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mardi 19 octobre
20h30
Auditorium
Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Romain Pilon : guitare
Fred Pasqua : batterie
Florent Nisse : contrebasse
plus d'infos :
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Romain PILON Trio
Le guitariste Romain Pilon s’est imposé au fil des années comme une figure importante de la scène jazz européenne. Formé aux Etats Unis, à la Berklee School, il se fait remarquer par Pat Metheny qui lui propose d'assurer ses premières parties. il a joué et enregistré avec un grand nombre de musiciens mondialement reconnus tels que Ben Wendel, Brian Blade, Seamus Blake, Walter Smith III, Sam Yahel ou encore Linda May Han Oh, dans de nombreux pays à travers le monde.
Après 5 albums en leader, Romain Pilon s'apprête à enregistrer un nouvel opus aux Etats-Unis, le second avec la superlative rythmique Brian Blade / Jeff Denson.
De plus en plus demandé aux States, Romain Pilon reste très actif en France, en trio avec Fred Pasqua à la batterie et Yoni Zelnik ou Florent Nisse à la contrebasse : des musiciens hors pair, accompagnateurs d’exception, qui complètent un trio soudé par sept années de jeu et de nombreux concerts. Multipliant les influences : de Led Zeppelin à Wayne Shorter, en passant par Miles Davis, Satie ou Jobim, leur musique, interactive et généreuse, est le reflet du plaisir que ces trois musiciens ont à jouer ensemble.
Romain Pilon affirme une démarche d'une limpidité rare... Son jazz sonne de façon aérienne (...) pour nous amener sans heurt à l'évidence. Celle du plaisir d'écouter une guitare dense, jouée par un esprit clairvoyant". Guitarist Magazine
"On se délecte à écouter leur musique soyeuse et raffinée ou l’interaction règne… entraînant les trois complices dans des moments intenses et magiques où les limites explosent en spirales inspirées. Un album étonnant et attachant, qui prouve que l’on peut être moderne sans renier la tradition."Jazz Magazine
"La guitare de Romain Pilon est sans doute la plus subtile que le jazz ait entendue ces dernières années"... Qobuzz
"une rare sensibilité et une intelligence musicale...un travail d’orfèvre et au final une très belle réussite à découvrir absolument." Les Dnj
"... grande fluidité et lisibilité, jeu moderne, au meilleur sens du terme… le discours de Romain Pilon sait constamment aller à l’essentiel...
... un plaisir d'écoute qui me renvoie à d'autres émois datant de la découverte des disques de Jim Hall... ou au premier Pat Metheny de "Bright Size Life"". Franck Bergerot, "Choc" Jazzman-Jazzmagazine
"...un sens de la respiration rare, un guitariste à l'imagination fluide et exigeante, dont la sonorité sur l'instrument est l'un des plus élégantes du moment". Jazz News
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photo Marco Castro
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Mardi 16 novembre
20h
Théâtre
de Charleville-Mézières
ELINA DUNI & ROB LUFT
"LOST SHIPS"
feat. Fred Thomas et Matthieu Michel
Elina Duni : chant
Rob Luft : guitare electrique
Fred Thomas : piano/batterie
Matthieu Michel : bugle
voir une vidéo
en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières
plus d'infos: |
ELINA DUNI & ROB LUFT
"LOST SHIPS"
feat. Fred Thomas et Matthieu Michel
Depuis son premier concert à l'Auditorium du CRD 2010, on rêve de la voir sur la scène du Théâtre.
Après plusieurs rendez-vous manqués, Elina Duni nous revient, avec un nouveau quartet.
La chanteuse originaire de Tirana et basée à Londres a signé un nouvel album, « Lost Ships », sur le prestigieux label allemand ECM.
