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Vendredi 11 Mai 2018
20h30

Théâtre
de Charleville-Mézières



NAÏSSAM JALAL & RHYTHMS OF RESISTANCE
invite

MÉDÉRIC COLLIGNON

photo Emanuel Rojas

medo
photo Ph. Levy-Stab

Naïssam Jalal : flute, nay, compositions
Mehdi Chaïb : sax tenor et soprano, percussions
Karsten Hochapfel : guitare, violoncelle,
Zacharie Abraham : contrebasse
Arnaud Dolmen : batterie

Médéric Collignon : trompette, bugle, voix.

en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières

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Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50

tarif plein : 21 € , adhérents CAJ : 18 € , étudiants, demandeurs d'emploi : 13 €

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Une traversée du miroir entre jazz et musique orientale.

Surnommée "The lady flute on the groove" par Rémy Kolpa Kopoul, Naïssam Jalal a quadrillé le Moyen Orient, mais c’est sur les scènes parisiennes qu’elle s’est fait connaître (et apprécier), groovant avec sa flûte dans les galaxies jazz, orient et afro, où elle excelle.
Cette  entreprenante et intrépide soliste est  maintenant à la tête de son propre ensemble,  le très cosmopolite "Rhythms of Resistance". Pour le concert de sortie  de  son premier album "Osloob Hayati",  elle  avait  convié un invité de renom, le  trompettiste-chanteur  Médéric  Collignon, bien connu à Charleville-Mézières dont il est originaire. Le courant est si bien passé que l'expérience s'est renouvelée à plusieurs reprises.
Le second album, "Almot Wala Almazala", ("La mort plutôt que l'humiliation"), sorti en novembre 2016 a valu à Naïssam Jalal une reconnaissance unanime, tant de la presse que d'un public enthousiaste.
De nombreux festivals l'ont invitée, notamment "Banlieues Bleues" pour lequel elle a  créé en 2017 "Quest of The Invisible", avec Hamid Drake, Claude  Tchamitchian et Leonardo Montana."

"Le répertoire de ce deuxième album s’inscrit dans la continuité du premier. Ma démarche n’a pas changé, je suis toujours à la recherche d’une musique ancrée dans les traditions musicales extra occidentales et tournée vers l’inconnu, cette musique neuve que l’on créé dans la spontanéité. Ma musique est le reflet de ce monde fou à la fois d’une extrême violence et d’une grande beauté. Elle parle de la rage, de la révolte, de la douleur et de la guerre mais aussi de l’amour et du courage des hommes et des femmes avec lesquels j’ai le sentiment de partager une identité, une volonté ou juste un espoir."

Naissam Jalal est née à Paris, de parents syriens. Après une formation de flûte traversière au conservatoire, elle découvre l’improvisation. A 19 ans, elle va rechercher ses origines et part en Syrie. Elle étudie le nay au Grand Institut de Musique Arabe de Damas. De retour en France en 2006, elle joue avec le rappeur Rayess Bek puis avec l’oudiste Hazem Shahine. En 2009, elle signe l’album "Aux Résistances"  avec le duo Noun Ya avec qui elle parcourt la France, le Japon, la Syrie, la Tunisie… Elle collabore avec Cheikh Tidiane Seck, Tony Allen, Hamid Drake, Fatoumata Diawara ou encore Abdoulaye Traore.

LA PRESSE :

" La flutiste et compositrice franco-syrienne souffle les rythmes infinis de sa résistance, autant musicale que politique. Artiste talent RFI, Naissam Jalal fait danser, rire, chanter, groover, crier ou même sangloter ses flutes, dans lesquelles elle insuffle tous les vents : ceux de sa quête de justice et de liberté, ceux de ses voyages et de ses rencontres... ...Son langage est libre, d’une finesse rare et d’une profondeur nomade. Il se réinvente au contact de ses musiciens et de son public, à chaque concert."
RFI -Lydie Mushamalirwa

 

"La jeune flutiste d'origine syrienne Naïssam Jalal n'est jamais plus impressionnante qu'à la tête de son propre ensemble, le cosmopolite Rhythms of Resistance. Conjuguant en un style unique et flamboyant des modes de jeu relevant des traditions orientales ancestrales à un vocabulaire empruntés aux grands musiciens de jazz, Naïssam invente une musique à son image : métissée et combative, qui fusionne des compositions d'une grande richesse mélodique, groove ondoyants, harmonies précieuses renvoyant aux musiques du Moyen-Orient et certain lyrisme modal évoquant tour à tour la musique nomade de Don Cherry et le jazz mystique obsessionnel de John Coltrane."
Jazz Magazine-Stéphane Olivier

 


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JAZZ MAG

"Habité d'une profondeur spirituelle et d'une intensité captivante, le second album de la flûtiste suit les traces d'"Osloob Hayati", sorti l'an dernier. Naïssam emmène magistralement l'auditeur dans le flot des états traversés : tristesse, courage, violence.. Bouleversant!"

LES INROCKS

"Sa musique apparaît comme une projection directe de son âme, une peinture à vif des sentiments qui l'animent. Mais le désespoir même cède toujours devant les engouements et l'appétit de la flûtiste."

​RADIO NOVA

"Naïssam Jalal, lady flûte on the groove, a quadrillé le Moyen Orient, mais c’est sur les scènes parisiennes qu’elle s’est fait connaître (et apprécier), groovant avec sa flûte dans les galaxies jazz, orient et afro, où elle excelle. Une entreprenante et intrépide soliste, avec un groupe de jeunes loups du jazz et bien plus..." -Rémy Kolpa Kopoul

 

MÉDÉRIC COLLIGNON

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photo Dominique Rieffel

"L’enfant terrible", voilà comment on nomme Médéric Collignon, qui fit ses débuts au CRD de Charleville-Mézières.

Le parcours de Médéric est à l’image de son talent immense, dense ... boulimique ! On a le tournis en énumérant les formations, les expériences, les projets, les compositions… auxquels il a participé. Ce musicien à l’imagination débordante est passé par quasiment tous les styles possibles depuis le début de sa carrière : Salsa, Bal, Jazz 60’-70’, Funk, Trash, New Orleans, R’n’B, Jazz contemporain, Jazz moderne, Ethno-Funk, Électronique… Alors comment présenter ce musicien "extra" ordinaire ?

Ce qui impressionne d’abord chez lui c’est son énergie … une masse d’énergie qui semble être inépuisable. Il suffit de l’avoir vu en concert où d’avoir écouté un de ses albums pour le savoir.
Sur scène, il semble être partout : il décoche son cornet de poche pour envoyer très haut un phrasé tranchant, qu’il continue en vocalise pour soudain glisser un groove maîtrisé où sa voix accompagnée d’effets fait rouler une basse bien sentie et quand le rythme s’énerve ses doigts retombent alors sur un clavier korg avec des airs de voltigeur… Comme un maître marionnettiste, il manipule les instruments et les sons pour les pousser toujours plus loin. Médéric parle souvent de "montrécouter" sa musique, car il s’agit avant tout de "physique" : d’ondes, de collisions, de musiciens en action, de corps en mouvement… Et lorsque l’on s’approche un peu, on aperçoit les mécanismes qui régissent cette impressionnante "machine" : un regard, une main tendue, de petits gestes d’ici et de là.

Son énergie folle, Médéric la donne pour faire vivre sa musique… et l’on se met à rêver, nous aussi, qu’elle soit inépuisable.

 

 

 

 

 


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