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SAISON 2020/2021

document de travail

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24 ou 29 septembre

20h30

Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières


David Patrois
Pierre Marcault
Quintet

David Patrois:
vibraphone, balafon
Pierre Marcault:
djembé, bougarabous, percussions
Boris Blanchet:
saxophones
Blaise Chevallier:
contrebasse, basse électrique
Philippe Gleizes:
batterie

plus d'infos :


 


La collaboration de David Patrois et Pierre Marcault ne date pas d’hier… En 1998 ils partageaient la scène du studio 105 de Radio France pour une création commandée par le festival "Présences", essai transformé peu de temps après avec l’album « Another Trio » enregistré avec l’immense contrebassiste Jean Jacques Avenel.  
Après une pause de quelques années, l’envie de monter une formation plus étoffée se fait ressentir et les voici à la tête d’un quintet haut en couleur : Boris Blanchet, Philippe Gleizes, et Géraud Portal apportent une énergie et une fougue qui ne sont pas sans évoquer les déferlements du quartet de John Coltrane ou du groupe de Miles période "Cellar Door sessions". Géraud Portal, contrebassiste très demandé, sera bientôt remplacé par Blaise Chevallier, dans le même état d’esprit.  
En résulte une musique qui marie une esthétique marquée par l'héritage des années 60-70, l'univers harmonique des post impressionnistes français (Francis Poulenc, Olivier Messiaen) avec les percussions d'Afrique de l'ouest (Djembé, Bougarabous, Balafon). 

" C'est une musique toute en envols, épanouissements, pleine d'espace, avec un sens de la nuance même dans les moments les plus furieux , une pulsation constante, que propose le quintet mené par le vibraphoniste David Patrois et le percussionniste Pierre Marcault avec "Wild Poetry". L'on y entend des traces, des explorations , improvisations de l'un des plus fameux groupes du jazz du courant dit "Jazz-rock" au début des années 1970, Weather Report, dans sa première période, celle ou la part acoustique , l'envie de jouer avec les climats était au premier plan. (...) Sylvain Siclier Le Monde

"La musique procède des sources qui ont nourri ces musiciens, entre l'Afrique de toujours et les énergies nouvelles du jazz des années 60-70. Dans la vidéo de présentation du quintette, David Patrois revendique comme vibration inspirante le Miles des années 70, Coltrane, et aussi les début de Weather Report. En contrepoint Pierre Marcault insiste à juste raison sur le fait que l'identité du groupe réside aussi dans ses membres. Il en résulte une sorte de tension poétique entre ces sources multiples, tension attisée par la personnalité incandescente de Boris Blanchet et le tandem batterie-percussions où le rôle de Philippe Gleizes est essentiel. Entre un balafon chromatique, qui combine le son des sources avec le confort moderne de la musique occidentale, et un vibraphone dont David Patrois est l'un des Maîtres sous nos latitudes, la combinaison est idéale pour dialoguer avec le couple percussif. Quant à Blaise Chevallier, que ce soit à la contrebasse ou à la guitare basse, il est un tison de l'effervescence autant que l'arbitre des élégances. La première plage commence en impressions d'Afrique, entre balafon et percussions, pour s'engager bien vite dans les harmonies du jazz. Mais le son percussif reprend ses droits, et le dialogue va se poursuivre entre les deux pôles qui inspirent cette musique. Sur tempo lent ensuite, le saxophone va nous dire les sortilèges sonores du Continent Noir, en dialogue avec les tambours.. ." Xavier Prévost . DNJ






Mardi 24 novembre

20h30

  Théâtre
de Charleville-Mézières

 

 

Elise Einarsdotter : piano, compositions
   Lena Willemark : chant, violon alto
   Jonas Knutsson : saxophones 
   Olle Steinholtz
: contrebasse
   Chris Montgomery: batterie

écouter un extrait

Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50


CHARLEVILLE ACTION JAZZ   fête  ses  30 ans

  Carte Blanche à Elise Einarsdotter ... du solo au quintet…


  ELISE  EINARSDOTTER ENSEMBLE
   (Suède)

Poésie, chaleur, énergie, mariage réussi entre jazz moderne et musique  traditionnelle.

L'association  Charleville Action Jazz a été crée au retour d'un concert d'Elise Einarsdotter Ensemble. Pour célébrer ses  30 ans, CAJ a proposé une carte blanche à la  pianiste suédoise, en l'invitant à  reformer le quintet  originel  qui a donné son dernier  concert au Théâtre de   Charleville-Mézières en 1995.

Les cinq  musiciens ont mené une carrière personnelle riche en projets multiples, se sont croisés lors de concerts occasionnels, mais n'ont jamais rejoué tous ensemble. Ils  reprendront une  partie  du répertoire  d'origine, mais  aussi de nouvelles  compositions  écrites spécialement pour l'occasion.