Elina Duni y met à l'honneur le répertoire traditionnel des Balkans et du bassin méditerranéen, en incorporant des compositions personnelles co-écrites avec l'excellent guitariste londonien Rob Luft (BBC New Generation Artist 2019-2021). Le duo, qui se connaît depuis quelques années déjà, a choisi, sur ce projet, de s'adjoindre Fred Thomas, aussi doué à la batterie qu'au piano et Matthieu Michel au bugle. Il en résulte des chansons d'amour et d'exil qui nous transportent hors du temps, dans un voyage original et apaisant qui rappelle comme le jazz peut se fondre dans toutes les musiques du monde.
Avec ce nouveau disque, le répertoire de chansons d’amour et d’exil qu’Elina
Duni et Rob Luft ont initié en 2017 au moment de leur rencontre prend une
nouvelle ampleur. En cours de route, la chanteuse helvético-albanaise et le
guitariste britannique ont considérablement élargi les dimensions de leur duo en
accueillant le bugliste suisse Matthieu Michel et le percussionniste et pianiste
britannique Fred Thomas. Tous deux ont contribué de manière significative à faire évoluer le concept global du projet. La crise migratoire était déjà l’un des thèmes
principaux explorés dans l’album d’Elina Partir. Il est central de nouveau,
notamment dans ses conséquences écologiques. Les influences du disque
sont plurielles : “Il y a des chansons qui se réfèrent au passé, avec des sons
tirés des folklores albanais et méditerranéens, toujours vivaces aujourd’hui. Mais on
voulait aussi explorer d’autres traditions musicales : on trouve des ballades de jazz
intemporelles, des chansons françaises, des airs folks américains…” A l’arrivée, en
un large éventail de sources musicales et de références, l’album réunit des pièces
traditionnelles et des compositions originales, en passant par des chansons rendues
célèbres par Frank Sinatra ou Charles Aznavour.
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photo ©Nicolas Masson/ECM Records |
Samedi 18 décembre
20h30
Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Concert de fin de résidence
Big-Band du CRD dirigé par Médéric Collignon
MicrOrchestra :
Médéric Collignon
& Yvan Robilliard Duo
plus d'infos :
voir vidéo :
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Ce concert initialement programmé le 20 juin a été reporté pour cause de Corona-virus, puis annulé. finalement reporté le samedi 18 décembre 2021.
Concert de fin de résidence
Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole dirigé par Médéric Collignon
Après presque trois années d'une résidence perturbée par la crise sanitaire qui a reporté plusieurs masterclasses et ce concert de restitution à plusieurs reprises, Médéric Collignon présente le fruit de ce travail avec le Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole dirigé par son ami Dominique Tassot : un répertoire résolument funk, et on peut faire confiance à Médéric pour insuffler son énergie à ce projet et le mener à bien malgré les circonstances particulières liées à la pandémie. Il s'y investit pleinement comme chef, instrumentiste et vocaliste, et en invitant également le pianiste Yvan Robilliard avec qui il se produira en duo au cours de la soirée.
MicrOrchestra :
Médéric Collignon & Yvan Robilliard
Déjà récompensé par trois Victoires du jazz, le trompettiste et vocaliste Médéric Collignon fusionne comme personne le phrasé fulgurant de Miles Davis et la fantaisie du scat de Dizzy Gillespie. Quand il rencontre Yvan Robilliard, explorateur de claviers entre aigus frénétiques et graves percussifs, cela donne des improvisations époustouflantes. Entre ces deux-là flotte le désir permanent de se surprendre pour emporter le public dans un tourbillon de créativité.
