|
Jeudi 9 octobre
20h30
Auditorium CRD
Olivier Bogé Quartet
Olivier Bogé : saxophone, guitare
Tony Paeleman : piano
Karl Jannuska : batterie
Nicolas Moreaux : contrebasse
Plus d'infos :
|
A à peine 30 ans, Olivier Bogé a déjà participé à un grand nombre de concerts ou d’enregistrements avec des musiciens aussi prestigieux que Tigran Hamasyan, Bill McHenry, Jeff Ballard, Baptiste Trotignon, Stephane Belmondo, Rick Margitza, Andre Ceccarelli, ...
Après des études de piano classique jusqu'à 18 ans au Conservatoire de Toulon, il décide de se consacrer au saxophone, n’abandonnant pas le piano pour autant.
Son premier disque, paru sur le label Fresh Sound New Talent en Mars 2012 avec son groupe «Imaginary Traveler», composé de Tony Paeleman au piano et Fender Rhodes, Pierre Perchaud à la guitare, Nicolas Moreaux à la contrebasse et Karl Jannuska à la batterie, est unanimement salué par la critique en France comme à l’étranger.
Sa musique est constituée essentiellement de compositions personnelles. Ses influences sont nombreuses et sont le reflet de ses goûts, tant dans le domaine du jazz que dans la musique classique, folk ou rock.
Il participe à l'automne 2012 à "Fall Somewhere", enregistrement du groupe du contrebassiste Nicolas Moreaux avec le saxophoniste américain Bill McHenry, disque qui a remporté le Grand prix du disque Charles Cros 2013.
Il enregistre en Janvier 2013, à New York, un album intitulé "The World Begins Today", publié sur le très prestigieux label Naïve, en compagnie de musiciens parmi les plus importants du jazz contemporain, qui sont aussi pour lui des compagnons de vie, des frères, participant intégralement à son intimité musicale, depuis des années : Tigran Hamasyan, Sam Minaie et Jeff Ballard.
Ce disque est déjà unanimement acclamé par la presse : FFFF Télérama, Sélection des 25 meilleurs disques de l’année par l’Express, coup de coeur d’Alex Dutilh ( France Musique ), coup de coeur Libération, Disque du jour TSF, Séléction Jazz News, Top 5 Mezzo de Décembre,....
En juillet 2014, enregistrement d'un nouveau cd , sur lequel Olivier joue saxophone, guitare et piano, avec Karl Jannuska à la batterie et Nicolas Moreaux à la contrebasse.
Sur scène, Olivier Bogé se produit régulièrement avec les pianistes Baptiste Trotignon, Thomas Enhco, Tony Paeleman, et Tigran Hamasyan.
FFFF Télérama : « Belle réussite pour le deuxième album d’un musicien qu’on ne perdra plus de vue. »
L'Express : « Confirmant la splendeur de son écriture, le jeune saxophoniste alto non seulement magnifie les talents de ses partenaires mais surtout ne cache rien du lyrisme sublime qui l'habite. »
|
|
Théâtre
de Charleville-Mézières
ORCHESTRE TORTILLER
"Janis The Pearl"
Franck Tortiller :
vibraphone, composition, arrangements
Jacques Mahieux : chant
Patrice Héral :
batterie, effets electroniques
Yves Torchinsky :
basse, contrebasse
Matthieu Vial-Collet : guitare
Alex Hérichon : trompette, bugle
Jean Gobinet : trompette, bugle
Anthony Caillet : euphonium
Jean-Louis Pommier : trombone
Première partie :
MANU PEKAR QUARTET
Manu Pekar : guitare
Damien Prud’homme : saxophones
Gauthier Laurent : contrebasse
Christian Mariotto : batterie
en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières
Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50
plus d'infos :
|
Orchestre Franck Tortiller
"Janis The Pearl"
Après avoir, en tant que directeur de l’O.N.J., rendu un hommage à Led Zeppelin ( gros succès à Charleville en 2006 ), Frank Tortiller, vibraphoniste, compositeur, s’est attaché à montrer toutes les influences émaillant la musique de Janis Joplin : le blues, mais aussi le rhythm ’n’ blues, le jazz, le rock.
