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mardi 11 octobre
20h30
Auditorium
Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Gaël Horellou : sax alto
Florent Gac : orgue
Nicolas Beaulieu : guitare
Vincent Philéas : percussions, chant
Emilie Maillot : percussions, chant
Fredo Ilata : percussions, chant
Vincent Alyberil : percussions, chant
plus d'infos :
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Gaël Horellou "Identité"
Véritable carnet de voyage, le projet "Identité" prend sa source dans les codes du maloya (jeu de questions/réponses entre leader/orchestre et travail sur les appels types des percussions) et du jazz (expositions de thèmes, improvisations, variations de l'orchestration). Rencontre entre l'Europe et l'Afrique, le traditionnel et le moderne, la musique de Identité touche une sorte d'universalité.
C'est en 2011 que Gaël Horellou, saxophoniste et compositeur, découvre La Réunion et tombe sous le charme de l'ile et de sa culture : son projet réunit l'organiste Florent Gac, le guitariste réunionnais Nicolas Beaulieu ainsi qu'une rythmique de percussions traditionnelles autour de Vincent Philéas.
Il faudra attendre mars 2014 pour que Gaël Horellou "Identité" fasse sa première série de concerts : Jazz au Barachois, Léspas Leconte De L'Isle, Kabardock (première partie de Trilok Gurtu).
En février 2015, le groupe se retrouve en résidence de création au Séchoir, il affine son répertoire et travaille minutieusement compositions et arrangements grâce au soutien de La Spedidam, Dac-Oi et La Région Réunion. Les résultats sont là. Le public, qui s'est déplacé en nombre pour découvrir Identité sur scène (Séchoir, Lucet Langenier, Palaxa), est ravi de tant de générosité, de virtuosité et d'énergie.
La tournée 2015 donne lieu à un enregistrement live et la sortie de l'album est programmée sur le label métropolitain Breakz (Idol/Socadisc) en mars 2017.
En mars 2016, une nouvelle série de concert se fait à La Réunion où le groupe a tenu à partager sa musique avec les enfants au travers d'un concert pédagogique.
Le groupe est sélectionné parmi une centaine de la zone Océan Indien pour se produire au IOMMA de La Réunion, où il fait forte impression et s’inscrit aujourd’hui comme un incontournable de la fusion jazz/maloya.
Dans le même temps, le groupe est nominé aux Voix de l’Océan Indien, comme meilleur artiste dans la catégorie jazz/world.
Du jazz en couleur marié aux timbres rythmiques de l’Océan Indien, du maloya de La Réunion teinté des harmonies du jazz américain, la musique d'Identité navigue dans l'univers de ces deux "musiques noires". "Une identité à chercher quelque part entre un toit de case en tôle ondulée et la brique rouge de Brooklyn."
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photo Lucet Langenier
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Mardi 15 novembre
20h30
Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
"Racines"
Kassap/Tchamitchian/ Eraslan/Kassap
Sylvain Kassap : clarinettes
Claude Tchamitchian : contrebasse
Anil Eraslan : violoncelle
Nils Kassap : clarinettes
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Sylvain Kassap "Racines"
« Racines », c’est la réunion de trois générations de musiciens aux pratiques musicales multiples et variées, de quatre improvisateurs qui s’interrogent sur la place et les traces des musiques de leurs origines (Turquie, Arménie, Moldavie…) dans leur(s) pratique(s) actuelle(s).
Le souvenir et la mémoire, le partage et la transmission, mais aussi l’invention et le détournement sont les moteurs de ce projet. Ne doutons pas que l’alchimie chatoyante de l’instrumentation et la forte personnalité de ces musiciens nous entraînent dans un passionnant voyage vers l’Est.
C’est un projet bien surprenant de la part du clarinettiste Sylvain Kassap. Il refusait jusqu’ici de jouer des musiques « idiomatiques », y compris celles liées à son histoire personnelle, mais cette fois il déroge et il s’en explique.
