où la profondeur ne laisse aucune chance au kitsch. Les chansons albanaises, filon inexploité en jazz, parlent d’exil, de séparations amoureuses, de rupture culturelle. (... ) Elina Duni habite le texte comme l’actrice incarne un rôle. Comment Manfred Eicher, fondateur d’ECM, aurait-il pu se louper avec une personnalité aussi enflammée ? "
Libération Juin 2015
"La beauté ne sauvera pas le monde, mais Elina Duni peut vous sauver durablement de l’ennui."
A/R Magazine
"Echappant intelligemment au pathos, Elina Duni et ses musiciens cultivent un groove élastique, joliment entêtant, circulaire, évoquant une transe."
Francicso Cruz, Jazz News
"Oui, et c’est bien au-delà des montagnes que nous transporte ce disque qui semble parfois tutoyer les anges... Si cet album est si émouvant c’est aussi parce qu’il opère la rencontre entre l’amour du jazz, musique de l’émancipation avec l’impérieuse nécessité de renouer avec une certaine forme d’intégrité. La voix des oubliés devient la voix de la dignité."
Didier Varod, France Inter