«...Ils font dans l’acoustico-électrique. Un voyage au cœur de tant de références, en séquences si rapides qu’on a à peine le temps de s’installer hop hop !!! la séquence, la bribe, le riff, l’idée pas épuisée dans son développement et déjà la suivante s’invite : un tourbillon. L’un pousse l’autre, l’autre réplique, ils s’associent, se dissocient, se réconcilient. ... C’est exceptionnel. Envoûtant. Chamanique.» Culture Jazz
lire l'article de jazzz Magazine du 19 novembre 2021: https://www.jazzmagazine.com/jazzlive/rendez-de-lerdre-mederic-eclats-collignon-fronts/
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photos : ©FabienBuring ©AlexLacombe
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mardi 1er février
20h30
Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Grégory Privat Trio
Grégory Privat :
piano, synthé, chant, compositions
Chris Jennings : contrebasse
Tilo Bertholo : batterie, spd
vidéo:
plus d'infos : |
Grégory Privat Trio
Grégory Privat est l'un des pianistes les plus sollicités de la scène jazz européenne. Il nous a éblouis lors du concert de Lars Danielsson "Liberetto" l'an passé sur la scène du Théâtre de Charleville-Mézières. Mais cela ne l'empêche pas de mener à bien ses projets personnels, notamment avec ce trio qui vient de publier "Soley", un enregistrement encensé par la presse spécialisée.
S’il se passionne très tôt pour la musique, qu’il découvre sur le piano familial entre les cours de classique et les disques de jazz qu’écoute son père, c’est d’abord vers le métier d’ingénieur que se tourne Grégory Privat. Une expérience dont il garde aujourd'hui un goût prononcé pour la technologie et l'innovation et qui lui fait paradoxalement prendre conscience d'un besoin de se retourner vers ses premières amours.
C'est le début d'une aventure artistique qui le voit se faire une place à part dans le paysage du jazz français pour ses capacités de pianiste mais aussi de compositeur avec des disques à la frontière du jazz et des musiques caribéennes : “Ki Koté” (Gaya Music Production, 2011), “Tales of Cyparis” (Plus Loin Music, 2013) puis “Luminescence” (Jazz Family, 2015) qui lui vaut d’être nommé Révélation aux Victoires du jazz avant de sortir le très remarqué “Family Tree” (2016) chez la prestigieuse maison Act Music.
Une reconnaissance et un succès que Grégory Privat en quête d’indépendance et de nouveaux horizons musicaux refuse de voir comme un carcan, au point de quitter le label allemand pour fonder Buddham Jazz et y accueillir “Soley” sa première production.
“Soley” dont le titre renvoie au symbole d'une lumière porteuse d'espoir, reflète cette prise de risque et ne ressemble à aucun de ses précédents opus : on y découvre un univers hybride où cohabitent et se mélangent jazz, musiques caribéennes et musiques électroniques, piano et synthétiseur, héritage du trio jazz, tradition classique et chanson. Car pour la première fois, Grégory Privat se révèle aussi comme chanteur et apporte à “Soley” une dimension vocale entre l'instrumental et le narratif qu'il avait jusque là confiée à d'autres ou réservée à la scène et qui donne à sa musique une force affective plus importante que jamais.
Pour donner vie à sa vision, il s'est constitué un trio dont les contrastes reflètent ceux de cet album qu'il a voulu sans barrières. Le batteur Tilo Bertholo (Jowee Omicil, Ralph Lavital) déjà présent sur “Family Tree” rattache “Soley” aux musiques antillaises et au groove afro-américain tandis que le contrebassiste Chris Jennings (Joachim Kühn, Dhafer Youssef) emprunte tant à sa formation classique qu'à son expérience du jazz.
Les 15 titres de ce disque, signés du pianiste et arrangés en trio, puisent dans la richesse musicale d'une culture afro-antillaise marquée aussi par les horreurs de l'esclavage. Une musique pleine d’espérance, d'optimisme et d'une intense énergie vitale.