Elise Einarsdotter Ensemble fut créé en 1985 par la pianiste de retour de quelques années à Boston. Elle  intègre en 1988 la chanteuse Lena Willemark, apportant sa grande connaissance de la musique traditionnelle suédoise. L'alchimie fonctionne immédiatement, la voix se mariant parfaitement avec le saxophone soprano de Jonas Knutsson. Le quintet enregistre "Secrets of Living" en 1989, puis "Senses" en 1993, couronné par un Grammy, plus  haute distinction du jazz suédois, et se produit beaucoup à travers l 'Europe.

Après la dissolution du quintet, Elise Einarsdotter a enregistré sous son nom une dizaine d'albums, dont "Suites for solo piano", récompensé en 2019 par un Grammy.

Poésie, chaleur, énergie, mariage réussi entre jazz moderne tendance ECM et musique traditionnelle, tels sont les ingrédients de base. Mais ils ne suffisent pas à expliquer l'extraordinaire performance du groupe : il faut parler de l'immense plaisir à jouer ensemble, et du désir fou de communiquer ce plaisir au public, et de ce petit quelque chose qui s'apparente à de la magie, et qui est capable de transformer un concert en un moment inoubliable.

Créé en 1985, Elise Einarsdotter Ensemble intègre en 1988 la chanteuse folk  Lena Willemark, dont la voix se marie parfaitement avec le saxophone de Jonas Knutsson. Le quintet enregistre deux albums, couronnés par un Grammy, la plus  haute distinction du jazz suédois et tourne  énormément Europe.
Après la dissolution du quintet, Elise Einarsdotter a enregistré sous son nom une dizaine d'albums, dont "Suites for solo piano", récompensé en 2019 par un Grammy.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

Samedi 12 décembre

Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières

Concert de fin de résidence

Big-Band du CRD dirigé par Médéric Collignon


MicrOrchestra :
Médéric Collignon
& Yvan Robilliard
Duo

voir vidéo :


logo

Ce concert initialement programmé le 20 juin a été reporté pour cause de Corona-virus...

Concert de fin de résidence

Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole dirigé par Médéric Collignon .

 

Après deux années de résidence auprès du Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole dirigé par son ami Dominique Tassot, Médéric Collignon présente le fruit de ce travail. Un répertoire résolument funk. Compositeur, arrangeur, chef d'orchestre, Médéric s'investit pleinement dans ce projet, et ne peut s'empêcher d'y participer comme instrumentiste, vocaliste peut-être, en invitant également le pianiste Yvan Robillard avec qui il se produira en duo au cours de la soirée.

 

MicrOrchestra : Médéric Collignon & Yvan Robilliard

Déjà récompensé par trois Victoires du jazz, le trompettiste et vocaliste Médéric Collignon fusionne comme personne le phrasé fulgurant de Miles Davis et la fantaisie du scat de Dizzy Gillespie. Quand il rencontre Yvan Robilliard, explorateur de claviers entre aigus frénétiques et graves percussifs, cela donne des improvisations époustouflantes. Entre ces deux-là flotte le désir permanent de se surprendre pour emporter le public dans un tourbillon de créativité.

«...Ils font dans l’acoustico-électrique. Un voyage au cœur de tant de références, en séquences si rapides qu’on a à peine le temps de s’installer hop hop !!! la séquence, la bribe, le riff, l’idée pas épuisée dans son développement et déjà la suivante s’invite : un tourbillon. L’un pousse l’autre, l’autre réplique, ils s’associent, se dissocient, se réconcilient. ... C’est exceptionnel. Envoûtant. Chamanique.» Culture Jazz


 

mo
photos : ©FabienBuring ©AlexLacombe



 

 



Janvier?

Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières

Grégory Privat Trio

Grégory Privat : Steinway modèle D, nord stage 2, chant, compositions
Chris Jennings : contrebasse
Tilo Bertholo : batterie, spd

 

vidéo:

 

Grégory Privat Trio

S’il se passionne très tôt pour la musique, qu’il découvre sur le piano familial entre les cours de classique et les disques de jazz qu’écoute son père, c’est d’abord vers le métier d’ingénieur que se tourne Grégory Privat. Une expérience dont il garde aujourd'hui un goût prononcé pour la technologie et l'innovation et qui lui fait paradoxalement prendre conscience d'un besoin de se retourner vers ses premières amours.

