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Mardi 17 Avril 2018
20h30
Auditorium du Conservatoire Ardenne Métropole
10, Rue Mme de Sévigné
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES
LOÏS LE VAN QUARTET
photo Bruno Belleudy
Loïs Le Van : voix
Sylvain Rifflet : tenor sax, clarinette
Bruno Ruder : piano
Chris Jennings : contrebasse
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tarif plein : 14 € , adhérents CAJ : 11 € , étudiants, demandeurs d'emploi : 7 €
Réservations :
Office du Tourisme 03 24 55 69 90
LOÏS LE VAN QUARTET
Ce jeune homme de 32 ans porte dans sa voix et dans son phrasé une grâce indicible qui m’ont immédiatement touché. Comme une réminiscence du trompettiste et chanteur Chet Baker…mêlée à des couleurs de jazz plus modernes mais tout aussi romantiques.
Tel un petit prince du jazz vocal, il vit la musique comme un émerveillement. Sa vocation se révèle comme par accident : son père lui offre un stage de jazz vocal à Crest pour ses 18 ans ; repéré par un éminent pédagogue américain (Roger Leston), il part étudier et travailler à ses côtés aux Etats-Unis, et obtient un prix du magazine Downbeat avec l’ensemble vocal auquel il participe.
De retour en Europe, il se trouve un nouveau mentor en la personne de David Linx. Il étudie auprès de lui pendant cinq ans au Conservatoire Royal de Bruxelles, développe patiemment sa personnalité musicale, compose de plus en plus, commence à participer à de nombreux groupes. Son talent est encore un secret bien gardé quand à l’été 2012 il remporte le prestigieux concours international de jazz vocal Voicingers (Pologne) sur un coup de poker, un pur moment de poésie, là ou le contexte appelle à plus de démonstrativité. La chanteuse Patricia Barber présidente de jury dira : "Il est la voix mâle qui manquait actuellement dans le jazz vocal. Il est capable de vous briser le cœur ."
La presse :
Les plus grands artistes font souvent montre d’une économie impeccable. Rien à enlever, rien à ajouter à leur geste. Ainsi Loïs Le Van, avec son timbre sensuel, si doux et froid, paraît toucher aisément, sans la moindre dispersion, au cœur émotionnel des mélodies les plus ardues. On devine là une technique irréprochable, mais il y a davantage, la présence d’un compositeur hardi et une foi invincible dans la musicalité des sentiments – le chanteur cite Michel Legrand parmi ses influences. Entouré de Sylvain Rifflet au saxophone et à la clarinette, Bruno Ruder au piano et Chris Jennings à la contrebasse, Le Van se risque dans So Much More à la mise à nu la plus pudique qui soit, pas la moins troublante.
Les Inrocks 12 Septembre 2016
"Loïs Le Van, envoûtant
Au fil d’harmonies subtiles et en totale osmose avec les inspirés Sylvain Rifflet (saxophone ténor, clarinette), Bruno Ruder (piano) et Chris Jennings (contrebasse), le jeune Français chante en anglais, sur ses musiques, des textes du Belge François Vaiana (hormis la « Alifib », de Robert Wyatt). La voix se déroule, magnétique, magnifique. Soudain, frémit l’émotion, à fleur de poésie…"
Fara C- L’Humanité
octobre 2016
Biographies
Loïs le Van, récemment salué par la critique pour son album So much more, sorti en septembre 2016 (avec Sylvain Rifflet au saxophone, Bruno Ruder au piano, Chris Jennings à la contrebasse), a convaincu Télérama (en obtenant la mention “fff”), Jazzmag (mention “Choc”), Jazznews (classé “Indispensable”) et Citizen jazz (“Élu”). Il avait déjà marqué le milieu du jazz en étant élu “Révélation française 2014” par Jazz Magazine, notamment grâce à l’album The Other Side du Loïs le Van Sextet (mentions “Révélation” de Jazz Magazine et “Élu” de Citizen Jazz). En 2012, c’est sa prestation au concours international “Voicingers” à Zory (Pologne) qui avait remporté les suffrages du jury, constitué de Patricia Barber, Lars Danielsson et Thierry Quenum.