Ils en parlent :
« Le jeune pianiste, compositeur et chanteur signe un 5ème album dont l'ambition n'a d'égal que la qualité » (Choc Jazz Magazine)
« Un disque plein d'emballements et de saillies d'énergie (...) Plus les titres passent, plus l'enthousiasme se renforce ». (Télérama)
« Grégory Privat mêle avec bonheur les mélodies tendres et pleines de vivacité de son piano à d'étonnantes fulgurances de synthétiseur. Un répertoire qui donne lieu à un très beau concert » (Télérama Sortir)
« Soley : l'espoir lumineux de Gregory Privat. Le soleil et l'émotion sont partout dans la musique aux mille couleurs de ce spiritual-jazz contemporain et universel » (FIP)
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photo Roch Armando |
mardi 8 mars
20h30
Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Toine Thys "Overseas"
Ihab Radwan(EG): oud
Toine Thys (B) :
Saxophone soprano, ténor, clarinette basse
Ze Luis Nascimento( BR): percussions
Annemie Osbourne (LU ): Violoncelle
Harmen Fraanje ( NL ) : piano
teaser 2
teaser
vidéo Memory of the trees:
video Longa Nekriz
réservations Maison du tourisme
Place Ducale
03 24 55 69 90
plus d'infos :
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OVERSEAS est l’histoire de la rencontre entre le saxophoniste Bruxellois Toine Thys et le joueur d' oud égyptien Ihab Radwan. Ils ont partagé les scènes européennes à l’occasion de concerts et de cartes blanches, et choisissent maintenant d’explorer une formule à 4 (ou à 5), accompagnés par le percussionniste brésilien Zé Luis Nascimento (Ayo, Césaria Evora, Jean-Luc Ponty, Al Di Meola, Oumou Sangare), la violoncelliste luxembourgeoise Annemie Osborne (Tcha Limberger, Magic Malik, Marillion, Michel Mootz, OakTree), et fréquemment le pianiste néerlandais Harmen Fraanje en concert (ECM, Ernst Reijseger).
Leur premier album « Tamam Morning » est sorti chez IGLOO Records en mars 2021, il a été enregistré par Vincent de Bast, et mixé par Stefano Amerio (ECM) à Udine, en Italie, en pleine pandémie de Coronavirus.
A la croisée de la musique arabe et des modes hijazz, du jazz et de l’improvisation tonale, de la musique classique et des rythmes de la musique brésilienne, ils jouent un répertoire en pleine évolution, fait de compositions propres, libres et mélodieuses.
Ces cinq musiciens se rencontrent et se parlent de leurs univers respectifs. Leurs histoires et leurs intonations sont différentes et c’est de ces différences que nous profitons.
Simplicité et sérieux, joie et exploration, le quartet joue ensemble avec habilité sur les contraires.
C’est un espace musical où l’intégrité de ces artistes est respectée mais où le goût de l’aventure et de la découverte reste essentiel.
Leur langage est pareil à une humeur, noire ou blanche, chaude ou froide, circulant plus vite ou plus lentement que le sang ou la pensée, dans des veines invisibles que ne localise aucun manuel d’anatomie.
"Puis, ça vit, ça court et ça virevolte avec « Istanbul Streets Kids » et puis ça rêve à nouveau. Fidèle à son style, Toine Thys présente avec détachement et beaucoup d’humour au second degré, les thèmes écrits avec beaucoup de sensibilité et de poésie. L’équilibre parfait en somme. Magnifique Moment", Jacques Provost "Jazzques", Gaume Jazz Festival 2019
, "Disons-le tout net : Overseas est une complète réussite, un croisement parfait entre le langage savant du oud, du violoncelle et du piano, et celui plus léger et vire-voltant des saxophones. Un album qui traverse les frontières des genres avec classe, en visant ce que l’humain a de meilleur. Superbe ! » Jean-Pierre Goffin, Vers l’Avenir, 2021.
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photo Pascal Ducourant
photo De Ribeaucourt
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20h30
Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Michael Felberbaum
3Elements
Michael Felberbaum :
guitare
Frédéric Borey :
saxophones
Léonardo Montana :
piano, Fender Rhodes
plus d'infos :
vidéo trio
voir une vidéo live
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Michael Felberbaum
3Elements
Le guitariste Michael Felberbaum signe un sixième album intitulé « 3Elements » qui propose un jazz chambriste à l’instrumentation singulière, un trio guitare-saxophone-piano, sans basse ni batterie. Au final, une musique à la palette nuancée et subtile qui conjugue grâce, élégance et musicalité.