C'est le début d'une aventure artistique qui le voit se faire une place à part dans le paysage du jazz français pour ses capacités de pianiste mais aussi de compositeur avec des disques à la frontière du jazz et des musiques caribéennes : “Ki Koté” (Gaya Music Production, 2011), “Tales of Cyparis” (Plus Loin Music, 2013) puis “Luminescence” (Jazz Family, 2015) qui lui vaut d’être nommé Révélation aux Victoires du jazz avant de sortir le très remarqué “Family Tree” (2016) chez la prestigieuse maison Act Music.
Une reconnaissance et un succès que Grégory Privat en quête d’indépendance et de nouveaux horizons musicaux refuse de voir comme un carcan, au point de quitter le label allemand pour fonder Buddham Jazz et y accueillir “Soley” sa première production.

“Soley” dont le titre renvoie au symbole d'une lumière porteuse d'espoir, reflète cette prise de risque et ne ressemble à aucun de ses précédents opus : on y découvre un univers hybride où cohabitent et se mélangent jazz, musiques caribéennes et musiques électroniques, piano et synthétiseur, héritage du trio jazz, tradition classique et chanson. Car pour la première fois, Grégory Privat se révèle aussi comme chanteur et apporte à “Soley” une dimension vocale entre l'instrumental et le narratif qu'il avait jusque là confiée à d'autres où réservée à la scène et qui donne à sa musique une force affective plus importante que jamais.

Pour donner vie à sa vision, il s'est constitué un trio dont les contrastes reflètent ceux de cet album qu'il a voulu sans barrières. Le batteur Tilo Bertholo (Jowee Omicil, Ralph Lavital) déjà présent sur “Family Tree” rattache “Soley” aux musiques antillaises et au groove afro-américain tandis que le contrebassiste Chris Jennings (Joachim Kühn, Dhafer Youssef) emprunte tant à sa formation classique qu'à son expérience du jazz.

Les 15 titres de ce disque, signés du pianiste et arrangés en trio, puisent dans la richesse musicale d'une culture afro-antillaise marquée aussi par les horreurs de l'esclavage. Une musique pleine d’espérance, d'optimisme et d'une intense énergie vitale.

3 ans après le remarqué Family Tree, Grégory Privat présente Soley son premier opus sur le label Buddham Jazz.
Pour cet album qu‘ il a voulu sans barrières, le pianiste et compositeur signe 15 titres arrangés en trio qui puisent dans la richesse musicale du jazz, des musiques caribéennes, de l’électronique et du chant.


S'il se passionne très tôt pour la musique, qu'il découvre sur le piano familial entre les cours de classique et les disques de jazz qu'écoute son père, c'est d'abord vers le métier d'ingénieur que se tourne Grégory Privat. Une expérience dont il garde aujourd'hui un goût prononcé pour la technologie et l'innovation et qui lui fait paradoxalement prendre conscience d'un besoin de se retourner vers ses premières amours.

C'est le début d'une aventure artistique qui le voit se faire une place à part dans le paysage du jazz français pour ses capacités de pianiste mais aussi de compositeur avec des disques à la frontière du jazz et des musiques caribéennes : "Ki Koté" (Gaya Music Production, 2011), "Tales of Cyparis" (Plus Loin Music, 2013) puis "Luminescence" (Jazz Family, 2015) qui lui vaut d'être nommé Révélation aux Victoires du jazz avant de sortir le très remarqué "Family Tree" (2016) chez la prestigieuse maison Act Music.

Une reconnaissance et un succès que Grégory Privat en quête d'indépendance et de nouveaux horizons musicaux refuse de voir comme un carcan, au point de quitter le label allemand pour fonder Buddham Jazz et y accueillir "Soley" sa première production.

"Soley" dont le titre renvoie au symbole d'une lumière porteuse d'espoir, reflète cette prise de risque et ne ressemble à aucun de ses précédents opus : on y découvre un univers hybride où cohabitent et se mélangent jazz, musiques caribéennes et musiques électroniques, piano et synthétiseur, héritage du trio jazz, tradition classique et chanson. Car pour la première fois, Grégory Privat se révèle aussi comme chanteur et apporte à "Soley" une dimension vocale entre l'instrumental et le narratif qu'il avait jusque-là confiée à d'autres où réservée à la scène et qui donne à sa musique une force affective plus importante que jamais.

Pour donner vie à sa vision, il s'est constitué un trio dont les contrastes reflètent ceux de cet album qu'il a voulu sans barrières. Le batteur Tilo Bertholo (Jowee Omicil, Ralph Lavital) déjà présent sur "Family Tree" rattache "Soley" aux musiques antillaises et au groove afro-américain tandis que le contrebassiste Chris Jennings (Joachim Kühn, Dhafer Youssef) emprunte tant à sa formation classique qu'à son expérience du jazz.