D’abord formé au conservatoire de Lyon, Loïs le Van a poursuivi ses études en Californie, où il a étudié avec Roger Letson, avant d’obtenir un master à Bruxelles sous la houlette de David Linx. Tout au long de ces années, il a bénéficié de l’expérience de musiciens de renom, tels que Kurt Elling, Mark Murphy ou encore Mark Turner au cours de différents stages et de master class. Diederik Wissels et Daniel Goyone l’ont pour leur part guidé et influencé dans sa réflexion autour de la composition.
Pratiquant un jazz très éclectique, toujours curieux de nouveautés, Loïs le Van est à l’initiative du Loïs le Van Sextet, ensemble dont les compositions et arrangements pour bugle et cor d’harmonie dévoilent toutes les nuances de sa voix.
En parallèle, son intérêt pour la poésie s’exprime au sein du duo Les Yeux de Berthe, co-créé avec la pianiste Sandrine Marchetti, dont le premier opus Feuilles et nuages met en musique la poésie contemporaine de Philippe Jaccottet. C’est aussi au sein d’un duo que Loïs le Van et le guitariste Aliocha Thévenet ont pu dévoiler un jazz singulier et novateur : le duo Stilte, à l’origine des albums Anti-flirt et Stilte.
Également adepte des expériences polyphoniques (notamment en tant que membre du groupe belge Brussels Vocal Project ou de l’ensemble californien Vocal Flight, gagnant d’un Downbeat Award en 2008 et du Festival de Jazz vocal de Reno en 2007), Loïs est actuellement co-leader du sextet a capella Ego System. Leur album Tombés du ciel (mars 2016) a lui aussi récolté la mention “Révélation” de Jazz Magazine. Il a par ailleurs participé au groupe belge jazz-rock Canopée (album Aveugles Éblouis, 2013).
Ses projets se multiplient, avec la création de VIND, un trio incluant Paul Jarret à la guitare et Sandrine Marchetti au piano.
Il sera par ailleurs sideman du Seb Necca 4tet+1 (sortie prévue septembre 2017) et joue avec le Tom Bourgeois quartet à Bruxelles.
Enfin, autre nouveauté : la création du groupe Odello, un duo voix-harpe avec Delphine Latil (harpiste), dont le premier projet est composé et arrangé par Daniel Goyone.
Sylvain Rifflet, formé par Pascal Dupont puis Michel Goldberg et Philippe Portejoie, est diplômé du Conservatoire National de Musique de Paris. En 2008, il reçoit le premier prix de groupe au Concours National de la Défense et un “Django d’or” dans la catégorie nouveau talent. Il se produit aux côtés de nombreux jazzmen de renom tels Riccardo Del Fra, Michel Portal, Aldo Romano ou encore Joey Baron, Hermeto Pascoal… ou au sein d’orchestres comme le Pandémonium de François Jeanneau, l’European Jazz Youth Orchestra, le Sacre du Tympan ou encore l’Orchestre National de Jazz. Son premier album Rockingchair sort en 2007. En 2008 il remporte le prix de la meilleure musique de film au Festival de Dubaï pour la bande originale du Dernier Maquis. Il signe également la musique de plusieurs documentaires comme Sin maïs no hay païs et La grippe du laisser-faire. Actif pour le compte de Banlieues Bleues, en résidence pour le Festival Jazz au fil de l’Oise, il n’en continue pas moins de composer pour ses albums et sort 1:1 en 2010, Beaux-Arts pour trio et quatuor à cordes en 2010 puis Alphabet en 2012 tout en participant à l’interprétation de pièces contemporaines et à l’écriture de plusieurs remixes. En 2013, il crée “Perpetual Motion, a celebration of Moondog” avec le saxophoniste Jon Irabagon ainsi que l’Ensemble Art Sonic avec le flûtiste Joce Mienniel à La Dynamo de Banlieues Bleues dans le cadre d’une résidence départementale en Seine-Saint-Denis. De ce projet suivra l’album sorti en 2014.
En 2015, nouvel enregistrement "Mechanics", salué par la critique. Construite autour de belles influences (Steve Reich, Moondog, Philip Glass, Terry Riley), portée par le talent protéiforme de Joce Menniel, Philippe Giordiani, Benjamin Flament et une instrumentation particulière (flûte, kalimba, percussions, guitare, sax et clarinette), la musique de Sylvain Rifflet est hypnotique et onirique, inclassable et expérimentale.