Quatre musiciens dont les origines sont à l’Est : Arménie (Claude Tchamitchian, b), Turquie (Anil Eraslan, cello), Moldavie - Ukraine (Nils Kassap, bcl, cl, et son Sylvain de père, cl) décident de jouer ces musiques des confins de l’Europe et de l’Asie. Sylvain Kassap parle de « klezmer » à ce sujet. On sait par ailleurs Claude Tchamitchian très impliqué sur l’évocation de son Arménie, de sa culture, de son histoire.
"Ne pas croire pour autant que vous retrouverez des accents tourbillonnants de David Krakauer : c’est très écrit, particulièrement sensible, pour la première séquence, enjoué, dansant et mixant musique contemporaine et pulsations jazzy pour la deuxième . Quant à la dernière, les couleurs du klezmer, de l’Orient, sont franchement là avec des fragrances turques, l’aspect pleinement festif, mais aussi l’improvisation aux saveurs d’Europe de l’Ouest."
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photo Pierre Fisher
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Mardi 6 décembre
20h
Théâtre
de Charleville-Mézières
Émile Parisien &
Vincent Peirani
"Abrazo"
Emile Parisien :
saxophone soprano
Vincent Peirani :
accordéon, voix
en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières
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Émile Parisien &
Vincent Peirani
"Abrazo"
Abrazo. Étreinte. Accolade fraternelle. Existe-t-il une meilleure image pour le duo composé de l'accordéoniste Vincent Peirani et du saxophoniste soprano Émile Parisien ?
« C'est comme un mariage », explique Peirani, « avec des hauts et des bas, rien de plus normal ! Mais en ce moment, nous avons très envie de jouer ensemble. » Il y a probablement peu de musiciens qui se connaissent aussi bien que Vincent Peirani et Émile Parisien.
Après avoir rendu hommage aux musiciens et compositeurs de la Belle Époque, tels que Sydney Bechet ou encore Duke Ellington, pour ne citer qu’eux, Vincent Peirani et Émile Parisien partent à la découverte du tango argentin. Les deux hommes ont donné plus de mille concerts ensemble au cours des dix dernières années, dont plus de 600 en duo. Ils ont fait connaissance en 2010 dans le quartet du batteur Daniel Humair et n’ont cessé, depuis, de se produire côte-à-côte sur les plus grandes scènes du monde entier.
Imaginé autour du tango, le projet Abrazo promène son élégance folle et sa mélancolie pure dans un bouillonnement rythmique et mélodique qui nous emballe instantanément.
On est saisi par l’audace, mais surtout l’accord complet, celui d’un couple qui ignore la rivalité, le désir de hausser le col : un exercice de pure passion et d’une émouvante beauté. Jazz Magazine
Il faut découvrir leur danse en vrai : l’un, le grand, assis, les pieds nus bien ancrés dans le sol, l’accordéon puissant ; l’autre, le petit, debout et aérien, se tortillant sur un pied en équilibre, le soprano acrobatique. Et au milieu coule leur musique, dans un équilibre parfait. Le Figaro
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photo JP Retel
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mardi 7 février
20h30
Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Franck Tortiller
Misja Fitzgerald-Michel
"Les Heures Propices "
Franck Tortiller : vibraphone
Misja Fitzgerald-Michel : guitare
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Redemption Song
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Franck Tortiller /
Misja Fitzgerald-Michel Duo
Depuis de nombreuses années je voulais jouer avec Misja Fitzgerald-Michel. Sa musicalité, son lyrisme, le son de ses guitares, ses choix musicaux résonnent parfaitement avec mon univers musical. Je me souviens d’un concert à Paris, « Time of no reply » autour de la musique de Nick Drake qui fut pour moi l’élément déclencheur de cette envie de collaboration.
Cet album avec Misja fut le fruit d’une longue réflexion. Quelle musique jouer ensemble, quel son, des compositions, des reprises ?