Les 15 titres de ce disque, signés du pianiste et arrangés en trio, puisent dans la richesse musicale d'une culture afro-antillaise marquée aussi par les horreurs de l'esclavage. Une musique pleine d'espérance, d'optimisme et d'une intense énergie vitale.

= Ils en parlent =
« Le jeune pianiste, compositeur et chanteur signe un 5ème album dont l'ambition n'a d'égal que la qualité » (Choc Jazz Magazine)

« Un disque plein d'emballements et de saillies d'énergie (...) Plus les titres passent, plus l'enthousiasme se renforce ». (Télérama)

« Grégory Privat mêle avec bonheur les mélodies tendres et pleines de vivacité de son piano à d'étonnantes fulgurances de synthétiseur. Un répertoire qui donne lieu à un très beau concert » (Télérama Sortir)

« Soley : l'espoir lumineux de Gregory Privat. Le soleil et l'émotion sont partout dans la musique aux mille couleurs de ce spiritual-jazz contemporain et universel » (FIP)

 

entre 1 et 12 mars

 

20h30

Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières

Toine Thys "Overseas"

IHAB RADWAN (EG): oud

TOINE THYS (B): Saxophone soprane, ténor, clarinette basse

ZE LUIS NASCIMENTO (BR): percussions

ANNEMIE OSBOURNE (LU): Violoncelle

HARMEN FRAANJE (NL): piano (invité)

 

teaser

vidéo Memory of the trees:

video Longa Nekriz

 


Toine Thys OVERSEAS

OVERSEAS est l’histoire de la rencontre entre le saxophoniste Bruxellois Toine Thys et le joueur de oud égyptien Ihab Radwan. Ils ont partagé les scènes européennes à l’occasion de concerts et de cartes blanches, et choisissent maintenant d’explorer à présent une formule à 4 (ou à 5), accompagnés par le percussionniste brésilien Zé Luis Nascimento (Ayo, Césaria Evora, Jean-Luc Ponty, Al Di Meola, Oumou Sangare), la violoncelliste luxembourgoise Annemie Osborne (Tcha Limberger, Magic Malik, Marillion,  Michel Mootz, OakTree), et fréquemment le pianiste néerlandais Harmen Fraanje en concert (ECM, Ernst Reijseger).

Leur premier album « Tamam Morning » sortira chez IGLOO Records en mars 2021, et sera accompagnée d’une tournée de sortie européenne avec les 5 musiciens présents sur l'album. Le cd a été enregistré par Vincent de Bast, et mixé par Stefano Amerio (ECM) à Udine, en Italie, en pleine pandémie de Coronavirus.

A la croisée de la musique arabe et des modes hijazz, du jazz et de l’improvisation tonale, de la musique classique et des rythmes de la musique brésilienne, ils jouent un répertoire en pleine évolution, fait de compositions propres, libres et mélodieuses.

Ces cinq musiciens se rencontrent et se parlent de leurs univers respectifs. Leurs histoires et leurs intonations sont différentes et c’est de ces différences que nous profitons.

Simplicité et sérieux, joie et exploration, le quartet joue ensemble avec habilité sur les contraires.

C’est un espace musical où l’intégrité de ces artistes est respectée, mais, où le goût de l’aventure et de la découverte reste essentiel.

​Leur  langage est pareil à une humeur, noire ou blanche, chaude ou froide, circulant plus vite ou plus lentement que le sang ou la pensée, dans des veines invisibles que ne localise aucun manuel d’anatomie.

"Puis, ça vit, ça court et ça virevolte avec « Istanbul Streets Kids » et puis ça rêve à nouveau. Fidèle à son style, Toine Thys présente avec détachement et beaucoup d’humour au second degrés, les thèmes écrits avec beaucoup de sensibilité et de poésie. L’équilibre parfait en somme. Magnifique Moment",

Jacques Provost "Jazzques", Gaume Jazz Festival 2019

 

 





?

20h30

Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières


Julie Campiche Quartet

Leo Fumagalli - saxophone & FX
Julie Campiche - harpe & FX
Manu Hagmann - contrebasse & FX
Clemens Kuratle - batterie & FX

vidéoclip


voir une vidéo live

Julie Campiche Quartet

Après 8 années avec son groupe Orioxy qui fut largement salué par la presse internationale, Julie a démarré son quartet éponyme en 2016. Ce nouveau projet composé de musiciens suisses de la nouvelle génération propose une musique où les effets électroniques de chaque instrument s’imbriquent dans des ambiances délicates et puissantes.
Un projet électro-acoustique et épuré qui fait la part belle à l’improvisation!
Les compositions de Julie puisent notamment leur inspiration dans les grandes questions de sa génération tels que le stockage permanent des déchets radioactifs ou le flux incessant des médias. Ces thèmes confèrent à sa musique une fragilité à la fois déterminée et urgente, aussi convaincante que réflexive.