On pourrait se demander si le titre de l’album fait référence à la portée symbolique, numérologique ou ésotérique souvent attribuée au chiffre 3. Sans explorer toutes les hypothèses il s’avère, et c’est bien là l’essentiel… l’album est le fait de trois musiciens inspirés.
Sans section rythmique, les trois instrumentistes croisent leurs mélodies sur des trames harmoniques variées. Ils reprennent les motifs des morceaux qui alimentent leurs échanges et donnent lieu à de multiples développements. Unisson et dialogues alternent. Les interactions de chaque instant nourrissent la trame musicale et oxygènent la musique
La voix du saxophoniste Frédéric Borey se partage entre énergie, douceur, sensibilité et lyrisme. Le son lumineux du soprano et la pureté du grain du ténor se marient à merveille avec le jeu tout en nuances de la guitare. Avec élégance et subtilité, Michael Felberbaum cisèle son phrasé avec précision et apprivoise les dissonances. Le sens rythmique du pianiste Léonardo Montana permet à la guitare et au saxophone de libérer leurs discours. A l’aise dans les minimalismes les plus subtils où son lyrisme fait mouche, le pianiste chahute aussi les paysages sonores sur les touches de son Fender Rhodes.
"Le guitariste mérite sa place dans la cour des grands de la six‐cordes… Synergie,
intelligence, émotion.”
Jean‐Michel Proust, Le Nouvel Observateur
“Michael Felberbaum est certes un brillant guitariste, mais c’est aussi une excellente plume
dotée d’un talent pour la mélodie qui n’est pas si courant dans le jazz contemporain.”
Laurent Poiget, Citizen Jazz
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photo Frédéric Albert.
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mardi 24 mai
20h
Théâtre
de Charleville-Mézières
Elise Einarsdotter Ensemble
Elise Einarsdotter :
piano, compositions
Lena Willemark : chant, violon alto
Jonas Knutsson : saxophones
Olle Steinholtz : contrebasse
Ola Bothzén : batterie
plus d'infos :
en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières
Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50
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en écoute :
Polsca efter Sjungar
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CAJ fête ses 30 ans! avec du retard!
ELISE EINARSDOTTER ENSEMBLE
Poésie, chaleur, énergie, mariage réussi entre jazz moderne et musique traditionnelle.
L'association Charleville Action Jazz a été créée au retour d'un concert d'Elise Einarsdotter Ensemble. Pour célébrer ses 30 ans, CAJ a proposé une carte blanche à la pianiste suédoise, en l'invitant à reformer le quintet originel qui a donné son dernier concert au Théâtre de Charleville-Mézières en 1995.
Les cinq musiciens ont mené une carrière personnelle riche en projets multiples, se sont croisés lors de concerts occasionnels, mais n'ont jamais rejoué tous ensemble. Ils reprendront une partie du répertoire d'origine, mais aussi de nouvelles compositions écrites spécialement pour l'occasion.
Elise Einarsdotter Ensemble fut créé en 1985 par la pianiste de retour de quelques années à Boston. Elle intègre en 1988 la chanteuse Lena Willemark, apportant sa grande connaissance de la musique traditionnelle suédoise. L'alchimie fonctionne immédiatement, la voix se mariant parfaitement avec le saxophone soprano de Jonas Knutsson. Le quintet enregistre "Secrets of Living" en 1989, puis "Senses" en 1993, couronné par un Grammy, plus haute distinction du jazz suédois, et se produit beaucoup à travers l 'Europe.
Après la dissolution du quintet, Elise Einarsdotter a enregistré sous son nom une dizaine d'albums, dont "Suites for solo piano", récompensé en 2019 par un Grammy.