Il a voulu recréer l’esprit de cette musique sans la pasticher. Un quatuor de cuivres et différents dispositifs électroniques révèlent dans cette musique des horizons insoupçonnés. Et comme au chant c’est un batteur mélodiste qui officie, Jacques Mahieux, voilà donc un orchestre atypique pour une artiste hors norme.
Loin de l’imitation tendancieuse parfois qualifiée de « facile » que suscitent les hommages, le vibraphoniste concocte une création avec des arrangements de standards connus tels que Mercedes Benz, Move Over, Kosmic Blues, Half Moon... et des compositions originales qui témoignent de l’esprit musical de cette époque, durant laquelle cette chanteuse hors norme imposa sa marque de talent au devant de la scène américaine.
Pour s’approprier le plus justement possible la force musicale, poétique et l’esprit libertaire qui composent les chansons de Joplin, Tortiller réunit un ensemble de dix musiciens toujours loin des schémas instrumentaux des big band, donc sans saxophonistes pour l’occasion, avec un chanteur (et non une chanteuse comme on le voit souvent dans le jazz)
L’instrumentation et les personnalités musicales choisies lui permettent de développer différentes couleurs. Le quatuor de cuivres donne le son soul, rhythm & blues et met en évidence les parties chantées avec une grande aisance par Mahieux, qui a le blues dans la peau. La rythmique avec une guitare aux effets électroniques et aux improvisations fulgurantes permet à l’auditeur de s’immerger dans un univers pop, jazz, blues et folk.
Première partie :
Manu Pekar Quartet
Manu Pekar : guitare
Damien Prud’homme : saxophones
Gauthier Laurent : contrebasse
Christian Mariotto : batterie
Ancien membre de NPTOLQSIVRT, le guitariste et compositeur français Manu Pekar a su s'entourer de la crème des musiciens de jazz pour son premier opus, "Et Après ?". En compagnie de Damien Prud'homme (Saxophone), Gautier Laurent (Contrebasse) et Christian Mariotto (Batterie), notre homme présente une musique inventive et énergique, puisant aux racines du blues et du rock, comme de l'improvisation contemporaine. Bien que rendant hommage aux maîtres Led Zeppelin, Neil Young et Weather Report , les neuf compositions de l'album, publié en l'an 2013, n'en restent pas moins authentiquement neuves, évocatrices de la culture urbaine de notre époque, mêlant groove et émotion.
"...Une formation sans failles au service d’une musique travaillée, énergique et généreuse où chacun s’exprime avec beaucoup de sincérité. Les connaisseurs apprécieront bien évidemment et particulièrement le jeu et la sonorité du guitariste." Culture Jazz
" En attendant la SMAC"
Ce concert de Manu Pekar vous est proposé dans le cadre des actions de préfiguration d'une Scène de Musiques Actuelles
portée par la Communauté d'agglomération Charleville-Mézières / Sedan avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et la Région Champagne-Ardenne.
|
photo Tina Mérandon
Manu Pekar. photo Philippe Matsas
|
Samedi 13 Décembre
Auditorium CRD
Concert de fin de résidence :
Big-Band du CRD
dirigé par
Gerardo di Giusto
invite
Minino Garay
Gerardo di Giusto
Minino Garay
Duo
plus d'infos :
|
Concert de fin de résidence
Big-Band du CRD
dirigé par
Gerardo di Giusto
invite
Minino Garay
Depuis 2011, le pianiste argentin Gerardo di Giusto est en résidence auprès du Big-Band du CRD. Membre fondateur de Cordoba Reunion et de Gaïa Cuatro, il est aussi reconnu pour son travail de compositeur.