On connaît Julie Campiche parce qu’elle est l’une des jeunes harpistes européennes qui, à la suite d’Isabelle Olivier, ont débarrassé la harpe de son image trop policée pour en faire un instrument comme les autres, sans fantasmes… mais avec un fort potentiel onirique. Potentiel qui s’était jusqu’ici déployé dans Orioxy, lieu d’étrangeté et de mélange d’ombres et de lumières, de couleurs vives et de pastel altéré par l’électronique. Cet espace désormais clos, il fallait un nouveau terrain de jeu à Julie Campiche, et c’est de nouveau en quartet qu’elle s’exprime ; elle a embarqué avec elle l’excellent bassiste Manu Hagmann, et cette moitié d’Orioxy a invité deux nouveaux compagnons, dont l’excellent batteur Clemens Kuratle, un talent émergent de la scène suisse dont nous aurons, gageons-le, tout loisir de reparler. La synergie de « Flash Info », qui ouvre l’album sur une dichotomie, un jeu musical entre jazz énergique et harpe faussement languissante, en apporte la certitude.
 
Avec Onkalo, on est dans l’univers de Julie Campiche. Il est moins enfantin que son précédent orchestre, mais tout aussi poétique et sensible. Avec le saxophoniste Leo Fumagalli, elle s’offre un joli voyage « To The Holy Land » où l’électronique est relativement discrète : à peine altère-t-elle les cordes de la harpe pour offrir un spectre plus large. Il y a beaucoup de douceur dans cet album, mais aussi une noirceur et une angoisse latente qui viennent assombrir une ambiance très lumineuse (« Dastet Dard Nakoneh » ouùù Kuratle fait encore merveille…).

C’est justement tout le sujet du morceau « Onkalo » qui donne son titre à l’album paru chez Meta Records. Ceux qui ont eu la chance de voir Into Eternity de Michael Madsen [1] sauront de quoi il s’agit, et les traits inquiets de la harpe, alourdis d’électronique comme d’autres de métaux lourds, retranscrivent à merveille le sentiment d’excavation infinie et périlleuse. Pour les autres, Onkalo est un site d’enfouissement de déchets radioactifs finlandais vertigineux et inquiétant. Paradoxalement beau. Manu Hagmann y souffle le vent, le saxophone de Fumagalli y évoque la descente sans fin et Julie Campiche y distille toute l’électricité possible. La tension est extrême, et le disque sur un fil. On en ressort secoué mais certain de ne jamais avoir quitté la lumière…

par Franpi Barriaux // Publié le 15 mars 2020 citizenjazz
P.-S. :


« More subtle, yet equally impressive, Swiss harpist Julie Campiche’s UK debut revealed a unique voice both in her electronically processed instrument and the style of her playing. » 
Tony Benjamin - Jazzwise Magazine, concert review at Cheltenham Jazz Festival - May 5th 2019

« Campiche’s Quartet stood out; they created a very attractive and distinctive sound. »
Tony Dudley-Evans - London Jazz News, concert review at 12 Points Festival- September 5th 2018

 « A singular voice, Camiche is carving out her own path and her development will merit watching. »
Ian Patterson - All About Jazz, concert review at 12 Points Festival- September 5th 2018

. « Incontestablement une improvisatrice qui réinvente la harpe »
 FRANCK BERGEROT JAZZ MAGAZINE / JAZZMAN

 

 





 

???? avril
20h30

Amphithéâtre
Pierre Mendès-France
Sedan

 

Diederik Wissels "Pasarela "

Diederik Wissels :
piano, synthé
Nicolas Kummert :
saxophone ténor
Thibault Dille :
accordéon, synthé
Victor Foulon :
contrebasse

plus d'infos :


voir vidéo

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DIEDERIK WISSELS "PASARELA"

Avec son nouveau projet “Pasarela”, Diederik Wissels nous propose une œuvre intimiste et impressionniste qui le caractérise. Émouvantes et mélancoliques, ses compositions restent toujours mélodiques. Sa musique aux mille nuances poétiques conquiert un public bien au-delà des passionnés de jazz.
Complice de longue date du chanteur David Linx au point que leurs noms paraissent indissociables, Diederik Wissels a aussi accompagné des musiciens tels que Chet Baker, Joe Henderson, Toots Thielemans, Philip Catherine et bien d’autres.
Parallèlement, il poursuit une œuvre personnelle dans laquelle se déploie son écriture subtile. Pianiste sensible et compositeur raffiné, il a enregistré en tant que leader ou co-leader une vingtaine de disques.
Dans cette formule sans batteur, les compositions de Diederik créent une atmosphère qui mêle mystère et mélancolie.