Auréolée d’une Victoire du jazz en 2016 et écrite spécifiquement pour ce quartet d’experts en rythmes et en sensibilité, improvisateurs chevronnés et compagnons impliqués, c’est une « Mechanics » parfaite pour aller sonder le futur. Le projet est accueilli par de nombreux festival darant l'année 2017.
Sylvain Rifflet se produit fréquemment avec le vibraphoniste Pascal Schumacher soit en duo soit avec Blind Date, aux côtés du trompettiste Verneri Pohjola et du contrebassiste Henning Sieverts.
Bruno Ruder débute à six ans l’étude du piano classique, mais c’est avec la découverte du Jazz et de l’improvisation à l’adolescence que son intérêt pour la musique s’impose. Il s’essaie alors à la pratique collective, formant ses premiers groupes et donnant ses premiers concerts.
Plus tard, laissant de côté des études de mathématiques, il se consacre à la musique, et intègre en 2000 le département Jazz et Musiques Improvisées du CNSM de Paris, dont il sort en 2003 avec un premier prix.
Il y rencontre notamment Riccardo Del Fra, qui fera dès lors régulièrement appel à lui, tout d’abord pour son Jazoo Project, (disque Roses and Roots avec Joey Baron – 2005), et aujourd’hui en quintet (disque My Chet, My Song avec Billy Hart et l’orchestre symphonique de Babelsberg – 2014).
Il fonde en 2002 avec Vincent Lê Quang et Jeanne Added le trio yes is a pleasant country qui, encore actif aujourd’hui, constitue son groupe le plus ancien. Ils sortent un premier disque chez Sans Bruit en 2011 (Coup de Coeur de l’Académie Charles Cros et nomination aux Victoires du Jazz).
De 2008 à 2011, il occupe le poste de pianiste de Magma, et participe à la tournée anniversaire des quarante ans du groupe, qui le mène à travers toute l’Europe, et jusqu’aux Etats-Unis et au Japon. Il figure ainsi sur plusieurs albums et DVD du groupe.
Il rejoint début 2011 le groupe Radiation 10, réunion de musiciens affiliés au collectif Coax. Le deuxième disque de Radiation 10, Bossa Supernova, aboutissement de plusieurs résidences de création et de nombreux concerts, sort en mai 2013 sur le label Coax Records.
En 2012, après avoir travaillé cette forme pendant de nombreuses années, il commence à se produire en piano solo. Suite à une série de concerts, il enregistre un premier disque, Lisières, paru sur le label La Buissonne en juin 2014, salué par un « Choc » de Jazz Magazine – Jazzman.
En janvier 2016, à l’occasion d’un résidence à l’Opéra de Lyon, il fonde avec le saxophoniste Rémi Dumoulin un quintet qui regroupe Aymeric Avice à la trompette, Guido Zorn à la contrebasse et le légendaire batteur Billy Hart, dans un répertoire spécialement élaboré par les deux leaders autour de la personnalité musicale de ce grand artiste.
Il est en outre le pianiste du Umlaut Big Band, dirigé par Pierre-Antoine Badaroux, qui reprend le répertoire des Big Bands des années 20 et 30, joue du Rhodes et du synthétiseur dans le nouveau trio d’Emmanuel Scarpa, Blue Yonder, avec Guillaume Orti au saxophone, prend part au Spirit Dance Quintet d’Yves Rousseau et Christophe Marguet, ainsi qu’au quartet du saxophoniste et compositeur Vincent Lê Quang, compagnon de route de longue date.
Il a eu l’occasion de jouer sur scène ou en studio avec Joey Baron, Han Bennink, Roy Hargrove, Dave Liebmann, Michel Portal, Enrico Rava, Tony Malaby, John Ruocco, Daniel Humair, Henri Texier, François Merville, Rick Margitza, Simon Goubert, Dré Pallemaerts, Airelle besson, Pierrick Pedron, Jacques Pellen, Steve Grossman, Tony Coe, Axel Dörner, Karim Ziad, en trio avec Louis Sclavis et Eric Echampard, ou en duo avec Jozef Dumoulin. Il est élu 2ème révélation de l’année 2014 par Jazz Magazine – Jazzman.
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