Réservations:

Gillet Musique

03 24 33 05 27

à partir du 2 janvier

tarif plein : 13 €

adhérents CAJ : 10€

étudiants, - de 18ans,
demandeurs d'emploi : 6.50€


mardi 12 janvier
2010

Auditorium ENMD

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Emile Parisien Quartet



Révélation instrumentale française
(Prix Frank Ténot) 

Julien TOUERY : piano
Ivan GELUGNE : contrebasse
Sylvain DARRIFOURCQ : batterie
Emile PARISIEN :
saxophone soprano


 

 

 

musique et vidéo sur le
Myspace d' Emile Parisien

le site d' Emile Parisien

 


photo Gala Reverdy



Emile Parisien Quartet

Remarqué tout jeune par Wynton Marsalis, le saxophoniste Émile Parisien est à la tête de l'une des jeunes formations les plus excitantes du moment. Sans jamais chercher à cloner ses illustres prédécesseurs, le quartet relit l'héritage musical de John Coltrane ou Wayne Shorter, mais également de Berlioz ou Stravinsky. Une belle maturité, déjà, marquée par de nombreux concerts dans les festivals ou en club, et de sacrées promesses d'avenir.

Le Quartet d'Emile Parisien a reçu une Victoire du Jazz en 2009, Révélation instrumentale française (Prix Frank Ténot) 


Depuis 2004, ces jeunes musiciens étonnent par leur fougue et leur maturité. Leurs prestations remarquées lors d'importants festivals   (Marciac, Toulouse, Bayonne, Limoges, Châteauvallon…) et dans différents clubs parisiens (Duc des Lombards, Sunset, La Fontaine…) ont suscité l'intérêt du public comme de la critique, conquis par la complicité, l'engagement et l'énergie dont ils font preuve sur scène.
« Avec eux, l'originalité ne se pare pas d'artifice, ni de bluff, mais surgit d'une exploration intense d'univers musicaux qui nous sont familiers : ceux de Coltrane et de Wayne Shorter, bien sûr, mais aussi ceux d'Hector Berlioz, d'Igor Stravinski ou d'Arnold Schoenberg.
Si la relecture de cet héritage musical se révèle aussi passionnante, c'est d'abord par le sens de l'implication et la rigueur artistique inconditionnelle qui animent ces quatre musiciens. Chaque note, chaque mesure, est exécutée avec la force d'expression de ceux qui brûlent de nous transmettre la foi qui les anime. Ces instrumentistes parlent d'une seule voix, et jamais leur virtuosité de soliste, qui est pourtant époustouflante, ne vient distraire l'auditeur du cours émotionnel de compositions pour la plupart collectives.» Damien Bertrand
La sortie de leur premier disque "Au revoir porc-épic" (Laborie Jazz 2006), a reçu un très bel accueil et a été suivie de nombreux concerts.
Le second album "Original Pimpant" , sorti au printemps 2009, confirme que l'on est bien en présence d'une voix forte : ce quartet donne un caractère expressionniste à sa musique, où prime l’improvisation. Repoussant les limites du concret, le groupe atteint grâce à la complicité des musiciens une expression très personnelle et résolument moderne.

 

Biographies des artistes :