Diederik Wissels est un pianiste sensible au toucher lumineux et un compositeur raffiné. Dans cette formule sans batteur, plane une atmosphère de mystère et de douce mélancolie. Les notes légères et lyriques, les couleurs chaudes du saxophone et les lignes mélodiques de l’accordéon créent un paysage musical tout en nuance. La contrebasse renforce discrètement la rondeur des textures. C’est une musique rebelle à toute classification et assurément enchanteresse ! JAZZ9

 



 


Photo Lara Herbinia




mardi 26 mai

20h30

Théâtre
de Charleville-Mézières

B A B E L

Joce Mienniel

 

Joce Mienniel : Flûte, guimbarde; kalimba

Ashraf Sharif Kahn : Sitar

Iyad Haïmour : Oud, quanoun

Stracho Temelkovski : Mandole, bendir

Joachim Florent : Contrebasse

Antony Gatta : Percussions orientales

 

tcm

en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières

Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50

vidéo :

plus d'infos :

 

B A B E L
Joce Mienniel

 

Passionné par la poésie des timbres et par l’héritage culturel des musiques du Monde dites traditionnelles qui métisse nos sociétés contemporaines, Joce Mienniel et ses flûtes de tout genre, instrument symbolique commun à de nombreuses cultures, nous invite à un voyage par delà les frontières depuis l’Europe jusqu’en Inde, en passant par le Moyen Orient.

Réunissant autour de lui cinq musiciens traditionnels venant de Syrie, d’Inde, d’Italie, de Macédoine et de France, il nous livre une musique unique et singulière empreinte de couleurs, de parfums et de sonorités riches dans laquelle la rêverie et la contemplation trouvent une place de choix.

Le projet Babel, c’est la réunion de cultures musicales très différentes et sur une même scène, c’est les faire aller les unes vers les autres tout en respectant leur particularité et leur histoire, mais c’est aussi leur faire parler un même langage, universel, dans le respect de la tradition orale, comme une musique née pour être comprise et transmise par tous, allant bien au delà des langues et des frontières.

J’ai imaginé ce disque de telle sorte qu’il puisse être joué par n’importe quel musicien traditionnel sur cette planète, en le transmettant uniquement par l’oral. On partagerait presque alors un langage commun, sur des mélodies qui ne seraient par territorialisées mais qui appartiendraient à un inconscient universel.

Pour faire ce disque je cherchais vraiment des personnes habitées par la poésie et la profondeur musicale plus que des techniciens brillants.

 

Pour moi la musique est comme une langue. Il est question de tempo, de dynamique et d’intonation. Les musiciens qui m’accompagnent m’ont fait voir la musique différemment avec leurs propres intonations.

Dans nos sociétés très modernes et esthétisées, la musique y est très produite, corrigée. Mais je pense que si l’on corrigeait moins, beaucoup plus de messages passeraient. L’immédiateté et la fraîcheur dans la musique offrent plus de générosité et de naturel.

Cet album je l’ai imaginé en jazzman pour avoir le plaisir d’y improviser.

La fusion en musique est extrêmement importante car elle permet de faire perdurer les traditions. Certains instruments disparaissent faute de pratique, la transmission s’étiole. Il ne faut pas garder les traditions cachetées mais au contraire les ouvrir au monde. Faire se rencontrer les instruments, les rendre électriques, les faire voyager, fait évoluer la musique.

 

 

 

 





photo ©LiliRoze

 

 


Janvier?

 
20h30

Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières

Sylvain Rifflet "Troubadours"

Sylvain Rifflet saxophones, clarinettes, Shruti-Box

Verneri Pohjola trompette

Benjamin Flament percussions

Sandrine Marchetti harmonium

 



> regarder le clip vidéo


Sylvain Rifflet "Troubadours"

Décidément, Sylvain Rifflet prend un malin plaisir à "détricoter" tout ce qu'il entreprend dans ses albums précédents pour mieux nous régaler de ses curiosités les plus emballantes. Après « Alphabet », « Mechanics » (Victoire du Jazz 2016), « Re Focus », le voici dans un tout autre genre avec « troubadours », inspiré des musiques médiévales et autres ritournelles amoureuses anciennes. Entouré de Verneri Pohjola, Benjamin Flament et Sandrine Marchetti, le saxophoniste nous embarque immédiatement dans un univers envoûtant et poétique où percussions, sons d'harmonium et shruti box ramené de New Delhi offrent une couleur inédite, pour ce projet bien excitant...

