Réservations:

Gillet Musique

03 24 33 05 27

à partir du 6 Mars

tarif


Mardi 13 Mars 2007
20H30

Auditorium ENMD

Yves Robert Trio
" La Tendresse "

Yves Robert : trombone
Vincent Courtois : violoncelle
Edward Perraud : batterie

le site d'Yves Robert

le site d'Edward Perraud

le site de Vincent Courtois

 

photo Atty Dedert
 


Après le quintet "Eté", Yves Robert poursuit avec ce projet sa démarche souple, fondamentale et élégante: être au plus près de l'émotion musicale comme résonance aux plaisirs de vivre.
Plus qu'une musique, "La Tendresse" célèbre la joie de sentir et d'exister. Ce trio réuni à l'initiative du tromboniste propose une musique instrumentale imagée, sensuelle et généreuse: C'est un programme fluide qui mélange mélodies, bruits et improvisations personnalisées. On passe par l'évocation de la caresse, l'intimité d'une discussion, les sourires, le plaisir des ébats musicaux...

Il est interprété par trois instrumentistes passionnants:

Vincent Courtois, violoncelliste virtuose sûr et aventureux, qui arrive à mener une carrière de leader passionnante, tout en apportant à de nombreux projets son énergie et son approche profondément originale de l'instrument. On l'a vu à Charleville au sein du quartet "Napoli's walls" de Louis Sclavis, mais également avec son trio"Rouge", invitant pour la circonstance Médéric Colignon. Son tout nouvel enregistrement en quartet "What do you mean by silence?" a reçu les éloges de toute la presse spécialisée.

Succédant à Cyril Atef, Edward Perraud, batteur bruitiste qui utilise une multitude d'objets produisant des sons inouïs sur une batterie, sans jamais perdre le sens du groove. Il est assurément l'un des batteurs les plus spectaculaires du moment. L'originalité de son jeu en fait un percussionniste très demandé: Yves Robert, Sylvain Kassap, "Das Kapital", groupe Franco/germano/danois
, ce qui ne l'empêche pas de développer ses projets personnels: solo, duo, trios, "Hubub"... et de créer sa propre compagnie discographique " Quark Records ". ( voir portrait dans Jazzmagazine n°578 de février 2007 )

Yves Robert, âme du projet, tromboniste redouté et inoubliable. Du jazz, il a surtout retenu l' énergie, et la sensation de liberté fougueuse qu'il procure. Pour accéder à cette liberté, il a travaillé de multiples techniques sonores (multiphonies, slaps, souffle continu, aspiration, …) Ce qui lui permet de faire sonner son trombone de manière tout à fait extra-ordinaire.

 
La Presse :
 
 

" Instrumentiste hyper doué, il a tout pour lui : la classe, l'aisance, le panache, l'aplomb, l'intelligence et le sens du travail bien fait. "
André Francis - Radio France

" Yves Robert joue du trombone comme il joue avec les mots. Il y met de la fantaisie, une sorte de mélancolie heureuse ... il a choisi la formule minimaliste du trio, qui bruit de telle sorte que le trombone puisse littéralement parler, comme un gros animal grogne d'affection quand on le caresse."
Michel Contat Télérama

" Yves Robert : Le plus original, le plus technique, le plus déréglé, le plus prometteur des jeunes musiciens actuels, qu'il joue du trombone est assez secondaire puisqu'il le fait sonner comme à peu près tous les instruments sauf le trombone. "
Francis Marmande - Le Monde