Ces deux années d'un travail intense auront permis aux musiciens du CRD de se familiariser avec les rythmes particuliers venus de l'Argentine et les superbes arrangements de Gerardo dont les qualités de compositeur sont encore une fois évidentes dans le contexte du Big-Band : ainsi certaines de ses compositions, que l'on connaissait enregistrées en solo, en quartet avec Gaïa Cuatro, avec orchestre à cordes ( Camerata ambigua ), prennent ici une nouvelle couleur. Partenaire régulier de Gerardo di Giusto, Minino Garay a de son côté animé une masterclasse avec les élèves de la classe de percussions du CRD. Il sera donc l'invité d'honneur de ce concert auquel il risque fort de convier quelques percussionnistes locaux ...
Gerardo di Giusto
Minino Garay Duo
Ils se connaissent presque depuis toujours. Ils sont nés dans la même ville de Cordoba en Argentine. Ils respirent le même air mais de manière différente. La même force les a poussés en dehors de leur pays en quête de nouveaux horizons musicaux… Pendant des années, ils ont partagé des projets divers mais, le duo c’est l’évidence, la complicité de deux frères, d’un vieux couple… ça ne pouvait pas être autrement ! Du folklore argentin ? oui ! du classique ? oui ! de la folie ? OUI.
Concert jazz aux saveurs latines pour ce duo argentin. Le Monde de la Musique déclare à propos du compositeur et pianiste Gerardo Di Giusto : « il change ostensiblement la perspective de la musique argentine actuelle ».
Minino Garay, Django d’Or musiques du monde en 2004, a collaboré avec les plus grands du jazz et musiques du monde comme Dee Dee Bridgewater ou Mercedès Sosa.
|
photo Dominique Rieffel
D.R.
|
Jeudi 5 Février
20h30
Auditorium CRD
Daniel Zimmermann Quartet
Daniel Zimmermann :
trombone
Jérôme Regard : contrebasse
Julien Charlet : batterie
Maxime Fougères : guitare
plus d'infos :
|
Daniel Zimmermann Quartet
Sorti en mai 2013, L’album « Bone Machine », de Daniel Zimmermann, mélange d'une manière originale jazz et influences funk ou rock. L’album a obtenu une reconnaissance critique certaine (nomination aux Victoires du jazz notamment), et le groupe se produit aujourd’hui très régulièrement en quartet dans toute la France.
Tromboniste du dernier groupe de Claude Nougaro et du Maraboutik de Manu Dibango, premier prix de soliste au Concours de La Défense en 2002, invité du Gnawa festival d’Essaouira en 2010, Daniel Zimmermann est avec Thomas de Pourquery l’un des fondateurs du groupe DPZ.
Soliste spontané et généreux, il joue ou a joué avec les formations d’artistes tels que Wynton Marsalis, Archie Shepp, Karim Ziad, François Jeanneau, Andy Emler, Michel Legrand, Etienne Mbappé, Christophe Monniot, Sylvain Beuf, le Sacre du Tympan, le Paris Jazz Big Band, l’ONJ de Franck Tortiller, Toufic Farroukh, Tania Maria, Metronomy, Sophie Hunger, Jacques Higelin, Charles Aznavour, Bernard Lavilliers, Gus Gus, Paris Combo, Jun Miyake, etc…
Julien Charlet est un batteur électrisant et volcanique, à l’énergie nerveuse et organique comme il en est peu ; il est aussi l’un des rares batteurs reconnus par ses pairs comme étant aussi à l’aise dans les contextes binaires que ternaires.
A la basse, Jérôme Regard rend crédible, de par son groove et sa profondeur de son, les lignes typiquement binaire du répertoire, pour mieux s’en affranchir et libérer l’ensemble par l’improvisation.
Enfin, l’élégant Maxime Fougères (guitare) se distingue par sa chaleur de son, sa sensibilité mélodique et son refus des artifices. Sa personnalité, ainsi que le choix de la contrebasse, donnent au projet une couleur résolument acoustique.