. C’est une musique emprunte de solennité, qui refuse l’austérité. Nous n’avons pas voulu tomber dans le spectaculaire mais trouver cette façon de jouer une musique aux confins du jazz et de la folk des song writers, recueillie, enrichie de refrains et de mélodies qui s’emparent de nos mémoires (redemption song, air love and vitamins), pratiquer une certaine forme de lenteur, de dépouillement, prendre le temps des notes et du silence, jouer avec la pulsation du souffle, expirer, inspirer, donner aussi cette énergie du duo qui nous rassemble et nous ressemble.
Nous avons besoin de gestes aussi radicaux que cette authenticité (souvent confondue avec simplicité)
C’est notre manière de faire de la musique vivante, pleine d’espoir et de vie, la joie de jouer ensemble avec ce titre qui est le reflet de nos envies : « Les Heures Propices »
Une magie, une tension absolument magnifique dans cet album.
Alex Dutilh – France Musique
Avec Les heures propices Franck Tortiller et Misja Fitzgerald Michel nous baladent aux confins du jazz et de la folk dans leur univers riche des harmonies subtiles de leurs instruments à nu, où sans être guidés, contraints par la technique, ils prennent le temps de la respiration, du ressenti de l’instant, de la joie et du silence.
Catherine Carette – FIP
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photo JB Millot
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mardi 14 mars
20h30
Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
François Poitou 5tet
François Poitou : contrebasse
Bastien Ribot : violon
Héloïse Lefèvret : alto
Maxime Berton :
saxophone soprano, clarinette basse
Hugo Corbin : guitare
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FRANCOIS POITOU 5TET
Le contrebassiste compositeur, François Poitou, nous emmène dans un univers personnel, un jazz moderne teinté de classique.
L'originalité de l'orchestration mêlant quatuor à cordes et trio jazz donne à ce projet un son particulier, un "jazz de chambre" cinématographique et aérien.
Un premier album "Funambule", salué par la critique (les Inrocks, Jazz Mag, Jazz News, Citizen Jazz, France Musique, TSF Jazz...), est sorti en mai 2017. Un clip sur la musique du titre éponyme "Funambule" a été réalisé par Marie Opron. La petite aventureuse de ce funambule est un film d'animation imaginé et scénarisé par François Poitou et inspiré de La Linéa, célèbre série de court-métrages italiens des années 70.
Ce premier album sera classé parmi les 10 meilleurs albums de jazz français par Les Inrockuptibles et primé d'un HIT Couleurs Jazz.
Le 2ème album "Le sec et la lune" sort le 24 mai 2019. Même quintet et même univers, cet album est présenté comme la suite du "Funambule". François Poitou y invite la chanteuse Emel Mathlouthi, égérie de la révolution Tunisienne, à interpréter son morceau Layem, ré-arrangé pour l'occasion. De nombreux articles et récompenses accompagnent sa sortie : fff Télérama, Indispensables Jazz News ... De nombreuses dates de concerts ont accompagné la sortie de ces 2 albums (Jazz360, Auvers' Jazz, Jazz In Fougères, Studio de l'Ermitage, Sunset Sunside...).
"Musique gracieuse et élégante, à la croisée des chemins entre jazz et musique de chambre, François Poitou emmène un quatuor à cordes et un soufflant shorterien dans une rêverie improvisée aussi cinématique que substantielle"
Bruno Guermonprez, JazzNews.
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photo Cecilia Conan
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Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Antonin Leymarie :
batterie, percussions
Damien Sabatier :
saxophones alto, sopranino
Gérald Chevillon :
saxophone ténor
Joachim Florent :
contrebasse
plus d'infos :
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Impérial Quartet est la réunion de quatre musiciens improvisateurs complices depuis de nombreuses années et qui voit le jour en 2010. Autour d’une rythmique contrebasse/basse électrique-batterie souple, généreuse, solide et toujours en alerte, le groupe s’appuie sur la singularité de l’indéniable connivence qui unit les saxophonistes depuis plus de quinze ans.
