Réservations:

Gillet Musique

03 24 33 05 27

à partir du 21 janvier

tarif plein : 13 €

adhérents CAJ : 10€

étudiants, - de 18ans,
demandeurs d'emploi : 6.50€

mardi  2 Février 2010

Auditorium ENMD 

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

  Eric Löhrer Quartet

Eric Löhrer : guitare
Jean-Charles Richard :
saxophone soprano
Eric Surmenian : contrebasse
Patrick Goraguer : batterie.

 

 

 

Musique et vidéo sur le myspace d'Eric Lohrer


lire la chronique sur Citizenjazz

le site d'Eric Löhrer

 


photo Marc Abel



20 ans après avoir signé un premier album qui laissait présager un futur prometteur suivi quelques années plus tard par un hommage à Thelonious Monk qui avait alors rendu la critique unanime, le guitariste nous revient en pleine forme, accompagné d’un quartet formé de Jean-Charles Richard au saxophone soprano, Eric Surmenian à la contrebasse et Patrick Goraguer à la batterie.
C’est tout en finesse que le quartet y délivre son expression, comme à la recherche de la note juste, se forgeant un chemin vers la spiritualité à travers un jazz aérien, un jazz qui réveille tous nos sens.
Petit à petit, la formation d’Eric Löhrer nous propose un éveil musical à l’aube d’un 21ème siècle qui nous rappelle que le jazz est une musique en perpétuelle évolution, une musique qu’il faut savoir apprivoiser aussi.
Retenue, lyrisme mais aussi présence, subtilité et passion, autant de qualificatifs qui s’apposent à la musique de nos quatre complices avec une évidence, celle d’avoir affaire à quatre musiciens qui interprètent avec corps et âme une musique écrite en partie par le leader.
Les atmosphères nuancées qu’Eric Löhrer développe sur son instrument encadrent à merveille le timbre doux de Jean-Charles Richard au saxophone soprano : ces deux musiciens qui semblent s’être trouvés et qui ne nous laisseront pas sur notre faim puisqu’ils savent nous offrir quelques belles envolées lyriques saisissantes !
La rythmique formée par Eric Surmenian et Patrick Goraguer construit sur chaque pièce un accompagnement des plus efficaces, transportant le quartet vers un équilibre et une cohésion parfaites au sein d’un répertoire original qui se referme sur une superbe reprise de John Coltrane.
Amateur de galettes épicées et d’horizons nouveaux à explorer, vous trouverez sûrement
dans le dernier opus d’Eric Löhrer une musique qui ravira votre curiosité et qui vous amènera peut-être à retrouver le guitariste à l'Auditorium de l'ENMD pour y écouter en public son quartet.

BIOGRAPHIE DES MUSICIENS :

Éric Löhrer : guitare
Eric Löhrer débute sa carrière parallèlement à ses études de philo. À 23 ans, il enregistre un premier disque en trio, aussitôt salué par la critique.
Il joue et enregistre alors avec ses propres groupes, Éric Löhrer Trio et Open Air, mais aussi par la suite avec Jean-Michel Pilc, Éric Lelann, Andy Emler, Éric Barret, Edouard Ferlet, Julien Lourau…, ou en solo acoustique (Evidence, 1998, consacré à la musique de Monk).
Ce parcours est ponctué de nombreuses et notables incursions dans d’autres domaines musicaux : rock avec le groupe Superphenix, chanson avec Jeanne Cherhal, Alain Chamfort ou Steve Nieve… Soul music avec Almo, musiques du monde avec Geoffrey Oryema, Mama Ohandja, l’Orchestre National de Barbès, Ibrahim Maalouf, Diogal…, musique contemporaine avec l’ensemble l’Itinéraire, ou encore avec l’inclassable collectif Olympic Gramofon.
Il s’est produit sur les plus grandes scènes parisiennes (Olympia, Zénith, Cigale, Grand Rex, Elysée Montmartre, Bataclan, New Morning, IRCAM,...) et françaises (Festivals de jazz de Vienne, Marciac, Antibes, Banlieues Bleues, JVC, Paris Jazz Festival, La Villette, Nice, Le Mans, Nevers, Rouen, Nancy, etc., mais aussi :
Vieilles Charrues, Nuits de Fourvières, Solidays, Paleo Festival, Francofolies, Bourges, etc.) Il a également beaucoup tourné à l’étranger (Montreux 2007, New Jazz Festival de Tokyo 2005, Russie, Equateur, Tunisie en 2005, Festival de
Montréal 2000/2004, Italie-Suisse en 2004, Festivals WOMAD en Sicile, Afrique du Sud, Singapour, Angleterre, États-unis (1999-2001), tournée en Allemagne en 2001, tournées au Moyen-Orient (pays du Golfe - Soudan) en 1996-1997, tournée en Roumanie en 1993, en Afrique de l’Ouest - Madagascar (1992), etc.
Le nouveau projet d’Éric Löhrer en quartet consacre son retour à la scène jazz, amorcé depuis 2004 avec sa participation au “Fire and Forget”, puis au “vs Rumbabierta” de Julien Lourau (3 albums, tournées en France et à l’étranger).

