Réservations:

Gillet Musique

03 24 33 05 27

A partir du1er Décembre

tarif

Concert annulé
pour raisons de santé

Jeudi 14 Décembre 2006

20h30

Auditorium ENMD

CHARLEVILLE-MEZIERES


Sophie Alour Quartet


Sophie Alour :
sax ténor
Guillaume Naud :
piano
Gildas Boclé:
contrebasse
David Grebil :
batterie

 

 

 

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photo Ursula K.
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En 2002, le quotidien Le Monde écrivait sous la plume de Sylvain Siclier : " On parle beaucoup d'une jeune pousse, Sophie Alour , saxophoniste. Elle a un son, se méfie d'être dans la reproduction des maîtres, un goût de recherche. Ce n' est pas donné à tout le monde."
Formée au CIM en 1995 puis à l'IACP en 1998, elle fait ses classes sur scène avec le groupe Rumbanana, notamment en animant durant quatre ans "la Grosse Emission" sur la chaîne Comédie.
En 2000, elle intègre le big band de Christophe Dal Sasso qui se produit au Parc Floral ou sur la grande scène de Marciac et qui occupe la scène parisienne.
La même année elle fonde un sextet avec Stéphane Belmondo et le big band le Vintage Orchestra avec Dominique Mandin, Eric Poirier et Fabien Mary. Le big band se produit régulièrement dans les clubs parisiens ( le Méridien, le duc des Lombards, le Sunside) , dans les festivals ( Porto, Roqueferre, Foix ) ou à la maison de la radio ( France musique).
En 2004 , ils sortent leur premier album chez Nocturne intitulé "Thad".
Elle participe à l' enregistrement du disque de Christophe Dal Sasso "Ouverture" qui sort chez Nocturne en 2004. Son solo sur "Vista" est choisi pour figurer dans la play list de TSF.
Elle a joué dans le big band de Wynton Marsalis sur la grande scène de Marciac en Aout 2004 et invite régulièrement Aldo Romano ou Emmanuel Bex à se joindre à elle.
Elle fonde en 2004 un quartet avec Rhoda Scott , Airelle Besson et Julie Saury qui donne son premier concert sur la grande scène du festival de Vienne.
En 2005 , elle participe à l' enregistrement du second album d' Alexandre Saada " Be where you are" , à celui des Pepper pils , big band electro et enfin au disque de Stan Lafferière " Weatherman" ( Jazz aux remparts).
Enfin son premier enregistrement en leader, "Insulaire", sous la direction artistique de Stéphane Belmondo la révèle pleinement : totale maîtrise du son et du phrasé dans la lignée de Joe Henderson, son "héro-musicien", swing et groove, et un véritable talent de compositeur.

Après que Télérama lui ait consacré sa Une (rarissime dans le jazz), c'est au tour de Libération de lui consacrer une longue chronique en tête de rubrique. Sous la plume de Serge Loupien, on lit : "Elle n'a rien à envier à ses ainées, Vi Redd, Jane Ira Bloom, Jane Bunnett (...). Technicienne confirmée, elle possède un son rééllement singulier". Enfin, Jazzman, dans son dossier " Enfin les filles! " , publié dans le n° d'Avril 2006, lui consacre un portrait .




photo Ursula Moutin

 


"Sophie Alour sur du velours"

"Lorsqu'elle monte sur scène , en invitée d'un concert d'Aldo Romano, on est surpris par sa beauté foudroyante. Sophie Alour a la grâce et l'allure des danseuses de Degas. Et porte son saxophone attaché autour du cou, comme un bijou géant.
Et puis le piano attaque les notes de "My one and only love". Sophie porte le bec à ses lèvres et sort la première note. Un son de velours, sans poids, et pourtant dense. Sa façon d'avancer dans la mélodie sur la pointe des pieds évoque le toucher de Chet Baker à un tel point que , en fermant les yeux, on jurerait que le trompettiste est présent et a changé d'instrument..... Lorsqu'elle passe aux registres moyens et bas et qu'elle gonfle son cou, ses phrasés révèlent encore une autre musicienne, dont la puissance est sûre et surprenante. Sophie Alour est toujours en équilibre parfait sur le fil du rythme, et déroule des guirlandes de notes, faisant preuve d'un talent naturel de composition au cours de l'improvisation.
Impression d'un soir? Au concert suivant, où elle joue en leader, son talent se confirme...."

L'express Mai 2005

" D'abord oublier que Sophie Alour est une femme qui joue du saxophone. Ensuite éviter quelques poncifs liés au genre (féminin) comme " sensualité ", ou " délicatesse "… Autorisons-nous à louer sa sensibilité sur le premier thème (Septembre)… comme sur les suivants (sublime duo avec Sylvain Romano sur Black Narcissus de Joe Henderson.) Signalons aussi la qualité de l'écriture qui éclate tout au long de ce premier disque en " leader ". Les compositions semblent parfois familières dès la première écoute. (Les Samouraïs, At First Time). A l'opposé des saxophonistes dont la sonorité déchire l'espace, ou brûle l'oxygène, loin de ceux qui émettent un son énorme capable de remplir tout l'espace, Sophie Alour se distingue par la rondeur de ses notes, leur chaleur et leur suavité; Le bop, qui est la langue maternelle de cette formation, s'enrichit de certaines explorations, par exemple lorsque Guillaume Naud , au Fender Rhodes, ajoute des couleurs plus soul, ( idem lorsque Emmanuel Bex se joint à la bande )..Quels que soient le registre et l'instant, ces musiciens vont bien ensemble et leur réussite est indéniable. "

Renaud Czarnes Jazzman
Octobre 2005

 

"Insulaire" est un premier disque, celui d'une saxophoniste que les jazz-clubbers parigos connaissent sur le bout des tympans.... Son "héros-musicien "est Joe Henderson, son astre suprême à elle , à l'ombre duquel, comme on la comprend, elle se sent si bien, déroulant ses volutes cuivrées sans stress ni poses. Sophie sereine swingue intime, Alour soigne les atours de son discours, phrase en délicatesse, et n'oublie jamais que c'est le timbre, le son -la voix- d'un musicien qui font tout.."Insulaire " révèle une lideuse (féminin de lideur) avec qui il faudra désormais compter, aussi bien du côté saxo qu'artistico - ces thèmes finement ciselés
( Septembre, Doctor C., Almost Paradise ), ces arrangements épatants...ces défis raisonnés... et ces solistes subtilement cadrés... font de cet enregistrement un disque très attachant. Recommandé."

Frédéric Goati Jazzmagazine Octobre 2006

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