Après Mechanics qui avait comblé les spectateurs du théâtre il y a deux ans, Sylvain Rifflet revient, accompagné d’un quartet remarquable, pour présenter un opus audacieux : une ode imaginaire et hypnotique à la musique des anciens poètes de l’amour. Sur un entrelacs de musique modale, de musique médiévale profane et de séquences répétitives, il laisse apprécier le son fusionnel des vents, de l’harmonium et du bourdon du shruti box. Le son de Sylvain Rifflet s’enrichit alors de teintes nouvelles au cœur d’une œuvre contrastée, à  la beauté et à la grâce intemporelles.

 

 

 

Avec Sylvain Rifflet, il faut s’attendre à des surprises. Re Focus, son précédent album, ressemblait à un palais de cristal ; tout y était doux, feutré et chuchoté, mystérieux. L’âpreté, la revigorante rudesse de Troubadours n’en frappe que plus. Avec le seul soutien de Verneri Pohjola (trompette) et Benjamin Flament (percussions), le saxophoniste et clarinettiste y explore le répertoire des poètes et chanteurs occitans du Moyen Âge, ces hérauts de l’amour courtois et de la satire joyeuse incessamment guettés par la persécution, la torture ou l’excommunication. Un répertoire qu’il se garde bien d’interpréter à la lettre, mais dont il tire un jazz minimaliste, d’une sobriété touchant parfois à la sécheresse comme pour jeter un sort aux clichés de Table ronde, gentes dames et preux chevaliers débités par la modernité. L’album y perd peut-être en facilité, en ampleur. Mais cette apparente maigreur permet à un souffle plus pur, plus épique, de le traverser. Dans le contraste avec le bourdon de la shruti box et de l’harmonium, la beauté du son de Rifflet se pare de nouvelles teintes. Quant à ses mélodies, dessaisies de l’harmonie qu’aurait offerte un piano ou une guitare, elles n’en chantent que plus librement cet amour suprême tout bardé de fer.

|

Louis-Julien Nicolaou

Telerama n°3641

CHOC DE L'ANNEE JAZZ MAGAZINE

Avec 'Troubadours', le saxophoniste toujours prompt à imaginer des projets
aussi excitants qu'inattendus a incontestablement signé
l'un des plus beaux disques de l'année
.



> écouter l'album

CHOC DU MOIS JAZZ MAGAZINE

Une oeuvre d'une grâce et d'une beauté intemporelles à couper le souffle.

FFF TELERAMA

Dans le contraste avec le bourdon de la shruti box et de l'harmonium,
la beauté du son de Rifflet se pare de nouvelles teintes.


DISQUE ELU CITIZEN JAZZ

On apprécie le son quasiment fusionnel des deux vents. Les graves de Pohjola sont d'une rondeur érotique. Les déliés de Rifflet au sax ou le tranchant de la clarinette donnent deux directions différentes à la musique, selon les morceaux. Mais toujours les deux vents se suivent, se répondent, s'entrelacent. Sans parole, cette musique de troubadours d'ici raconte néanmoins une belle histoire.

COUP DE COEUR ACADEMIE CHARLES CROS
Dans le contraste avec le bourdon de la shruti box et de l

 
Troubadours, le nouveau projet exaltant de Sylvain Rifflet
 

En septembre 2015, sortait Mechanics de Sylvain Rifflet, un opus audacieux pour lequel il décrochait la Victoire du Jazz en 2016, dans la catégorie "Meilleur Album". Puis il y eut son coup de chapeau au légendaire Stan Getz avec Re Focus, en référence au disque historique Focus. Avec Troubadours, le saxophoniste, flûtiste et compositeur nous embarque dans sa nouvelle sensation ondulante et hypnotique, une ode imaginaire à la musique des anciens poètes de l'amour. Un entrelac de musique modale, de musique médiévale profane et de musique répétitive.

 

clip video




 


Sylvain Rifflet – “Troubadours”




Stages, masterclasses et résidences :

Les stages et masterclasses proposés par Charleville Action Jazz bénéficient du financement du Conservatoire Ardenne Métropole, de la Ville de Charleville-Mézières,
de la Communauté d'Agglomération Ardenne Métropole et de  la Région Grand Est

Résidence 2021/2022 ??????

auprès du Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières



Pour prendre la succession d'Andy Emler à la tête de cette résidence auprès du Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole, il nous fallait une forte personnalité! Médéric Collignon, "l'enfant terrible" mais aussi "l'enfant du pays", qui fit ses débuts au CRD de Charleville-Mézières, a tout à fait le profil requis. On connaît le musicien, cornettiste, vocaliste, performer, on connaît peut-être moins le pédagogue.Eenseignant au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris depuis 2015, Médéric Collignon vient également de mener à bien une résidence fédératrice de deux années au Conservatoire du Grand Besançon. Fort de ces expériences, gageons qu'il saura, comme son prédécesseur, entraîner le Big-Band sur des chemins de traverse et lui communiquer son énergie folle ! Les premières sessions ont annoncé la couleur : ce sera funky , qu'on se le dise !