Actuellement, Eric Löhrer participe au projet "Omry" du saxophoniste Pierrick Pedron , à un duo avec Didier Malherbe, tourne et enregistre avec Rokia Traore, Ibrahim Maalouf ...
L'album Sélène Song, enregistré en quartet et paru en février 2008 a été salué par la critique.

Jean-Charles Richard : Sax Soprano

" Jean-Charles RICHARD a un immense talent et des possibilités infinies. Il sait jouer au saxophone soprano ce que je peux à peine imaginer… " Dave Liebman

De double formation classique et jazz au CNSM de Paris, Jean-Charles Richard est un musicien aventurier : adepte des extrêmes (il se consacre au soprano et au baryton), il est aussi à l’aise dans l’Orchestre de Paris que dans le big band de George Russell, aux côtés de Karlheinz Stockhausen qu’en duo avec le jongleur Jérôme Thomas, avec les DéSAXés qu’en trio avec Peter Herbert et Chris Culpo ou en duo improvisé avec Claudia Solal…
“Faces” (2006)son premier album, “Faces”, paru en 2006 chez Herrade/Fairplay-Anticraft a créé l’évènement (ffff Télérama, Choc du Mois Jazzman).

Eric Surménian : Contrebasse
De formation classique et jazz, lui aussi (premiers prix à Marseille et Amsterdam), Éric Surménian joue depuis le milieu des années 90 en France (Éric Barret, Olivier Ker Ourio, Serge Lazarevitch, Guillaume de Chassy… ), mais aussi en Belgique et aux Pays-Bas (Toots Thielmans, Diedrik Wissels, Ernst Reisinger… ) Il compose pour plusieurs formations, Paris Trio (G. De Chassy / Fredéric Jeanne), Surménian String Project (Jeffrey Bruinsma, violon, et Tom Van Lent, cello), ainsi que pour son nouveau projet pour cordes, voix et percussions (album paru en 2008).

Patrick Goraguer : Batterie
Batteur et pianiste brillant, Patrick Goraguer joue lui aussi dans plusieurs idiomes musicaux : jazz (Bill Evans, Jim Black, Chris Cheek, Stephane Furic, Edouard Ferlet, Chris Jennings...), mais aussi pop, world, chanson… (en vrac : Arthur H, Mamani Keita, Femi Kuti, Dimitri from Paris, Liz Mc Comb, Jane Birkin, Fabulous Troubadours, Bruno Maman…). Il a écrit des chansons pour Faudel (double disque d’or), composé de nombreuses musiques de film…


 


photo N Llinski

Discographie en leader :


ERIC LOHRER QUARTET
SELENE SONG (2008)

 


ERIC LOHRER
EVIDENCE (1997/2008)
MONK EN GUITARE ACOUSTIQUE SOLO


ERIC LOHRER TRIO
DANS LE BLEU (1992)

 


ERIC LOHRER TRIO (1989 )



La presse :

Eric Löhrer Quartet
Sélène Song (2008)