"Entre culture groove et zébrures rock, l'album "déchire". De la vraie musique actuelle.”(Classica/l'Express, disque de l'année)
"Bone Machine" nous propulse dans les hautes sphères de ce jazz brillant et vivant que nous aimons tant." (FIP, sélection du mois)
"Daniel Zimmermann est un tromboniste impressionnant : virtuosité maîtrisée, invention, originalité, beau son, il a ce qu’il faut à un jazzman (…) Un enregistrement très intéressant." (Télérama)
|
photo Sylvain Gripoix |
Mardi 10 Mars 2015
20h30
Auditorium CRD
Anne Paceo
" Yôkaï "
Anne Paceo : batterie
Sandrine Marchetti : piano
Pierre Perchaud : guitare
Antonin-Tri Hoang :
saxophone alto et clarinette
Chris Jennings : contrebasse
plus d'infos :
|
Anne Paceo " Yokaï "
ANNE PACEO a un parcours exceptionnel : sidewoman de luxe auprès de Rhoda Scott, Henri Texier, Alain Jean-Marie, Denis Colin, China Moses ou Mélissa Laveaux, elle a déjà à son actif en leader trois albums : "Triphase" en 2008 et "Empreintes" en 2010, enregistrés en trio et " Yôkaï " , enregistré en quintet en 2012 ( le quatrième, " Circles" sortira à l'automne 2015 ). Ajoutons 150 concerts dans plus de 15 pays, un Django d'Or en 2009 et une Victoire du Jazz en 2011.
C'est donc en Quintet qu'elle a enregistré YÔKAÏ : un album pour lequel elle a ramené de ses voyages autour du monde neuf compositions lumineuses écrites de Rangoon au Cercle Polaire, sur mesure pour les musiciens qu'elle embarqués dans cette nouvelle aventure. Anne Paceo explore de nouveaux horizons avec la fine fleur du Jazz hexagonal.
Ce dream quintet est considéré comme l’un des plus beaux événements de la scène jazz française de ces dernières années.
Benjamin de l'ONJ de , Antonin-Tri Hoang déploie une incroyable musicalité au saxophone alto et à la clarinette.
Passant de la guitare électrique à la guitare acoustique avec autant d’aisance, Pierre Perchaud a cette particularité de pouvoir « s’échapper » de l’instrument.
Chris Jennings à la contrebasse vient renforcer l’équilibre de cette nouvelle formule avec la précision qu'on lui connait.
Sandrine Marchetti , s'exprime au piano avec beaucoup de fraîcheur, finesse et sensibilité.
Une musique solaire, colorée, moderne, qui embarque, envoûte; des musiciens brillants, un son uni et très beau, de la complicité, du plaisir, du nature l... Nul doute que les baguettes magiques d'Anne Paceo vont conduire ce quintet vers les sommets de la scène jazz!
"Anne Paceo s’impose parmi les figures majeures de la nouvelle scène du jazz jazz Francais" Jazzmag/Jazzman
"Le disque de la maturité" Jazz News
"Yôkaï est de ces oeuvres solaires, hypnotiques et addictives qui vous laissent rêveur, le sourire bloqué". FIP
"Yôkaï n'est pas seulement le meilleur album d'Anne Paceo à ce jour... c'est aussi le plus personnel". Franpi Sunship
" C’est avant tout la cohérence du groupe et la cohérence du répertoire qui font de Yôkaï un disque-communion". Citizen jazz
|
photo : Jean-Baptiste Millot
|
Mardi 21 Avril
20h30
Théâtre
de Charleville-Mézières
YOM
" Le silence de l'exode "
Yom : clarinettes, composition
Farid D. : violoncelle
Claude Tchamitchian : contrebasse
Bijan Chemirani : zarb, daf, bendir
plus d'infos :
en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières
Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50
|
YOM
" Le silence de l'exode "
Partant de l'épisode historique et fondateur de la sortie d'Egypte
du peuple juif et de ses longues années d'errance dans le désert
du Sinaï, Yom se plonge dans la confrontation universelle de
l'humain avec sa solitude existentielle, au travers de tous les
exodes, quels que soient leur point de départ et leur destination.
Yom livre une traversée hypnotique d'un ailleurs mystique, à la
croisée des musiques juives, orientales et moyen-orientales.