Emile Parisien - saxophone soprano
Emile Parisien, saxophoniste, est né en 1982. A partir de 1993, il fait partie de la première promotion du collège « Jazz » de Marciac, où il fait l’apprentissage de la musique auprès de musiciens confirmés comme Pierre Boussaguet, Guy Laffitte et Tonton Salut. Au cours de ces années, il a la chance de côtoyer de grandes figures du jazz : Wynton Marsalis, Chris Mc Bride, Johnny Griffin ou Bobby Hutcherson lui donnent l’occasion de se produire auprès d’eux au festival de Marciac.
A partir de 1996, il approfondit cet enseignement au Conservatoire de Toulouse, où il étudie
la musique classique et contemporaine, avec notamment Philippe Lecoq.
En 2000, Emile Parisien s’installe à Paris.
Depuis, il se produit en France et à l’étranger avec, entre autres, Michel Portal, Jacky Terrasson, Yaron Herman, Paco Sery, Rémi Vignolo, Manu Codjia, Hervé Sellin, Charlier/Sourisse, Christophe Wallemme, Gueorgui Kornazov, Eric Serra, Bertrand Renaudin...
En 2004, il participe à la création du spectacle HIP 11, mêlant jazz et danse hip-hop. Cette même année, il affirme son identité artistique en fondant avec Julien Touery (p), Sylvain Darrifourcq (d) et Ivan Gélugne (b), Emile Parisien Quartet.
Inspiré par les compositeurs du 20ème siècle comme par John Coltrane ou Wayne Shorter, ce quartet donne un caractère expressionniste à sa musique, où prime l’improvisation. Repoussant les limites du concret, le groupe atteint grâce à la complicité des musiciens une expression très personnelle et résolument moderne. Le premier disque d’Emile Parisien Quartet est sorti en octobre 2006 chez LABORIE/Naïve.

Sylvain Darrifourcq - batterie
Né en 1979 à Orthez, il fera son apprentissage musical en tant que percussionniste classique.
A 15 ans, il opte définitivement pour la batterie et joue dans son premier groupe de rock. Il découvre tardivement le jazz et fait ses premières armes aux côtés de Francis Lassus, Abdu Salim...
Sa rencontre avec Daniel Humair le pousse définitivement dans la voie professionnelle, suite à quoi, il s'installe à Toulouse et intègre le CNR où il obtient son prix (DEM) en 2002.
En 2003, il monte sa propre formation L'EGOTISTE SOREL avec laquelle il sort son premier disque "Vie de Henry Brulard" (Aljama records); hommage appuyé à la vie et l'œuvre de Stendhal ...
En 2004, il intègre le quartet du saxophoniste Emile Parisien. Ensemble, ils donnent naissance à un univers sonore où les paroxysmes se déchaînent, où prime l'exigence de narration, et où l’autodérision s'exprime par le détournement des codes du jazz. Leur premier disque "Au Revoir Porc Epic" (Laborie jazz/Naïve) est sorti en octobre 2006.
Au fil des rencontres humaines et musicales, son attirance vers les formes actuelles de la création se précise et le pousse à développer son activité hors des cadres stricts du jazz.
Au delà de considérations d'ordre stylistique, ses travaux ont pour centre d'intérêt deux éléments interdépendants, à savoir le son en tant que matière vivante et le geste en tant que générateur de son.
Mêlant volontiers l'électronique à son set de batterie, il se produit aujourd'hui dans des ensembles aux formats plus atypiques qui se nourrissent du rock, du free jazz, de l'improvisation libre et des expérimentations électroacoustiques. ( Karoshi, Nux, La Grappe...)
Installé à Paris depuis peu, il a eu l'occasion d'exprimer cette large palette aux côtés de
Michel Portal, Tony Malaby, Bruno Chevillon, Bojan Z, Marc Buronfosse, Eve Risser, Yoann Sanson, Joël Grip...

Julien Touery - piano
Pianiste compositeur, il étudie le jazz dans la section AIMJ de Marciac et obtient son prix (DEM) du conservatoire de Toulouse parallèlement à une activité scénique notamment aux cotés d’Emile Parisien.
Par la suite, il co-compose la musique du spectacle « HIP 11 » mêlant danse hip hop et 7 musiciens avec lequel il se produit sur de nombreuses scènes nationales telles que le Théâtre d’Amsterdam, le CNCDC de Châteauvallon ou encore le Théâtre Chaillot de Paris durant trois années… Par la suite, son goût pour l’improvisation et la composition de groupe l’amène à intégrer le Quartet Emile Parisien a l’intérieur duquel il développe son identité propre en s’orientant vers un langage plus abstrait proche du free jazz et de la musique contemporaine notamment avec l’utilisation d’objets et le
travail sur le piano préparé. C’est avec ce groupe qu’il se produit le plus actuellement en France et à l’étranger (Suisse, Algérie, Israël).
Plus récemment, il est le pianiste du groupe « La Huître », commande de l’Espace Croix Baragnon de Toulouse regroupant huit musiciens d’origines musicales différentes dans lequel il utilise également des sons électroniques a l’aide de claviers et samplers.