EXTRAITS DE PRESSE - MARS / AVRIL 2008


Télérama :
"Dans l'armée française des guitaristes (de Django à Sylvain Luc, on n'est pas des manches), Eric Löhrer est un voltigeur discret.
Né en 1965, il a publié à 23 ans un premier disque, salué par la critique. Puis il a attendu son heure. On le signalait dans des entreprises atypiques, comme Olympic Gramofon ou Open Air.
Il y a dix ans, on crut son heure venue avec un disque en solo tout à fait gonflé, sur des thèmes de Thelonious Monk.
Mais il prit encore son temps, officiant aussi dans la chanson, derrière Jeanne Cherhal, ou dans des groupes qui balancent du rock dans le jazz (Julien Lourau, par exemple, où il mit du feu).
Le voilà revenu en quartet tout à fait original, avec un saxophoniste, Jean-Charles Richard, dont on a signalé déjà l'excellence instrumentale proprement stupéfiante (ici au soprano), un contrebassiste dont on se souviendra, Eric Surmenian, à la justesse parfaite, et un batteur, Patrick Goraguer, qui a des délicatesses de pianiste.
La plupart des compositions sont d'Eric Löhrer, elles ont du corps, de la lumière aussi. Il y en a une de Jean- Charles Richard, Moons, qui irradie, une autre, de Thomas Bramerie, My love, qui vous pénètre sous la peau, et le disque se termine avec un India de John Coltrane qui emmène dans une Inde fantasmée.
Le tout comporte un sérieux danger : il peut intoxiquer. Sélène Song, qui donne son titre à l'album, s'insinue dans la mémoire comme un rêve persistant de bonheur d'enfance. "
Michel Contat

JazzMagazine :
"Entendre un groupe aussi soudé, après moins de deux ans d’existence et alors que ses membres ont chacun de nombreuses activités de leur côté, est rare. Il faut croire que le ciment qui s’est constitué entre eux, dès leur tournée initiale en Inde suivie de l’enregistrement du disque, est de bonne prise. Il leur permet de retrouver instantanément leurs marques et leur entente, même pour un soir isolé. La musique ? Lyrique avant tout, et c’est ce qui peut déranger certains car peu d’instrumentistes actuels osent un tel dépouillement mélodique.
Il faut dire qu’avec des sonorités telles que celle de Jean-Charles Richard et d’Eric Löhrer, on ferait tenir un morceau sur trois notes. Le guitariste, qu’on retrouve dans le circuit jazz avec un bonheur certain, est aussi loin de ce qu’il faisait jadis que des courants guitaristiques dominants d’aujourd’hui. Phrasé fluide, son très personnel, placement rythmique impressionnant…, il affiche une identité sereine, débarrassée des oripeaux de la virtuosité. Pour accompagner le duo soliste que Löhrer forme avec le soprano fluide et envoûtant de Jean-Charles Richard, deux rythmiciens en empathie totale avec eux : la basse d’Éric Surmenian possède la tranquille ampleur des grands et la batterie de Patrick Goraguer sait allier pertinence rythmique et attention à la mélodie.
Décidément difficile de ne pas apprécier ce quartet sur scène, même si on a pu le bouder sur disque.
"
Thierry Quénum

Jazzman :
“Une musique ambitieuse et raffinée, servie par des comparses soudés, attentifs, énergiques et inventifs.”
Félix Marciano

Guitarist Magazine :
"Les phrasés des saxophonistes ont souvent inspiré des guitaristes incontournables (John Abercrombie, Jimi Hendrix, Allan Holdsworth...). "Sélène Song" confirme la richesse et l'immense musicalité de cette approche, qui encourage l'articulation propre aux cordes à se rapprocher du souffle et de la voix.(...)
"Sélène song" distille un jazz élégant et adulte, débarrassé de tout a priori.
Ce disque se savoure comme un vin complexe parvenu patiemment à maturité."
Olivier Bride

Open Mag :
“Seul un leader d'exception entouré d'instrumentistes aussi virtuoses pouvait produire une musique aussi complexe tout en gardant une souplesse absolue.
Le guitariste nous plonge dans un univers aussi simple et aussi élaboré que le meilleur roman policier. On suit les morceaux avec avidité comme une intrigue passionnante.
Difficile de décrocher des compositions, stimulées par le drumming rigoureux et subtil de Patrick Goraguer, la contrebasse profonde en quintes d'Eric Surmenian, et la sonorité ahurissante de clarté des saxophones du jeune Jean-Charles Richard, qu'on peut déjà compter parmi le gratin des souffleurs du vieux continent."
Bruno Pfeiffer

Culture Jazz :
“Une réussite évidente, jamais tape-à-l'œil... Eric Löhrer dispose d’une formation parfaitement équilibrée et de solistes à la créativité sans faille. Il privilégie la cohérence de la musique en évitant consciencieusement les dérives des prouesses techniques superficielles... “
Thierry Giard


Citizen Jazz :
"Sélène Song plaira à tout amateur de jazz spirituel, fait de tournures recherchées et de lignes subtiles, de développements sophistiqués sur une rythmique lumineuse...”
Bob Hatteau



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