Réservations:

Gillet Musique

03 24 33 05 27

à partir du 26 février

Tarif plein : 13€
Adhérents CAJ : 10€
Etudiants,
demandeurs d'emploi,
-18 ans :
6.50€

Mardi 11 Mars 2008

Auditorium ENMD

CHARLEVILLE-MEZIERES

Pierrick Pedron Quartet

Pierrick Pedron :
saxophone alto
Laurent Coq :
piano
Franck Agulhon :
batterie
Vincent Artaud :
contrebasse

écoutez des extraits musicaux sur
myspace Pierrick Pedron

le site de Pierrick Pedron

 


photo Guy Vivien

le site de Laurent Coq

le site de Franck Agulhon

myspace Vincent Artaud

C'est un véritable succès que Pierrick Pedron a connu avec la sortie de "Deep in a Dream" en septembre 2006.
Meilleur disque et meilleur artiste de l'année 2006 pour l'Académie du Jazz, CHOC Jazzman de l'année, nommé aux victoires du Jazz 2007 dans la catégorie révélations, 4 étoiles dans Downbeat, c'est aussi et surtout par la scène que cet incroyable saxophoniste s'est imposé comme un incontournable de la scène française. Tout comme le quartet qu'il dirige avec brio, surprenant de complicité, instinctif et fougueux. Avec plus de 50 concerts, autour de ce répertoire, Pierrick Pedron prépare, pour le dernier trimestre 2008, un nouvel album. En attendant, il est urgent de le découvrir sur scène...

Pierrick Pedron : la bio...

Dix années après avoir débuté le saxophone dans sa Bretagne natale et fait ses classes dans les bals populaires, Pierrick Pédron découvre le monde du jazz à l’âge de 16 ans. Il intègre le CIM deux ans plus tard et participe à de nombreux projets Funk, Rythm’n Blues (Sinclair / Juan Rozoff…)
Il fait ses premiers enregistrements en Sideman aux côtés entre autre de Magik Malik en 1994 et 1995. Lauréat du Concours de la Défense en 1996 au sein de la formation « Artaud / Blanchet », il poursuit ses expériences dans le cadre des « Nuits blanches » du Petit Opportun (terreau de la nouvelle génération Jazz parisienne – Trotignon – Témime…), « Douzetet de Sax » avec Lionel Belmondo et François Théberge, concerts avec Alain Jean Marie, et un album de Ernie Hammes (Bob Mintzer, Lew Solof) qui le transporte à NY où il restera plusieurs mois afin de jouer dans les clubs de la capitale du Jazz et de rencontrer les Jazzmen américains …
C’est en 2000 que Pierrick Pédron, de retour en France, enregistre son Premier album : « Cherokee » avec Baptiste Trotignon, Vincent Artaud et Franck Agulhon. Choisi par Selmer en 2001 pour concevoir le nouveau saxophone Alto « Référence », Pierrick Pédron lance simultanément son quartet, se produit avec Michel Graillier en duo, et joue régulièrement avec les frères Belmondo...
Passionné par la musique de Charlie Parker, il multiplie les collaborations avant de sortir en 2004 : « Classical Faces » en Sextet. Accompagné de Pierre de Bethmann, Magik Malik, Franck Agulhon, Thomas Savy et Vincent Artaud, il nous dévoile une nouvelle facette de sa personnalité musicale. A mi-chemin entre un Jazz Hard-Bop et fusion, Pierrick fait parler de lui. Un disque d’émoi Jazz Magazine, le Prix Charles Cros, un must TSF, trois clés Télérame sont autant de récompenses à porter au talent de ce saxophoniste, remarqué par Jazzman comme l’un de ses 120 Nouveaux Talents.
Agnès Varda choisi d’ailleurs le titre « 117 » pour la sortie du Coffret Agnès Varda -Cléo de 5 à 7, Daguerréotypes.
Comme le dira Pascal Anquetil à juste titre à propos de Classical Faces : « ll est dans le jeu d’un musicien quatre caractéristiques qui permettent de savoir très vite si on a affaire à un authentique jazzman et non pas à un exécutant plus ou moins habile qui récite à vive allure un discours hyper technisé mais vide de sens et de nécessité. D’abord il y a ce que les Américains appellent le « time » (cette justesse irréfutable de la mise en place), puis le phrasé (l’art de donner un accent personnel à son jeu), ensuite la respiration (cette façon naturelle de « ventiler » la musique et de la faire vivre entre les notes) et, enfin, sans doute la qualité la plus importante et la plus difficile à trouver : le son. Cette griffe immédiatement identifiable est aussi ce qui donne à l’artiste la liberté de voler et d’explorer la musique plus loin, plus haut. Pas de doute, une seule écoute de cet album suffit à s’en convaincre, Pierrick Pedron répond à ces quatre critères et s’affirme d’emblée comme un magnifique saxophoniste et un compositeur inspiré. »

