Réservations:

Music Leader Charleville

03 24 33 05 27

à partir du 30 septembre

tarif plein : 14 €

adhérents CAJ : 11 €

étudiants, - de 18ans,
demandeurs d'emploi : 7 €

Mardi 11 octobre 2011
20h30

Auditorium CRD
Rue Mme de Sévigné
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

PASCAL SCHUMACHER QUARTET


photo Boris Brauer

Pascal Schumacher : vibraphone

Franz Von Chossy : piano

Christophe Devisscher : contrebasse

Jens Düppe : batterie

 

vidéo " making of " bang my can

 

le site de Pascal Schumacher

 

 

PASCAL SCHUMACHER QUARTET

( Luxembourg / Allemagne )

 

A peine trentenaire et déjà fort d’une incroyable carrière au Benelux, le vibraphoniste luxembourgeois Pascal Schumacher compte parmi les plus belles révélations du jazz européen. Au sein de son quartet (5 albums déja !), ou en duo avec le pianiste Jef Neve (avec qui il a enregistré l’album "Face To Face" en 2010), il développe un répertoire d’un lyrisme et d’une modernité qui séduisent immédiatement.
 « De formation classique (il est passé par la fameuse classe de percussions du Conservatoire de Strasbourg), le Luxembourgeois Pascal Schumacher sait faire sonner l’instrument à sa manière, en tirant le meilleur parti de cette vibration caractéristique, de ce halo de mystère scintillant qui nimbe chaque tintement des mailloches sur les lames métalliques. Tout en s’inscrivant dans la lignée de Gary Burton, il a aussi su développer une musique personnelle et originale, grâce à un quartet particulièrement soudé.
Les enregistrements  du quartet  témoignent  d’une esthétique très contemporaine, qui doit autant au minimalisme répétitif de Steve Reich (dont Schumacher a interprété les œuvres par le passé) qu’à une certaine pop d’aujourd’hui…  Bien qu’il n’y ait pas de chanteur et que la quasi-totalité du répertoire soit signée des différents membres du groupe, il y a là quelque chose qui fait parfois songer à Radiohead : une certaine mélancolie assumée sur fond de rythmiques obsédantes, plus binaires que swinguantes, mais non moins complexes, et aussi un même intérêt pour les musiques électroniques créatives, dont les musiciens (et en particulier le batteur) parviennent habilement à reproduire les effets avec des moyens essentiellement acoustiques.
 

Pascal Schumacher animera une masterclasse à destination des élèves la  classe de percussions du CRD le samedi 15 octobre

BIOGRAPHIE :


Pascal Schumacher est né dans le Grand-Duché de Luxembourg, il vit et travaille actuellement au Luxembourg et à Bruxelles. Représentant confirmé de la nouvelle génération de musiciens de jazz et détenteur d'une maitrise en musicologie de la "Marc Bloch" Université de Strasbourg (F) et en jazz au Koninklijk Conservatorium de La Haye (NL).

Vibraphoniste, compositeur et chef d'orchestre de son propre quartet. Il s'entoure de grands talents, le pianiste allemand Franz von Chossy et avec l'excellente section rythmique composée du contrebassiste belge Christophe Devisscher et du batteur allemand Jens Düppe. L'orchestre s'est produit sur les 5 continents et dans de nombreux payspour de milliers de personnes. Le quartet a sorti trois albums pour le label IGLOO: Change Of The Moon (2004), Personal Legend (2005), et Silbergrau (2007).