Poésie, chaleur, énergie, mariage réussi entre jazz moderne tendance ECM et musique traditionnelle, tels sont les ingrédients de base. Mais ils ne suffisent pas à expliquer l'extraordinaire performance du groupe : il faut parler de l'immense plaisir à jouer ensemble, et du désir fou de communiquer ce plaisir au public, et de ce petit quelque chose qui s'apparente à de la magie, et qui est capable de transformer un concert en un moment inoubliable.
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photo : Brolov - Olov Karlsson
photo Olle Sreinholtz
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vendredi 17 juin
20h30
Amphithéâtre
Pierre Mendès-France
Sedan
L'Âme des Poètes
Jean-Louis Rassinfosse : contrebasse
Pierre Vaiana :
saxophone soprano
Fabien Degryse :
guitare acoustique
plus d'infos :
voir vidéo
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L'Âme des Poètes
L’Âme des Poètes est composé de trois musiciens de jazz de tout premier plan :
Jean-Louis Rassinfosse et son humour dévastateur, à la contrebasse (Octave d’honneur 2019),
Pierre Vaiana au saxophone soprano (DjangodOr 2009 )
et Fabien Degryse à la guitare acoustique (nominé aux Octaves 2018 - catégorie jazz).
Ce trio exceptionnel explore depuis 1992 le répertoire des grands standards de la chanson française pour en livrer des versions instrumentales pleines d’émotion, de créativité et d’humour. En sept albums, ils ont parcouru avec un large public les routes de la chanson française de Brel à Brassens, en passant par Ferré, Piaf, Trenet, mais aussi Francis Cabrel, Gainsbourg et bien d’autres. Ce groupe a porté haut les couleurs de la chanson française et du jazz en donnant de nombreux concerts en Belgique et à travers le monde : Europe, Afrique, Canada, Chili, Vietnam.
Pour ce nouveau projet, l’Âme des Poètes explore le répertoire d’artistes qui ont enrichi la chanson française par leur diversité culturelle : d’Henri Salvador à Charles Aznavour, en passant par Josephine Baker et Dick Annegarn.
Le point de départ est la chanson de Georges Moustaki « Le Métèque ». Le propos ne porte pas sur la question de la nationalité de ces artistes, mais bien sur les influences culturelles qu’ils ont apportées au patrimoine de la chanson d’expression francophone.
En concert, dès le premier morceau, le contact est établi, public et musiciens embarquent pour un voyage musical qui allie humour et émotions de manière inimitable dans une connivence unique entre le public et les artistes. Jean-Louis Rassinfosse, grand amateur de jeux de mots, intervient entre les morceaux pour nous les présenter. Le rythme s’accélère au fur et à mesure des présentations jusqu’à arriver à un débit hallucinant, qui dévaste tout et fait crouler de rire la salle ébahie. Alors, entre fou rire et émotion grave et profonde, entre souvenirs des chansons et découverte du traitement que le trio leur applique, le public sort de ce concert ravi, enchanté, heureux...
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Photo Maël G Lagadec
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Stages, masterclasses et résidences :
Les stages et masterclasses proposés par Charleville Action Jazz bénéficient du financement du Conservatoire Ardenne Métropole, de la Ville de Charleville-Mézières,
de la Communauté d'Agglomération Ardenne Métropole et de la Région Grand Est
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Résidences
auprès du Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Jean-Marie Machado
résidence reportée en 2022/2023 cause Covid
photo Dominique Rieffel
Pour prendre la succession de Médéric Collignon à la tête de cette résidence auprès du Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole, nous avons fait appel à Jean-Marie Machado, qui fut le premier musicien invité par Charleville Action Jazz en 1990 ! Depuis, il a parcouru un chemin impressionnant et nous l'avons convié au fil des ans à venir présenter des projets toujours passionnants !
