DAVID
KRAKAUER
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Clarinettiste virtuose des
célèbres Klezmatics, David Krakauer est aujourd'hui l'une des figures
les plus emblématiques et talentueuses de la mouvance proprement new-yorkaise
de la nouvelle musique Klezmer, occupée à revivifier une tradition ancestrale,
ouverte par nature aux influences musicales les plus diverses. Il y a
une authentique modernité dans cette façon fascinante de pointer une certaine
filiation tant spirituelle qu'esthétique, entre une tradition musicale
folklorique, fondée sur la virtuosité instrumentale, l'expressivité, l'improvisation
et les formes les plus contemporaines du jazz actuel, universaliste dans
sa façon d'embrasser toutes les cultures et de les intégrer en retournant
consciencieusement aux sources de chacune. Le clarinettiste David Krakauer
dégage une émotion brute doublée d'une jovialité débordante, sous lesquelles
se nichent un esprit infatigable, de l'humour et de la générosité. Ses
enregistrements, best-sellers, classiques ou Klezmer, témoignent d'un
son brillant, au service de la virtuosité et de l'imagination. Krakauer
est régulièrement invité à se produire en soliste avec les meilleurs ensembles
de musique de chambre du monde. |
Avec l'Holocauste, le klezmer aurait pu disparaître mais l'avènement
de la "sono mondiale" en fait de nouveau une scène riche et foisonnante.
La personnification de cette nouvelle vague est sans conteste le clarinettiste
américain David Krakauer au parcours remarquable et dont la musique est
tout à la fois inventive, émouvante et impertinente." "La forme moderne de la musique klezmer telle que la joue Krakauer propulse
la tradition de cette musique dans l'ère du rock, rend hommage au rythm
and blues, au jazz, à la musique classique, au funk. Jamais la tradition
klezmer n'a semblé si actuelle et proche dans ses préoccupations des autres
musiques contemporaines. Emotion brute, jovialité débordante, esprit infatigable,
humour, générosité, son brillant, imagination." "Insufflant un courant électrique dans les compositions nostalgiques,
Krakauer dépoussière la musique d'Europe Centrale, la fait plus jazz,
lui rend sa jeunesse fébrile. Insérant des samples, lâchant la bride à
un déluge de notes, la formation déraille en free jazz et funk, en klezmer
savant, en jazz rock. Une étourdissante maîtrise." The Twelve Tribes: "Des espèces de délires sonores en équilibre instable entre le carnaval
et le cauchemar, la rage et la peur, le devoir de mémoire et le voluptueux
scandale de l'amnésie, de l'amnistie des douleurs. Krakauer crée l'événement,
fort bien, mais c'est quand les événements le dépassent qu'il se met à
se passer vraiment quelque chose. De précieux." "Une clarinette, tour à tour gaie, virevoltante, torturée, tragique.
C'est le swing klezmer hérité du ghetto juif d'Europe centrale, nourri
de jazz nord-américain depuis l'exil post-holocauste, ici revisité avec
une réjouissante verve par le New-Yorkais David Krakauer, un des plus
talentueux interprètes du genre." "Le klezmer, c'est simplement la rencontre entre la musique juive d'Europe
de l'Est et le jazz de New Orleans mise en scène à New York pendant les
grandes migrations. C'est une musique festive, colorée et enivrante. Depuis
une quinzaine d'années, Krakaeur fait un revival volcanique des musiques
de ses ancêtres. Son groupe est une vision du klezmer, électrique et électrifiée,
plus festif, plus hypnotique. " A New Hot One: "On ressort de l'écoute de cet album avec un sentiment d'intense bonheur." "Le choc, c'est celui d'une musique dont la stridence, la violence même
- et l'énergie farouche - sont strictement ininscriptibles, si ce n'est
indescriptibles." "David Krakauer fait voler en éclats les barrières des genres et impose
un style superbe et flamboyant." Bubbemeises: "Bubbemeises, c'est à dire "les mensonges
de ma grand-mère"... toutela saveur affective et ironique
de la langue yiddish se trouve concentrée dans ce nouvel opus du
New-Yorkais David Krakauer. Encore une fois officie à ses côtés
le jeune canadien Socalled, un surdoué du sampler et du séquenceur.
Sans compter la guitare funky de Sheryl Bailry et l'accordéon guincheur
de Will Holshouser.
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