En avril 2009, le quatrième album du quartet," Here We Gong" est sorti sur le prestigieux label Enja Records de Munich.
Pascal Schumacher se produit aussi en duo avec le pianiste Jef Neve (Universal Music Artiste) , avec qui il a enregistré " Face to Face" pour Enja Records
Jef était, jusqu'à Juin 2008, membre du Pascal Schumacher quartet et a largement contribué au succès de la bande.
Le nouvel album du quartet " Bang My Can", est sorti au printemps 2011, toujours pour Enja Records

En août 2004, Le Pascal Schumacher Quartet remporte le Premier Prix ainsi que le Prix du Public au célèbre Tremplin Jazz d'Avignon(F) et en novembre 2005, il remporte le Django d'Or dans la catégorie «Nouveaux Talents». En Février 2006, Personal Légend a été choisi comme "Disque du jour" sur TSF, la station de radio jazz française.

L'Album "Silbergrau" a été élu Best Jazz record de Belgique de l'année 2007 par Knack, Magazine culturel. En Décembre 2007 Pascal a été nominé au Django d'Or européen.

Pascal Schumacher la été sélectionné pour la période 2009-2010 comme "Rising Stars", programme organisé par la European Concert Hall Organisation (ECHO) regroupant les salles de concert les plus célèbres en Europe.

source : Igloo Records

 

 

DISCOGRAPHIE :
 

Pascal Schumacher Quartet : "Bang My Can"

Enja Records, Munich (2011)

Pascal Schumacher (vib, glockenspiel), Franz von Chossy (p), Christophe Devisscher (b, gong), Jens Düppe (dms, gong et glockenspiel).

vidéo " making of " bang my can

Tout musicien doit se détacher un jour des traditions et des habitudes, quand il veut risquer le pas de franchir la frontière du connu. Pascal Schumacher le fait de manière énergique et avec volupté. Il a choisi le chemin difficile de l’artiste inventif, qui ne cède pas à la facilité des sonorités modernes et de la technique de studio. Au contraire, il travaille et pondère lui-même ses sonorités, défie la musique et se bat avec elle. Au sens littéral, il est donc plus puriste que d’autres qui s’inclinent devant le passé. Il se concentre sur son instrument dont il arrache des sons originaux, sans avoir recours à l’aide des héros.
Le vibraphone complique encore cette tâche. Certes, sa sonorité est exotique, mais n’étant pas très souple, elle est souvent associée au divertissement par la mémoire collective. Breveté dans son utilisation comme sonnerie, il appartient à la famille des instruments à percussion et il est fréquemment perçu comme une possibilité parmi d’autres de tambourinage. Quelques légendes lui ont conféré un certain caractère jusqu’à présent et ont dicté définitivement un peu de swing, du bop, une pincée de modern-jazz et une dose de salsa. C’est un instrument qui est maintenant bien accepté, mais on ne trouve qu’une petite poignée de musiciens qui, à titre de compositeurs, stylistes et visionnaires du vibraphone, ont laissé des traces manifestes dans l’univers du jazz

Pour Pascal Schumacher c’est un défi. Le jeune Luxembourgeois prétend non seulement s’affirmer au milieu du mélange des références hétérogènes, mais veut aussi apposer ses marques. Son mélange musical est marquant, son style varie du post-romantique à l’emphase actuelle. Les expressions sonores de son instrument se rapprochent d’une part au style funky discret du Fender Rhodes, d’autre part elles rappellent le steel-drum. Parfois elles expriment même l’élégie de l’orgue, ou bien c’est aussi une richesse sonore qui apparaît. Pour les compléter, l’énergie du quartet est bien présente, elle induit un potentiel de créativité complémentaire.
Le résultat est considérable : morceau après morceau, "Bang My Can" grandit en une épopée sans mots et jongle avec la structure ainsi que la dissociation. La musique surgit tout en produisant un effet organique et énergique. Elle joue avec le passé, est enracinée dans le présent avec force et emphase et se base sur une tenue de jeu qui est empreinte du jazz de chambre des années quatre-vingt, du rock des années quatrevingt- dix et de la sincérité du présent. Pascal Schumacher est donc définitivement en train de sortir des sentiers battus avec une équipe formida ble à ses côtés, un répertoire compact et reconnaissable sans oublier son idée personnelle du son et suffisamment de sérieux, pour ne pas perdre l’humour dans les détails – vibes with attitude, à l’air du temps. (Ralf Dombrowski)

source : Enja Rcords

 