Il ménage également des espaces d’improvisation aux trois
musiciens qui l’accompagnent. L’aîné de ses complices est
Claude Tchamitchian, contrebassiste de jazz contemporain
(Dave Liebman, Andy Emler...), improvisateur hors-pair dont le
lyrisme s’enracine dans les origines arméniennes. Farid D, lui,
est passé maître dans l’art de jouer les musiques orientales au
violoncelle. Quant à Bijan Chemirani, héritier virtuose d’une
lignée de percusionnistes persans, il ancre son jeu de daf, de
bendir ou de zarb dans les musiques actuelles.
Un pied dans la tradition, l’autre dans la musique savante
occidentale, ces musiciens à la double culture entrelacent
les musiques et les sensibilités orientales, moyen-orientales,
maghrébines, juives et arméniennes.
« Présentée lors du dernier Festival d’Ile de France, la création "Le Silence de l’Exode" vient s’ajouter à la liste hétéroclite des projets avec lesquels le clarinettiste Yom tourne régulièrement. Loin des fantaisies rock-electro de ses Wonder Rabbis, il y met en musique, en configuration acoustique, la sortie d’Egypte, mythe fondateur du peuple juif : un retour aux sources réinventé pour ce créatif invétéré, qui relit la tradition klezmer en puisant à la fois aux racines ashkénazes et aux sonorités séfarades. De ces quarante années d’errance dans le désert, il exalte ainsi les accents les plus mystiques, accompagné par les archets de Farid D, au violoncelle oriental, et de Claude Tchamitchian, à la contrebasse, ainsi que par les percussions iraniennes (zarb, daf et bendir) de Bijan Chemirani. Les envolées répétitives et véloces de sa clarinette, qui rappellent ses furieuses variations en duo avec Wang Li, mènent à la transe. Ces solos très denses alternent avec des mesures plus dépouillées, plus méditatives. Le tout traduit dans un juste équilibre les craintes, les espoirs et l’indéfectible ferveur éprouvés dans l’Exode. » Anne Berthod, Télérama
voir vidéo :
|
photo Arno Weil
|
Jeudi 21 mai
20h30
Auditorium CRD
Gaël Horellou Quartet
invite
Lionel Belmondo
Gaël Horellou :
saxophone alto
Etienne Deconfin :
piano
Viktor Nyberg :
contrebasse
Antoine Paganotti :
batterie
Lionel Belmondo :
saxophone ténor
plus d'infos :
|
Gaël Horellou Quartet
invite
Lionel Belmondo
Le quartet de Gaël Horellou s'inscrit dans la continuité de la grande musique de jazz. Le répertoire essentiellement composé de morceaux originaux propose une musique radieuse et universelle, rendant hommage aux grands noms du hard-bop tels que les saxophonistes Clifford Jordan et Jackie McLean ou le batteur Roy Haynes : un jazz qui évoque, sans esprit de revivalisme la grande époque de l’esthétique Blue Note.
Après avoir exploré les possibilités offertes par la fusion jazz-électro, notamment avec Laurent de Wilde, Gaël Horellou, saxophoniste reconnu, musicien passionné et exigeant se concentre depuis quelques années sur la composition et la pratique du jazz acoustique.
Le virage a été pris pour son album "Legacy", enregistré en 2013. Il y invite Abraham Burton, saxophoniste qui appartient à la lignée des grands musiciens de jazz, de par ses liens avec Jackie McLean (dont il a été un élève privilégié.)
L'enregistrement suivant BrOokyn" rassemble à nouveau un groupe à la distribution internationale : Etienne Déconfin au piano et le suédois Viktor Nyberg déjà présents sur "Legacy" et à la batterie l'incandescent batteur americain Ari Hoenig.
Dernier volet enregistré en mai 2014, "Roy" permet à Gaël Horellou de retrouver le batteur Antoine Paganotti plus en forme que jamais, et pour la première fois le pianiste Frédéric Nardin, ici à l’Hammond B3 pour un trio qui fleure bon les années soixante et le Soul Brother Spirit.