Ivan Gélugne - contrebasse
Ivan Gélugne est né à Toulouse en 1976. Il s'oriente d'abord vers des études de lettres et c'est en préparant une maîtrise sur le free jazz qu'il cède à sa première passion, la contrebasse. Il obtient alors le DEUG de musicologie de l'Université Toulouse le Mirail (2002) puis le DEM jazz du CNR de Toulouse (2003) et en 2005, le DEM de contrebasse au CNR de Bayonne. Ses multiples collaborations sur la scène toulousaine l'amènent à rencontrer Sylvain Darrifourcq avec qui il enregistre "Vie de Henry Brulard" (Aljama Records) en 2003 puis participe à une compilation regroupant les principaux artistes toulousains pour le net label Edogm (2004).
Ivan Gélugne est aussi contrebassiste d'orchestre avec l'OBCB (Bayonne Côte Basque), il participe aussi à plusieurs ensembles de musique contemporaine (pièces de Jean Français au Théâtre du Pavé, œuvres de T. Escaich, T. Huilliet à St-Pierre des Cuisines). Il continue à se perfectionner avec François Théberge, Ricardo del Fra ou encore Mourad Benamou et Fabien Marcos qu'il rencontre lors du festival de Saint-Louis du Sénégal en 2005.
Depuis 2004, Ivan Gélugne est contrebassiste au sein du quartet du saxophoniste Emile Parisien avec qui il se produit dans plusieurs festivals Français ( Bayonne, Périgueux, Marciac ... ) , donne plusieurs concerts sur la scène parisienne et joue pour la réouverture du théâtre du CNCDC de Châteauvallon.






La presse :


2006-Laborie Records
Au revoir Porc-épic


 

 

 

 



2009-Laborie Records
Original Pimpant



 

 

 

 

 

 

 

 

Citizenjazz.com :

Chronique du concert de l'Europa Jazz Festival du Mans

"Le quartet d’Emile Parisien se présente sur la scène face à une salle déjà bien remplie. Les quatre jeunes musiciens ne semblent guère impressionnés et attaquent en imposant d’emblée leur univers particulier. Bien que l’on puisse distinguer un certain nombre d’influences, ce groupe parvient à proposer un voyage d’une belle originalité, démontrant que toutes ses sources d’inspiration ont été parfaitement digérées. Grâce à une grande maîtrise technique, la musique est portée par une énergie continuelle et s’appuie sur un jeu très expressif. Les compositions développent une dramaturgie prenante, signe de la maturité exceptionnelle de ces trentenaires. Tout ici est passé à la moulinette - rock, classique, contemporain – pour donner naissance à un jazz plein, dense, qui navigue entre détente et tensions. Même sur les arrangements de Wagner le quartet, qui fait preuve de beaucoup de cohésion, reste personnel. Malgré une sonorisation quelque peu étrange, avec notamment une batterie métallique et très en avant, on est impressionné par Julien Touery, Ivan Gelugne, Sylvain Darrifourcq et Emile Parisien. Ce groupe va sillonner la France cette année, il ne faut pas le manquer tant sa prestation scénique s’avère passionnante."

L'Humanité :

Au Revoir Porc-Épic
"Le label LABORIE publie le CD Au revoir porc-épic, un vrai joyau. […] Emile Parisien offre des compositions originales (souvent collectives), ingénieuses, infiniment sensibles, superbes. La spiritualité et la densité émotionnelle rappellent Coltrane, l'orfèvrerie formelle conjuguée avec le feu de l'improvisation évoque Wayne Shorter. Mais, nul doute, Emile et ses complices ont trouvé leur voie." L'Humanité

Telerama :

