Réservations:

Gillet Musique

03 24 33 05 27

A partir du14 novembre

tarif

Benjamin Moussay Trio

Mardi 28 novembre 2006

Auditorium E.N.M.D.

Benjamin Moussay : piano, compositions
Eric Echampard: batterie
Arnault Cuisinier: contrebasse

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photo Hélène Biensa
 

2006 : un grand cru pour Benjamin Moussay. Son deuxième album en trio fut pour l'ensemble de la critique une révélation, et sa parution fut l'occasion d'une impressionnante série de concerts de par le monde. Parallèlement, il enregistre et se produit en duo avec la chanteuse Claudia Solal, et fait partie du quintet de Youn Sun Nah, la chanteuse coréenne qui a le vent en poupe. Cette reconnaissance nouvelle arrive au terme d'un parcours exemplaire: Études de piano classique au Conservatoire de Strasbourg, suivies par la classe Jazz du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dont il sort avec le premier prix à l'unanimité en 1996. Lauréat du concours de piano Martial Solal en 1998, premier prix de soliste de jazz à la Défense en 1999, il se produit avec Kassalit, Glenn Ferris, Louis Sclavis...
Benjamin publie son premier album en trio "Mobile " en 2002, qui est très bien accueilli et lui permet de tourner avec cette formation dans le monde entier. En 2004, il fonde un duo avec la chanteuse Claudia Solal avec qui il enregistre "Porridge Days". En 2005, il intègre le Quintet de Youn Sun Nah ( le disque "So I am" reçoit les éloges de la critique, et les concerts s'enchaînent.)

Ces multiples activités n'empêchent pas Benjamin Moussay d'enregistrer son deuxième album en trio, "Swimming Pool", qui le propulse au rang des trios qui triomphent actuellement : Esbjorn SvennsonTrio ( "EST"), The Bad Plus, Brad Mehldau.... La présence d'un nouveau batteur, Eric Echampard ( partenaire de Marc Ducret et Michel Portal entre autres ) , aux côtés du contrebassiste de toujours Arnault Cuisinier, l'utilisation parcimonieuse du Fender Rhodes et d'effets électroniques donnent à ce trio un parfum très moderne. Le compositeur, indissociable du pianiste, crée un univers musical qui n'appartient qu'à lui, apte à provoquer l'imaginaire . Le pianiste a l'art de mettre en scène ses mélodies, de captiver par sa faculté à évoquer des ambiances.

 

 


La Presse:

 

 

"Benjamin Moussay est un nageur, on le voit émerger de l'eau bleue d'une piscine, comme pour une nouvelle naissance, et peut-être son imagination le dresse-t-elle vers une Ludivine Sagnier au bord de la Swimming Pool, le film d'Ozon, allez savoir. Benjamin Moussay est un pianiste imaginatif au jeu sensuel, voilà qui est sûr, et c'est bien une émergence que ce disque en trio célèbre avec un rare bonheur. On le connaissait jouant depuis une dizaine d'années en trio avec Arnault Cuisinier, le contrebassiste, et Luc Isenmann, le batteur, un excellent trio. Comme chez Brad Mehldau où tout a changé en restant identique avec le remplacement de Jorge Rossy par Jeff Ballard, c'est une relance du désir musical qu'apporte au trio Eric Echampard, succédant à Isenmann. Le drumming inventif d'Echampard, forgé aux percussions contemporaines et à l'école impétueuse de Marc Ducret, entraîne avec autant de douceur que de fermeté explosive Benjamin Moussay à énergiser son jeu, naturellement caressant. Ce qui donne, sur neuf compositions très séduisantes du pianiste, et sur trois autres (Debussy, Gainsbourg, Cuisinier) qui ne le sont pas moins, une musique d'improvisation où les effets d'électronique discrètement injectés, les interventions hallucinatoires à l'archet et une prise de son superbe magnifient le piano acoustique ou le piano Fender et nous plongent dans un bain de pur plaisir. Nouvelle et épatante réussite pour l'art du trio, si pratiqué et si célébré ces temps-ci que l'originalité y devient précaire."
Michel Contat Télérama Avril 2006

"Ce que l'on aime beaucoup dans ce disque, c'est le son. Puissant, charnel, presque palpable, frôlant parfois le pas " soniquement correct ". Un son un peu voyou qui vous titille le nerf auditif. Quel son au fait ? Celui du piano? Pas seulement. Celui du trio tout entier, tout en un - Si ces trois brillants instrumentistes avaient choisi un nom de groupe ( comme The Bad Plus, Cream ou The Police ) nul doute que cette sensation de vivacité et d'allant collectifs eût été plus évidente, plus directe encore. ( La manière dont on se présente compte toujours beaucoup, on n'y pense peut-être plus assez de nos jours. ) Mais qu'importe puisque : 1) Benjamin Moussay a le droit d'appeler son trio le Benjamin Moussay Trio. 2) La musique ventile comme un seul homme ( une seule femme ? ) sa puissance agile ( Swimming Pool ), sa malice mélodique ( Not As Hard As It Seems To Be ) et ses éclats polychromes ( Playa del Carmen Mexico ) …… Bref " Swimming Pool est tout simplement le disque de jazz que j'écoute le plus depuis des semaines, et j'aimerais qu'il en soit de même pour vous…. "
Matthieu Devert Jazzmagazine Avril 2006

" Onirique. Le nouveau disque du trio de Benjamin Moussay nous fait plonger dans une piscine et nous invite dans un monde introspectif, imaginaire et poétique. Huit compositions originales qui suggèrent aussi bien la sérénité que les tourments intérieurs: la finesse et l'élégance de Butterfly Top, La terreur créée par la puissance sonore de Playa del Carmen Mexico. Épaulé par la production pertinente d 'Alexis Blanchart, Benjamin Moussay insuffle à son album des sons actuels. Il joue toujours, en priorité, du piano acoustique, mais n'hésite pas à utiliser des effets électroniques pour ajouter des couleurs à sa palette musicale. Arnault Cuisinier, à la contrebasse, conjugue toujours aussi bien le raffinement mélodique et la solidité rythmique. L'arrivée d'Eric Échampard à la batterie participe à l'évolution du trio. Ouvert au rock et au funk, il apporte une énergie et un groove implacable. La collaboration de Benjamin Moussay aux projets des chanteuses Youn Sun Nah et Claudia Solal lui a donné le goût des chansons et de la concision, et lui permet de mettre en scène des petites histoire dans son univers sonore, de créer des chansons sans texte. Les deux reprises sont à cet égard significatives: "Manon" de Gainsbourg, débarrassée de ses paroles pesantes, devient une pièce impressionniste à la mélodie délicate." II pleure dans mon coeur" de Debussy gagne aussi en légèreté, Moussay distille les larmes et la pluie du poème de Verlaine dans l'eau bleutée de sa piscine aux reflets énigmatiques. "
Lionel Eskenazi Jazzman Mars 2006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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