Pour ce concert, le quartet habituel de Gaël Horellou invite Lionel Belmondo, qui, s'il brille par ses talents de compositeur et d'arrangeur mondialement reconnu, nous rappellera qu'il est aussi depuis trois décennies l'un des plus brillants saxophonistes français.
« Il y a dans Legacy, album du saxophoniste Gaël Horellou enregistré en live en janvier 2013 au Duc des Lombards (...) comme une déclaration d’amour aux fondamentaux, dans un retour au jazz acoustique qui symbolise la tradition des années 60, avec de vifs torrents et de saisissantes fulgurances.» CULTURE JAZZ Février 2014
. « Quelle Pêche ! Ebouriffant ! Il décoiffe autant que Jackie McLean quand il était en forme ! C’est tout dire ! A ses côtés, Abraham Burton, un ténor comme je les aime qui swingue autant que lui et une section rythmique des plus convaincantes.» SINE
Magazine Décembre 2013
"Il y a dans Legacy, album du saxophoniste Gaël Horellou enregistré en live en janvier 2013 au Duc des Lombards ), comme une déclaration d’amour aux fondamentaux, dans un retour au jazz acoustique qui symbolise la tradition des années 60, avec de vifs torrents et de saisissantes fulgurances. Et pour cause, le répertoire entièrement composé d’originaux a été écrit en hommage aux vénérables aînés tels John Coltrane, Jackie McLean ou encore Sonny Rollins. On comprend comment l’ancien membre du Collectif Mu de Mâcon (entre 1994 et 1997) a réussi à convaincre le digne héritier de Charlie Parker, le ténor Abraham Burton, élève lui-même de Jackie McLean et soufflant pour des pointures (Roy Haynes, Roy Hargrove, Mingus Big Band…), à le suivre dans cette aventure exaltée. ( .. .) Toujours aussi expressif et en verve, Gaël Horellou réanime ici encore cette pulsion collective dans un hard bop aussi à vif que ses exécutants."
Libération Février 2014
"... Les deux saxophonistes, l'altiste français Gaël Horellou et le ténor américain Abraham Burton, se lancent dans l'aventure comme s'ils étaient en train d'inventer ce style volubile, charnu, intense. La rythmique formée du pianiste Etienne Déconfin, du contrebassiste Victor Nyberg et du batteur Antoine Paganotti fait mieux que suivre, elle brûle sans se perdre dans le bruit. Les deux premiers morceaux sont des hommages aux saxophonistes Clifford Jordan et Jackie McLean, honorés comme il convient, c'est-à-dire avec une chaleur de four solaire. Berchida's Song est une ballade attendrie comme on les aime quand on a Coltrane en tête. Aucun doute : ces musiciens sont bien au-delà du savoir-faire (et, tudieu, il leur en faut), dans la sphère bénie où seule compte la générosité. Voilà un héritage qui n'est pas dilapidé."
Michel Contat Télérama mars
2014
|
photo Jean-Baptiste Millot
|
samedi 6 juin 2015
20h30
Amphithéâtre
Pierre Mendes-France
SEDAN
Tin Men & The Telephone
(Pays-Bas)
Tony Roe : piano, electronics
Lucas Dols : bass
Bobby Petrov : drums
co-production
Médiathèque de Sedan/CAJ
|
Tin Men & The Telephone
(Pays-Bas)
Ils ont grandi avec la musique classique actuelle, le hip hop, l’héritage rythmique des Balkans et le jazz contemporain.
Ardents défenseurs de la musique improvisée, ils présentent celle-ci sous une forme nouvelle à la fois provocante, séduisante et espiègle. Ils mêlent le son à l’image sur d’inflexibles cadences, tout en conservant une réelle exigence artistique.