Toujours à la recherche de nouvelles collaborations, on le voit apparaître au sein du Paris Jazz Big Band ou encore aux côtés du Septette de Jacques Vidal (Simon Goubert, Manuel Rocheman, Eric Barret, Glenn Ferris…). Il est invité sur le dernier album de Gordon Beck, continue à se produire auprès de Magic Malik ou Charlier & Sourisse…
EN 2004 il participe au festival de Marciac comme 1er alto du Big Band de Wynton Marsalis qui l’a remarqué pour ses qualités de soliste.
Fin 2005, il murit un projet d’envergure, à la hauteur de ses ambitions. Enregistrer un Disque aux côtés de Mulgrew Miller, Lewis Nash (deux monstres du Jazz Outre Atlantique) et le contrebassiste français Thomas Bramerie. « Deep in a Dream » enregistré à New-York / Brooklyn par Joe Marciano -sortie Octobre 2006 - est un opus d’une rare pureté, où le profond respect de Pierrick pour le Jazz se mêle au talent rare d’un instrumentiste d’exception.
Bien plus qu’une révélation, cet album est celui de la maturité pour un saxophoniste dont on n'a pas fini d’entendre parler
.

bios de Laurent Coq, Franck Agulhon et Vincent Artaud sur le site de Pierrick Pedron

 

Pierrick Pedron : la presse...

"Ce qui fait toute la différence entre Pierrick Pedron et nombre de ses confrères réside dans le supplément d'âme qui rend un musicien indispensable."
Alain Tercinet-Jazzman

"Pedron? Comme un poinçon d'orfèvre dans la nature de l'intervention, la précision des enchainements. Une façon unique de faire tourner ou ralentir les aiguilles au tempo juste."
Robert Latxaque-Jazzmagazine

"Ce quartet assemble une collection de swing et de scintillements comme aucune autre formation bop ne l'avait fait depuis le début du 21ème siècle."
Downbeat

" Il fallait oser. Même si Pierrick Pedron a rodé son saxophone de bals bretons en études musicales, de ralliement à la diaspora des jazzmen français (Baptiste Trotignon, les frères Belmondo ou Magic Malik) en aventures périphériques (accompagnateur de Sinclair et de la mouvance funk hexagonale), il lui a fallu affronter sa propre ambition d’enregistrer à Brooklyn, et en compagnie de ces artistes américains prompts à l’ironie, voire à la condescendance. Après tout, le pianiste Mulgrew Miller a accompagné Tony Williams, et la batterie de Lewis Nash s’est frottée à la pyrotechnie de McCoy Tyner. Autant dire que dans ce contexte, Pedron a dû offrir davantage qu’une technique irréprochable : il faut savoir raconter de belles histoires grâce à son instrument, mais dans le tempo encore, et en laissant les autres apporter leur contribution au conte de fées. C’est sans nul doute cette volonté affirmée de réaliser un rêve d’enfant qui donne à Deep in a dream à la fois un caractère d’urgence et de fièvre (le disque fut enregistré en deux jours), et de fluidité sereine.
Ecouter l’introduction en solo absolu de You are laughing to me (Irving Berlin), c’est instantanément comprendre à quel point certains êtres humains peuvent faire du mal, et combien la musique peut cautériser les plaies."
Christian Larrède Les Inrocks.com

 
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