La presse :
"Osera-t-on le dire ? Depuis Weather Report, nous n’aurons guère entendu de formations alliant aussi parfaitement et naturellement l’acoustique et l’électrique, sans pesanteur et dans un esprit de grande liberté. D’ailleurs, Dominique Pifarély y est transfiguré, au bord d’une transe jubilatoire, porté par la pulsation du groupe .... François Corneloup affirme totalement sa personnalité : derrière une apparente sérénité, il cache un bouillonnement créatif qui transparaît dans ses interventions en soliste. Sa sonorité au saxophone baryton renforce par ailleurs les couleurs contrastées de sa musique faite de séquences où le groove est très présent entre moments de tension vive et atmosphères plus "cool" et déliées.
Les compositions de François Corneloup ne sont jamais simplistes comme en témoigne la structure complexe d' "Iguana Crossin" qui semble inspirer Dean Magraw, un guitariste dont il faut retenir le nom ! ...
...Le batteur JT Bates est impressionnant de bout en bout. Il sait allier la précision métronomique et la frappe des bons batteurs de rock à la finesse et à l’inventivité de ses "jazz-drummers" de référence ). Dans "Homeless Hymn", il propulse le bassiste Chico Huff dans un solo brillant avant que le baryton feutré de François Corneloup ne fasse monter une tension mesurée. C’est tout simplement magique !"
Thierry Giard -Culture jazz.net
"François Corneloup déclarait dans nos pages qu'il fallait voir en "Next" un retour à la simplicité, au groove, à la danse. Impossible de le contredire : ce nouveau projet promène un punch imparable mâtiné de cocottes et autres wah-wah , à l'exemple de "Tinguelyness" où le quintette n'y va pas par quatre chemins pour charpenter un tempo costaud. Chassez le naturel, il revient au galop. Sur cette même pièce se dissimulent de tortueuses lignes égrénées par le violon distordu de Dominique Pifarély. Tout l'intérêt du disque repose sur cette complexité dérobée comme en témoigne "Cease Fire" longue et sombre pièce bardée de remous et pimentée par un sax lyrique pris par de soudains accès de fièvre free ..."
Jazz Magazine oct 2008
"...Plus souvent que des artifices , les titres sont des révélateurs : "Next" ! Au suivant ! On sent que Corneloup n'aime pas trop s'attarder dans des contrées connues, qu 'il se méfie de la répétition .... Corneloup et Pifarély, libérés de Paris, se retrouvent dans le Minnesota face à un trio américain qui n'est pas une entité constituée mais représente des appétits féroces pour des musiques diverses. Au milieu de ces griffures souvent funky, le soupir romantique n'est pas en reste, comme en témoigne "Seule", reprise émue de Barbara. Une belle rencontre de parcours atypiques...."
Jazzmann octobre 2008
"... Cette aventure transatlantique affirme qu’on est là face à un renouveau musical marquant, parfois proche du rock ou de la pop ( Iguana crossing ). Corneloup ose même rendre un hommage reposant à Barbara (« Seule »), façon de rappeler que cette musique est une histoire d’alternance de formes menée de façon très raisonnée, où les mélodies et le sens de la danse trouvent facilement place. " Homeless Hymn" prouve une fois de plus la volonté de placer la rythmique au premier plan. Celle-ci s’impose dès les premières notes par une ligne de basse répétitive au baryton pour, ensuite, servir rapidement de support à tout contexte d’improvisation - une idée directrice à la base de ce quintet à l’énergie explosive et ajustée aux propos de chacun en fonction des possibilités que renferment les thèmes. " French Walker at Wounded Knee " incarne de façon très synthétique l’incitation au décloisonnement des styles..."
Citizenjazz.com