À un spectacle de Tin Men and the Telephone, les sons de la vie quotidienne se mélangent à de la musique ainsi qu’à des éléments théâtraux et visuels. Le groupe utilise des sons habituellement anodins ou indésirables, comme le bruit d’une file de personnes, les consignes d’un GPS de véhicule, les sonneries de téléphone, des commentateurs sportifs gueulards ou les bruits ambiants de la circulation. Bref, tout son devient un outil pour les Tin Men and the Telephone. Par une utilisation subtile et discrète des nouvelles techniques, la musique, le son ambiant et la vidéo sont si finement entrelacés qu’apparaissent des dialogues et émergent de nouvelles expériences. Ce spectacle à l’humour déjanté s’adresse à ceux et à celles qui recherchent de la nouveauté !
N'oubliez surtout pas de télécharger l'application « Appjenou! » avant le concert, afin que votre téléphone devienne un véritable élément interactif de la mise en scène, et venez vivre une expérience musicale novatrice, aussi déroutante qu'enthousiasmante.
voir une vidéo :
" En attendant la SMAC"
Ce concert vous est proposé dans le cadre des actions de préfiguration d'une Scène de Musiques Actuelles
portée par la Communauté d'agglomération Charleville-Mézières / Sedan avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et la Région Champagne-Ardenne.
|
|
Stages, masterclasses et résidences :
Les stages et masterclasses proposés par Charleville Action Jazz bénéficient du financement de l'APE du CRD, de la Ville de Charleville-Mézières, et de la Région Champagne-Ardenne.
|
Résidence 2015/2016
auprès du BIG-BAND du CRD
FRANCK TORTILLER
photo Renaud Corlouer
Après la magnifique résidence de Gerardo di Giusto, nous avons proposé à Franck Tortiller de prendre sa succession auprès du Big-Band du CRD pour les deux années à venir.
Franck Tortiller a déjà donné des masterclasses de percussions fort appréciées au CRD, et il s'est produit au Théâtre avec l'Orchestre National de Jazz : un moment inoubliable pour lequel il avait invité en première partie la classe de percussions du CRD. Il est à nouveau programmé en novembre 2014 avec un projet consacré à Janis Joplin. Nous apprécions tout particulièrement ses qualités d'écriture et d'arrangements pour grandes formations.
Si l'on prend également en compte sa grande expérience de pédagogue, ( au Conservatoire d'Orsay où il dirige le département Jazz, et au cours de nombreuses résidences ), tous les ingrédients sont réunis pour envisager sa présence auprès du Big-Band avec confiance et enthousiasme !
Franck Tortiller :
Après des études de percussion classique au conservatoire de Dijon puis au CNSM de Paris où il obtient un premier prix à l’unanimité et un premier prix d’analyse musicale il se dirige peu à peu vers le jazz, et remporte en 1989 le premier prix de soliste et le premier prix d’orchestre au Concours National de Jazz de La Défense.
Fondateur du festival Jazz à Couches (71) en 1986
Membre du Vienna Art Orchestra de 1993 à 2000
Directeur Artistique de l’Orchestre National de Jazz 2005-2008
Django d’Or du spectacle vivant 2007
Directeur Artistique de l’Orchestre Franck Tortiller
Directeur du département jazz au Conservatoire d’Orsay (91)
Actuellement en résidence en Bourgogne où il développe de nombreuses actions sur le territoire, il crée l’OJJB ainsi que de nouvelles créations en grande formation avec l’Orchestre Franck Tortiller.
Après l'enregistrement en 2012 de "Janis The Pearl", avec l'orchestre Franck Tortiller, il publie en 2014 un album solo qu'il présente lors des festivals de l'été.
Parallèlement à ses projets personnels, Franck enchaîne les collaborations régulières (Christian Muthspiel) et les participations plus ponctuelles (Orchestre Pasdeloup, Basel Sinfonietta, Orchestre symphonique de Ulm, Mike Mainieri, Dave Samuels, Sanseverino, Arthur H, Juliette Gréco...).