Jean-Marie Machado
pianiste, compositeur, explorateur d’univers musicaux
Musicien de formation classique, habité par l’esprit de l’improvisation et de la création, avide de rencontres, Jean-Marie Machado fait preuve d’un goût marqué pour des formations orchestrales peu communes. Il développe une écriture originale, parfois savante mais toujours guidée par un souci de lyrisme. Il aime à se définir comme compositeur d’aujourd’hui préoccupé d’horizons divers, d’ouverture et d’échanges.
Dans ses différents projets, on peut ressentir la multiplicité de son héritage culturel : né au Maroc, d’une mère italienne et espagnole et d’un père portugais, il découvre le jazz en France et apprend la musique auprès de la grande concertiste Catherine Collard.
Depuis 25 ans il multiplie les orientations en format jazz, compositions pour des formations classiques, projets interdisciplinaires avec la danse, le théâtre, le conte…
Son parcours jalonné de réalisations marquantes l’a imposé au premier rang des créateurs de la sphère jazz européenne.
Jean-Marie Machado est lauréat de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation et de la Fondation Yehudi Menuhin.
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Masterclasse de percussions
Samedi 27 novembre 2021
Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Keyvan Chemirani
photo Gilles Abegg
Depuis la première intervention de Franck Tortiller dans le cadre de son passage avec l'Orchestre National de Jazz au Théâtre de Charleville-Mézières, les masterclasses de percussions au CRD ont pris un rythme annuel.
Se sont succédés Franck Tortiller, Vincent Limouzin, Carlo Rizzo, Xavier Desandre-Navarre, Pascal Schumacher, Khalid Kouhen, Minino Garay (2 fois), Bijan Chemirani, à nouveau Franck Tortiller, dans le cadre de sa résidence auprès du Big-Band, François Verly et à nouveau Xavier Desandre-Navarre en 2018 et Khalid Kouhen en 2019 puis David Patrois en 2020
Keyvan Chemirani :
Keyvan Chemirani a été formé aux musiques savantes persanes par son père Djamchid, né à Téhéran, virtuose du zarb. Le Grand Maître avait à cœur de marier sa musique traditionnelle avec le théâtre (le Mahabharata de Peter Brook), la danse avec Maurice Béjart ou Carolyn Carlson ou la musique contemporaine. Aujourd’hui, Keyvan est à son tour devenu maître du zarb (tambour en forme de calice), du daf (tambour sur cadre) et du bendir (percussion méditerranéenne). L’art de la percussion iranienne est basé sur la poésie. La structure des pièces instrumentales pour zarb s’inspire de celle des poèmes persans, les coups portés sur la peau de chèvre qui recouvre l’instrument font échos aux pieds des vers. Mais pour Keyvan, la musique ne peut se limiter au répertoire séculaire persan car elle est avant tout partage. Il aime les rencontres et les mélanges pour créer des passerelles entre l’Orient et l’Occident et entre toutes les formes de musique (musique du monde, jazz, musique ancienne). Il est particulièrement sensible aux voix.
Musicien curieux, il fait le tour des musiques du monde en improvisant avec de nombreux artistes, chanteurs et instrumentistes : le Breton Erik Marchand, l’Irlando-Crétois Ross Daly, l’Indienne du Sud Sudha Ragunathan, la séfarade Françoise Atlan, le compositeur de flamenco Juan Carmona ou son frère Bijan.
Grand spécialiste du zarb qu'il pratique depuis des années avec son père et son frère au sein du Trio Chemirani, Keyvan Chemirani a élargi la rythmique persane du trio familial (zarb, daf, udu) aux syntaxes de l’Inde, avec Prabhu Edouard Music aux tablas, et à l’improvisation européenne, avec Stéphane Galland à la batterie, Vincent Segal au violoncelle et Sokratis Sinopoulos à la lyre crétoise, avec son projet The Rhythm Alchemy.
Sa polyvalence lui vaut d'être fréquemment invité par des jazzmen tels que Jean-Marie Machado, Didier Lockwood, Sylvain Luc, Louis Sclavis ou Renaud Garcia-Fons, mais aussi de participer à des ensembles de musique ancienne.
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