3 Au Revoir Porc-Épic
"Emile Parisien avait 10 ans quand il a manifesté des dons et un amour exceptionnels à cet âge pour le jazz. Ses parents, parisiens, l'ont placé au collège de Marciac, le seul de France à avoir une classe de jazz, de plus parrainée par Wynton Marsalis, qui l'a vite repéré. Il n'y fallait d'ailleurs pas des qualités de sourcier dans le désert : le talent du garçon est jaillissant comme un geyser. Ce premier disque sous son nom est presque tardif, car le petit Parisien, de retour dans la capitale, a atteint 23 ans et aurait pu, s'il avait été pressé par une autre ambition que celle de la musique, enregistrer depuis au moins un lustre. A l'évidence, il voulait tenir d'emblée ses promesses de fils naturel, au saxophone soprano, de David Liebman (pour l'énergie construite) et de Wayne Shorter (pour l'étrangeté heureuse de compositions qui hantent). Voici donc une nouvelle flèche dorée décochée vers l'avenir et qui nous va droit au coeur. Rien d'étonnant, c'est là qu'elle a été conçue avec un quartet soudé par l'amitié."

Michel Contat   Janvier 2007

3 Original Pimpant

"Emile Parisien, jeune saxophoniste soprano né en 1982, fit partie, à l'alto, de la première promotion de la classe de jazz au collège de Marciac : Wynton Marsalis l'invita à jouer, à 15 ans, sur la scène du festival, où il produisit une forte impression. Installé à Paris, le soliste fougueux et original anime un quartet, groupe soudé et créatif. Ses coauteurs sont Julien Touery au piano, Ivan Gélugne à la contrebasse, Sylvain Darrifourcq à la batterie. Leur nouveau disque fait avancer les choses du côté de l'énergie maîtrisée dans une esthétique du collage. Le CD est accompagné d'un DVD, captation d'un concert à Radio France qui permet de mesurer le chemin parcouru par le quartet.
Le réalisateur Damien Bertrand parle intelligemment de la musique : « Le titre de l'album, Original pimpant, a valeur de manifeste. Novatrice et alerte, intense et lyrique, maniant l'absurde et la parodie, la musique, déjà aboutie, du quartet est aussi riche de toutes les perspectives qu'elle ouvre à corps perdu. »
Rien n'exprime mieux que dans Le Bel à l'agonie l'art subtil et revigorant de ce quartet : détournant le prélude du troisième acte de Tristan et Isolde, de Wagner, par des dissonances, des chatoiements de timbres, des digressions inspirées, il donne par surprise de la magie aux instants. "
Michel Contat Mai 2009

:

"Dès les premières mesures du Sachator de Profundis, mélopée suspendue à laquelle tente bientôt de s'accrocher une rythmique improbable, nos oreilles sont armées pour accompagner ces 4 musiciens là hors des effets faciles, dans un parcours condensé (5 pièces pour 42 petites minutes) d'une richesse inouïe. Car une chose ( presque banale aujourd'hui) est de déjouer les codes ou de mulitiplier les références, une autre est d'imposer un langage et de donner sens à des propositions affluant de tous côtés.
Cette gageure, longuement travaillée sur scène depuis le premier CD du quartette en 2006 (déjà salué dans nos colonne pour se créativité et sa maturité) est aujourd'hui relevée par une plus grande rigueur de (dé)construction et une canalisation admirable de l'énergie et des moyens techniques époustouflants du jeune leader. Ses unissons finement ciselés, par exemple, avec le piano de Julien Touéry, incarnent la complicité qui les lie.
A aucun moment, du reste, l'esprit de recherche sonore et rythmique -parfois aux confins du jazz le plus free- ne prend le pas sur la logique propre à chaque pièce. Une telle maîtrise laisse pantois quand elle délivre, comme ici, d'aussi puissantes secousses expressives, du burlesque cinématographique et déjanté (Darwin à la montagne) à l'obscure clarté d'une rêverie inspirée par Wagner (Le bel à l'agonie). Que dire enfin de la construction implacable de Requiem Titanium, long crescendo dont le thème final libèrera en quelques hachures saisissantes, l'énergie accumulée. La paire Gélugne-Darrifourcq se hisse au niveau des meilleurs tandems et permet à la rythmique d'absorber ou de dynamiser (voire dynamiter) la posture plus expérimentale et plus abstraite du pianiste."

Vincent Cotro Mai 2009


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