Pascal Schumacher & Jef Neve: "Face To Face"

Enja / Harmonia Mundi (2010)

Pascal Schumacher (vib, glockenspiel),Jef Neve (piano)



Le vibraphoniste Pascal Schumacher et le pianiste Jef Neve sont deux grands noms de la scène jazz en Belgique et, depuis mai 2003, ils ont produit ensemble, en quartet, trois magnifiques albums en studio et tourné un peu partout sur la planète (confer le DVD Live In Australia enregistré au Festival de Jazz International de Melbourne). Toutefois, depuis 2004, ils avaient fait le projet d’enregistrer en duo, un pari difficile compte tenu de la combinaison de deux instruments pas si faciles à apparier. Le résultat est tout simplement époustouflant. Les deux musiciens ont créé une musique de chambre originale, aérienne et raffinée dont les relations avec le jazz, fut-il européen, sont ténues. Les influences ne manquent pourtant pas : en écoutant Face To Face, on pense à Claude Debussy et à Erik Satie mais aussi, bien sûr, à Keith Jarrett et à Gary Burton dans leurs œuvres les plus intimistes. Le bien nommé Wonderworld qui ouvre le répertoire mettra tout le monde d’accord : le duo a ouvert la porte sur un autre monde où parties écrites et improvisées s’entremêlent dans un tableau sonore impressionniste. Le pianiste déroule ses notes avec une expressivité hors du commun tandis que les lames qui résonnent évoquent les cristaux de glace, les carillons de fête et, au-delà, un univers enchanté propice à la rêverie. Les deux funambules se croisent perpétuellement sans se gêner : ils jouent chacun entre les notes de l’autre, mariant les timbres et fabriquant une dentelle sonore d’une intrigante légèreté. On a parfois l’impression que la musique est vivante, qu’elle pulse en flux et reflux, jouant et déjouant des notes assorties dans leur intime complicité. Les superbes mélodies originales, composées par Neve ou Schumacher, sont porteuses d’images. D’ailleurs, comme le souligne Matthias Naske, Directeur général de la Philarmonie Luxembourg et auteur des notes de pochette, la musique de film tient une place spéciale dans le cœur de ces deux artistes. Mais si bande sonore il y a, c’est celle d’un film fantastique et poétique où la fée Clochette, lutins, et autres elfes coexistent dans un bois enchanté aux couleurs multicolores. Dreamlike Space ou Araignée, par exemple, auraient parfaitement illustré la longue traversée du Pôle Express ou les mondes imaginaires de Narnia. Quant à l’unique reprise, Cirrus de Bobby Hutcherson (extrait de l’album éponyme paru chez Blue Note en 1974), cette nouvelle version captive par son lumineux interplay entre les deux instrumentistes. Tout ça pour dire qu’on est ici bien loin de la virtuosité gratuite de deux techniciens hors pairs mais tout près d’une osmose réussie entre deux visions dépassant allégrement les frontières stylistiques.

source : dragonjazz



 

Pascal Schumacher Quartet :" Here we Gong"

Enja Records, Munich (2009)

Pascal Schumacher (vib, glockenspiel), Franz von Chossy (p), Christophe Devisscher (b, gong), Jens Düppe (dms, gong et glockenspiel).