" Après les festivités hautes en couleur de « l’Eté », le tromboniste Yves Robert nous revient avec une pirouette à 180 degrés. Comme cela est suggéré par la couverture - une lune rendue floue par d’étranges nuages noirs, un retour à un certain calme, à de longs épanchements avec sans doute une invitation pour l’auditeur à clore ses yeux pour mieux se rapprocher de ces 48 minutes de tendresse.
Il y aurait même un sentiment quasi religieux qui se dégage de cette musique étrangement belle. Les différents interludes font penser à requiem pour orchestre de chambre, et sont joués comme un souvenir de plus en plus lointain et qui revient obstinément.
Profitant pleinement du son ECM qui la sert magnifiquement (la réverbération sur « Let’s lay down »), la musique tisse sa toile baroque, dont elle hérite d’une certaine austérité, tout en se faisant câline et sensuelle. Parfois elle se meurt presque tout à fait, suspendue aux caresses des balais ou vivant frêlement à travers la respiration du tromboniste.
Mais n’allez pas croire qu’Yves Robert est un sévère, tout au contraire. Il sait saupoudrer d’humour ses brillantes interventions, aidé en cela par une technique irréprochable. Il paraît comme ça un peu nonchalant ; il est simplement insaisissable à l’image de sa musique.
Quant à Cyril Atef et Vincent Courtois, ils sont les plus précieux des partenaires, servant pour l’un un groove précis et imaginatif et pour l’autre une grande culture du violoncelle tour à tour classique et débridée. Peut-être moins directement lisible que son illustre prédécesseur (« L’Eté » chez Deux Z), In Touch confirme tout le bien que l’on pense d’Yves Robert, et cela nous le rend encore plus indispensable."
Charles de Saint-André
- Citizenjazz.com

 

 
BIOGRAPHIE d' YVES ROBERT:


Né en 1958, Yves Robert étudie la flûte et le trombone au conservatoire de Vichy pendant 9 ans.
Il se sent très vite attiré par le jazz, son énergie, et la sensation de liberté fougueuse qu'il procure. Pour célébrer ça et rêver d'en être, il décide d'être virtuose et travaille de multiples techniques sonores (multiphonies, slaps, souffle continu, aspiration, …) Histoire d'être inouï adaptable et apprécié.
Après, vient le temps des conquêtes : En 1981, il rejoint l'ARFI (Association à la Recherche d'un Folklore Imaginaire) à Lyon, et le GRIM à Marseille en 1983 et organise rencontres musicales, concerts, festivals, ateliers pédagogiques. Improvisateur talentueux, il devient un tromboniste de référence du jazz contemporain et joue sur les plus grandes scènes d'Europe avec entre autres Bernard Lubat, Chris Mc Gregor, Orchestre National de Jazz 1986, et 1997/2000, Daniel Humair, Gérard Marais, Derek Bailey, Michel Portal, Marc Ducret, Joëlle Léandre, Louis Sclavis, François Corneloup, Jacques Pellen….
Donc ça brasse pas mal et ça se passe bien mais il n'y a pas que le jazz dans son monde, et son aisance scénique évidente l'amène à collaborer à différents spectacles musicaux. "La Baraque Rouge" Opéra jazz de Gérard Marais," Futurities" Musique et danse de Steve Lacy, "Silences" Théâtre musical de Joëlle Léandre, "L'Opéra des Pékins" d'Antoine Hervé, "Numéro Double" Duo danse musique Yves Robert/Georges Appaix, "Peppermint Soda" Spectacle danse musique avec Anna Rodriguez, Alvaro Morell, "Oder die Glücklose Landung" de Heiner Gœbbels …
Il compose aussi plusieurs musiques de films documentaires et spectacles de danse dont la bande originale du film "Un spécialiste" (1999 réal. : Eyal Sivan, Rony Brauman) sur le procès d'Adolf Eichmann à Jérusalem.
Mais quand même, concevoir un projet, réunir un groupe et composer pour lui, voilà une activité dont il ne peut se passer : De 1988 à 1990, on le trouve à la tête d'un trio unanimement apprécié : avec Aaron Scott (batterie) et Bruno Chevillon (contrebasse).
De 1992 à 1996 son quartet enthousiasme les festivals de jazz actuel Claude Tchamitchian (contrebasse), Alfred Spirli (percussions) et Philippe Deschepper (guitare).
De 1995 à 1998, il forme un grand orchestre euphorique : "Les Improvisateurs Réunis" (12 musiciens).
Actuellement, il propose des projets savoureux :
" Eté " Yves Robert quintet : Laurent Dehors (sax, clarinette), David Chevallier (guitare), Hélène Labarrière (contrebasse), Cyril Atef (batterie).
" La tendresse " Yves Robert trio : Vincent Courtois (violoncelle), Cyril Atef ou Edward Perraud (batterie).
" Orphée " histoire musicale du mythe d'Orphée : Charlène Martin (voix), Christophe Monniot (sax), Emmanuel Bex (orgue), Xavier Garcia (synthétiseur), Cyril Atef (batterie).
" Souffle toujours " spectacle musical en duo avec J.Marie Maddeddu (voix).

retour page d'accueil