Consacrant également une grande partie de son travail à l’écriture, il a signé de nombreuses compositions et commandes (Radio France, Jazz sous les Pommiers, Scène Nationale L’ARC Le Creusot, Orchestre Pasdeloup ....
|
Masterclasse de percussions
Samedi 11 Octobre 2014
CRD
Avec MININO GARAY
deuxième session
Après l'intérêt suscité par la masterclasse de Minino Garay en 2013, nous avons décidé de programmer une deuxième session, avec pour objectif de préparer une participation de la classe de percussions du CRD au concert du Big-Band, qui rappelons-le, sera dirigé par le pianiste/compositeur Gerardo di Giusto, invitant pour la circonstance son compatriote Minino Garay, les deux argentins terminant la soirée par un concert de leur Duo.
Il nous a semblé cohérent d'intégrer cette masterclasse de percussions dans un projet global regroupant les élèves de la classe de Florence Huot, plus quelques membres de l'AME, et le Big-Band du CRD, pour pouvoir proposer au public un concert mettant en valeur le travail accompli.
Minino Garay :
Grand percussionniste argentin, spécialiste des rythmes d'Amérique du Sud, leader des Tambours du Sud, membre fondateur de Cordoba Reunion, et côté jazz, partenaire de Dee Dee Bridgewater, Jacky Terrasson, Julien Lourau, Laurent de Wilde, Magic Malik, Louis Winsberg et bien d'autres.
Son approche des percussions est basée sur le rapport au corps et à la danse et le travail de coordination « rythmo-motrice », que l’on retrouve dans les apprentissages des rythmes brésiliens, afro-cubains, aussi bien que dans la tradition africaine.
Le travail avec les pieds, les mains, les percussions corporelles précède l'utilisation des instruments. Les élèves séparés en groupes jouent ensemble des phrases rythmiques différentes qui superposées composent les rythmes savants de l'Argentine.
C'est dans cet esprit que Gerardo di Giusto a composé spécialement quelques pièces permettant d'inclure un groupe de percussionniste dirigé par Minino.
Voir le compte-rendu de la première session :
|
Masterclasse de percussions
Vendredi 21 et samedi 22 novembre 2014
AME
Avec Xavier Desandre-Navarre et Jean-Phi Diary
photo Dominique Rieffel
Après la réussite du stage de l’an passé, et de la première partie du concert de "United Nations of Groove", stagiaires et professeurs ont manifesté le désir d’aller plus loin ensemble, en prenant d' avantage de temps.
Nous leur avons donc proposé une nouvelle session, cette fois sur deux jours, toujours dans les locaux de l’AME. Ce nouveau stage sera destiné en priorité aux élèves ayant participé au précédent, selon leur disponibilité, mais sera aussi ouvert à d’autres musiciens.
Cette fois, Xavier Desandre Navarre viendra avec Jean-Phi Diary, le clavieriste de United Nations of Groove,
le but étant toujours bien sûr de constituer un groupe cohérent mettant au point une musique sur des textes proposés par les stagiaires, et de livrer une restitution publique en fin de stage .
Xavier Desandre Navarre :
Batteur et percussionniste français, est un musicien confirmé de la scène internationale. Sorcier des rythmes et du son, il éclate les catégories existantes, ne se laissant pas enfermer dans un style unique, aussi à l’aise dans le registre acoustique intimiste que dans la démesure électro.
Associant instruments traditionnels et effets électroniques avant-gardistes, il utilise une multitude de sonorités différentes, exprimant par son jeu et sa voix un langage musical passionné.
Jean-Phi Diary :
Pianiste, clavièriste, mais aussi chanteur, Il a participé à des tournées de grands noms de l'afro-beat ( Papa Wemba, Toure Kunda ... ). Collaborateur occasionnel de Bumcello, Spleen, Peter Gabriel,
ou encore Tony Allen, ( le mythique batteur de Fela avec qui il a produit un album ), il multiplie ses participations à des projets funk, soul, electro, qui ont tous un point commun : le groove !
Voir le compte-rendu de la première session :
« En attendant la SMAC »
Ce stage vous est proposé dans le cadre des actions de préfiguration d'une Scène de Musiques Actuelles portée par la Communauté d'agglomération Charleville-Mézières / Sedan, avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et la Région Champagne-Ardenne.
|
retour page d'accueil |
Programmation réalisée avec le soutien de :
|
|