Ils ne sont guère nombreux, sur la scène actuelle, les musiciens qui s’attèlent à renouveler l’esthétique du vibraphone, que beaucoup associent encore à des ambiances d’ascenseur ou de salle d’attente. De formation classique (il est passé par la fameuse classe de percussions du Conservatoire de Strasbourg), le Luxembourgeois Pascal Schumacher sait faire sonner l’instrument à sa manière, en tirant le meilleur parti de cette vibration caractéristique, de ce halo de mystère scintillant qui nimbe chaque tintement des mailloches sur les lames métalliques. Tout en s’inscrivant dans la lignée de Gary Burton, il a aussi su développer une musique personnelle et originale, grâce à un quartet particulièrement soudé. « Here We Gong » témoigne d’une esthétique très contemporaine, qui doit autant au minimalisme répétitif de Steve Reich (dont Schumacher a interprété les œuvres par le passé) qu’à une certaine pop d’aujourd’hui (on relève ainsi une reprise du groupe écossais Travis). Bien qu’il n’y ait pas de chanteur et que la quasi-totalité du répertoire soit signée des différents membres du groupe, il y a là quelque chose qui fait parfois songer à Radiohead : une certaine mélancolie assumée sur fond de rythmiques obsédantes, plus binaires que swinguantes, mais non moins complexes ; et aussi un même intérêt pour les musiques électroniques créatives, dont les musiciens (et en particulier le batteur) parviennent habilement à reproduire les effets avec des moyens essentiellement acoustiques. Ajoutez à cela une production très soignée et un bel équilibre entre densité et espace, et vous obtenez un album pop-jazz original qui a tout pour plaire.

Pascal Rozat Dernières nouvelles du Jazz

Pascal Schumacher Quartet : "Silbergrau"

Igloo Records, Bruxelles (2007 )

Pascal Schumacher (vib), Christophe Devischer (b), Jens Düppe(dm), Jef Neve (p)

En quatre années seulement, le quartette du jeune et talentueux vibraphoniste luxembourgeois Pascal Schumacher, résidant à Bruxelles, signe avec „Silbergrau" son troisième opus pour le label IGLOO.
Entouré du prodigieux pianiste belge Jef Neve, éruptif poète du clavier et d'une solide section rythmique qui passe pour l'une des meilleures à l'échelle européenne, Pascal Schumacher a connu un parcours impressionnant, accumulant de fulgurantes réussites: Premier Prix et Prix du Public au Tremplin Jazz d'Avignon, Django d'Or...
En plus, la grande qualité et forte personnalité de son discours musical ainsi que son sens de la collectivité lui ont valu d'être applaudi sur les scènes du monde entier (Australie, Afrique du Sud, Vietnam, France, Allemagne, Portugal, Grèce, Benelux...)
Du jazz moderne acoustique en perspective: rengaines, mélodies tristes, mélodies gaies, vagues mélancoliques, la musique étant respectivement haletante, douce ou violente...

Source : Igloo Records

lire la chronique de "Silverbrau" sur Citizenjazz



 

Pascal Schumacher Quartet :" Personal Legend "

Igloo Records, Bruxelles (2006)

Pascal Schumacher (vib), Christophe Devischer (b), Teun Verbruggen (dm), Jef Neve (p)