Médéric Collignon

Le parcours de Médéric est à l’image de son talent immense, dense... boulimique ! On a le tournis en énumérant les formations, les expériences, les projets, les compositions… auxquels il a participé.

Ce qui impressionne d’abord chez lui c’est son énergie… Une masse d’énergie inépuisable. Sur scène, il semble être partout. Comme un maître marionnettiste, il manipule les instruments et les sons pour les pousser toujours plus loin. Devant une telle maîtrise du jeu, on se rend compte que Médéric est aussi un brillant compositeur : son Porgy and Bess, sa relecture de l’album électrique de Miles Davis Bitches Brew, la liberté réinventée de sa relecture d’albums de King Crimson, son travail sur les musiques de films "Movies", ont tous été salués par des victoires du Jazz (2007, 2010, 2013).
Aujourd'hui Médéric Collignon revient avec son quartet survitaminé « Jus de Bocse » pour un projet fou : ils vont surfer sur des sons que l'univers urbain a fait naître : le Hip-hop. Entre Gangstarr et Tribe Called Quest, représentants d’un âge d’or aux arômes carrément jazzistiques, le Jus de Bocse va se sampler lui-même … Médéric n'a pas fini de nous étonner !

 

 


Masterclasse de percussions
   Samedi
 ?
2019

Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières

Depuis la première intervention de Franck Tortiller dans le cadre de son passage avec l'Orchestre  National de Jazz au Théâtre de Charleville-Mézières, les masterclasses de percussions au CRD ont pris un rythme annuel.
Se sont succédés Franck Tortiller, Vincent Limouzin, Carlo Rizzo, Xavier Desandre-Navarre, Pascal Schumacher, Khalid Kouhen, Minino Garay (2 fois), Bijan Chemirani, à nouveau  Franck Tortiller, dans le cadre de sa résidence auprès du Big-Band, François Verly et à nouveau Xavier Desandre-Navarre en 2018 et Khalid Kouhen en 2019.

David Patrois

 

 


Né en 1965, il suit une formation classique de percussion et obtient un premier prix du conservatoire d'Angers en 1986. Il décide alors de se consacrer entièrement au vibraphone. A Paris, il rencontre et étudie avec François Jeanneau, J.F. Jenny-Clarck, David Friedman, Daniel Humair et obtient en 1987 une bourse du ministère de la culture pour étudier avec Gary Burton à la BERKLEE SCHOOL OF MUSIC aux Etats Unis.


De retour en France en 1989, il collectionne les prix , au concours de jazz de « la Défense », au sein des groupes de David Chevallier, Eric Lohrer ou Olivier Ker Ourio, et gagne le premier prix du concours « jazz et polar » avec son trio composé de Christophe Wallemme et Christophe Marguet...


On le voit alors régulièrement aux côtés d’Aldo Romano, Michel Benita, Nelson Veras, Louis Winsberg, Bojan Z, Hervé Sellin, Glenn Ferris, Bernard Lubat, Emmanuel Bex, Louis Sclavis, Simon Goubert, et plus récemment Charnett Moffet, Kirk Lightsey, Victor Lewis, Jeff Ballard...

Entre 1995 et 1999, il se produit en quintet et enregistre son premier CD sous son nom en 1997 : " Attraper le temps", avec Sylvain Beuf, Frédéric Favarel, Christophe Wallemme, Benjamin Hénocq.


En 1998, à la suite d’ une commande de Radio France dans le cadre du festival Présences 98, il fonde le groupe "Another Trio", d’inspiration ouvertement africaine, avec Jean Jacques Avenel à la contrebasse et à la kora et Pierre Marcault aux percussions, et se produit dans de nombreux clubs et festivals. CD paru chez RDC Records en octobre 2000.


En 2003, il est membre du «360° project» réunissant Ravi Coltrane, Mark Turner, Olivier Gatto et Benjamin Hénocq .


Son projet « Trio + 2 » privilégie toujours le son acoustique avec la présence de Jean Charles Richard, Luc Isenmann, Sébastien Llado et Pierre Durand. CD sorti en fevrier 2007 « Il sogno di Diego » chez Cristal Records. En 2012 sort L’album «David Patrois Quintet LIVE» puis « Flux Tendu » en septembre 2015 sur le label «Arts et spectacles».


En fevrier 2018, parait «Around Goldberg Variations», projet transversal réalisé avec la pianiste classique Remi Masunaga.


Titulaire du C.A. de Jazz depuis 1991, il enseigne dans les conservatoires du 5ème et 15ème arrondissement à Paris, et est sollicité pour des master-classes en France comme à l'étranger.

 



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