Après son premier opus Change Of The Moon sorti en 2003, le quartet de Pascal Schumacher a beaucoup tourné, de la Belgique à l’Afrique du Sud en passant par le Portugal et la France où il a eu l’insigne honneur de décrocher en 2004, chose rare, à la fois le Premier Prix et le Prix du Public au Tremplin du festival de Jazz d'Avignon (où s'illustra quelques années auparavant le combo d’Alexi Tuomarila dont le bassiste Christophe Dervisscher et le batteur Teun Verbruggen font aussi partie du groupe de Schumacher). Depuis, le vibraphoniste luxembourgeois a encore créé la surprise en remportant les dixièmes Django d’or belges 2005 dans la catégorie « nouveau talent ». Personal Legend témoigne de l’évolution du quartet et va vous surprendre par sa flamme et sa maturité. Constitué pour la majorité de compositions originales, le recueil du nouvel album est plus énergique que le précédent, privilégiant les interplays fougueux entre le vibraphone arborescent du leader et le piano tétanisé de Jef Neve. Kitchen Story, écrit par Schumacher, est une composition emblématique des qualités du quartet : improvisations collectives audacieuses, mélange singulier des tonalités, swing et souvenirs des structures de la musique classique contemporaine, slalom entre mélodies chantantes et accélérations brutales, dérapages hors pistes et ambiances soyeuses font bouger constamment cette musique, forçant l’auditeur à rester attentif. Flim Music, cette fois pourtant composé par le pianiste, témoigne de la même approche et confirme que les deux hommes sont en phase sur ce que doit être leur musique frappée des sceaux de la créativité, de l'échange, du dynamisme et d’un esthétisme qui n’exclut pas pour autant l’accessibilité. La rythmique carrément explosive se joue des tempo et des métriques, se libérant sans retenue dans sa volonté de souligner les émois des solistes, le bassiste contribuant au répertoire par une composition pétrie d’un jazz bop moderne et swinguant (Quartz) et par une ballade lyrique mettant en exergue son jeu de basse souple entrelacé dans les notes cristallines du piano et du vibraphone. Les deux seules plages qui ne sont pas dues à la plume d’un des membres du quartet sont le très fréquenté You & The Night & The Music rendu ici d’une façon vivante et originale et le moins connu Los Dos Lorettas de Mike Mainieri, un thème atmosphérique très prenant interprété avec une grande sensibilité. Personal Legend engendre un indéniable attrait et son auteur, à deux ou à quatre mailloches, s’impose comme un nouveau styliste du vibraphone moderne déjà doté d’un jeu immédiatement reconnaissable. Si vous cherchez un cadeau intelligent à offrir pour les fêtes, optez sans réserve pour ce disque là !
Source : Igloo Records

 

Pascal Schumacher Quartet :"Change of the Moon"

Igloo Records, Bruxelles (2003)

Pascal Schumacher (vib), Christophe Devischer (b), Teun Verbruggen (dm), Jef Neve (p)

Le vibraphone est un instrument finalement assez peu représenté dans le jazz européen mais la petite Belgique compte quand même quelques spécialistes de l’instrument avec Sadi, Guy Cabay et plus récemment, Jan De Haas. Le Luxembourgeois Pascal Schumacher appartient à la nouvelle génération des vibraphonistes et son disque, enregistré en quartet et dédié à Guy Cabay qui fut son professeur de conservatoire, donne un bel aperçu de son talent. Difficile de le rattacher à un courant musical ou à un artiste spécifique tant sa sonorité et son jeu apparaissent frais et modernes. Même le standard Summertime de Gershwin, la seule composition du disque qui ne soit pas originale, est doté d’un arrangement si singulier qu’on ne se lasse pas de réécouter cette rengaine mille fois entendue. On appréciera particulièrement Change Of The Moon qui s’étale telle une longue vague mélancolique et Colours, plus dynamique avec sa petite mélodie et son superbe solo de piano joué par le jeune Jef Neve déjà fort apprécié récemment au sein du quartet de Frédéric Delplancq. L’entente entre le leader et le pianiste est jubilatoire sur Blues For Mister P.S. et Satieologie démontre que Schumacher est aussi un habile compositeur. Le leader ne cherche jamais à en faire trop, préférant de loin jouer la phrase idéale ou la note juste ou encore ornementer la mélodie voire le rythme avec des effets percussifs et des timbres spécifiques qui peuvent aussi bien évoquer une cloche qu’un carillon, ce qu’un vibraphone peut faire à merveille si l’on sait s’en servir. Christophe Devisscher à la basse et Teun Verbruggen à la batterie, qui jouent ensemble dans le quartet d’Alexi Tuomarila, composent une rythmique dynamique et créative parfois très présente quand c’est nécessaire (Chucho’s Groove). Finalement, chaque titre a ses qualités et l’auditeur pourra choisir le morceau qu’il préfère en fonction de son état d’esprit : la musique est bonne et il y en a dans ce compact pour tous les goûts.

Source : Igloo Records

 

 

 

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