La recherche d’une matière organique, inspirée aussi bien par les musiques traditionnelles, les musiques de transes que par l’énergie du rock, sert de vivier rythmique aux mélodies aériennes et autres envolées lyriques.
D’un voyage impossible vers les profondeurs musicales de la Louisiane, l’Imperial Quartet revient avec sa science renouvelée de la bande originale. Ce quatrième opus lumineux s’intitule « All Indians ? » et il approfondit un peu plus le sillon déjà tentaculaire de ce quartet hors-norme. En creux, cette quadrature de scène pose la question de la créolisation des identités. En partant de cette terre mythique du grand Sud des Etats-Unis… pour l’offrir à l’universel des oreilles ouvertes aux quatre vents !
Ce nouvel album est une odyssée. L’Imperial Quartet ne s’interdit rien, et c’est toujours à cela qu’on le reconnaît… Ces musiciens-compositeurs-improvisateurs plongent avec générosité dans un flot musical bouillonnant où se baignent les communautés de Louisiane. Ils créent leur propre courant en se mêlant aux énergies afro-américaines, amérindiennes et acadiennes…
Ouvert par une « Procession » qui rend un hommage vibrant aux multiples défilés et parades de la Nouvelle-Orléans, des Jazz Funerals aux célébrations vitales des Second Lines, le mouvement se poursuit avec des allers et retours dans les musiques populaires. Les essences mêlées de musiques afro-américaines et cajuns, l’héritage incroyable des Black Indians… On aimerait qu’une créolisation aussi intense, riche et virtuose puisse tenir dans l’immense étiquette du jazz, mais cela serait sûrement réducteur.
Il fallait quatre musiciens-azimuts pour tenir le choc culturel. Antonin Leymarie semble contenir dans ses fûts toute la puissance rythmique et les nuances du melting pot musical afro-américain. Joachim Florent continue d’explorer les subtilités de sa contrebasse pour parfaire une architecture complexe… mais terriblement accueillante pour la paire de soufflants Damien Sabatier et Gérald Chevillon, noyau symbiotique qui porte l’énergie d’un brass band de haute volée.
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Mercredi 17 mai
20h
Théâtre
de Charleville-Mézières
Renaud Garcia-Fons
"Le Souffle des Cordes"
Renaud Garcia-Fons :
contrebasse 5 Cordes
Derya Turkan : kemence
Serkan Halili: kannun
Kiko Ruiz : guitare
Florent Brannens : violon
Amandine Ley : violon
Aurelia Souvignet : alto
Nicolas Saint-Yves : violon
voir le teaser
plus d'infos:
en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières
Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50
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Renaud Garcia-Fons "Le Souffle des Cordes"
Renaud Garcia-Fons est l’un des virtuoses de la contrebasse les plus célèbres au monde. Depuis plus de 20 ans, il pense la contrebasse comme un instrument soliste, forge sa propre technique et développe un langage qui n’appartient qu’à lui. Son style unique est immédiatement reconnaissable.
Il a à son actif 15 albums en tant que leader et compositeur, dans lesquels il produit une musique au carrefour des musiques du monde, du jazz, de la musique classique et des musiques traditionnelles. Après le succès en 2014 de l’album Silk Moon enregistré en duo avec le joueur de kemence, Derya Turkan, et la création de pièces pour quatuor à cordes pour France Musique dans le cadre des productions « Alla Breve » , Renaud Garcia-Fons a eu envie avec Le souffle des cordes d’aller encore plus loin dans la rencontre des instruments classiques et traditionnels .Ce projet allie à la fois compositions et improvisations, réunissant des instruments à cordes de différentes régions du monde. Le répertoire original composé par Renaud Garcia-Fons est issu d’une véritable démarche d’écriture, qui respecte l’authenticité du jeu, du style et la culture de ces instruments de traditions différentes.
Derya Turkan et Serkan Halili représentent les musiques ottomanes et du moyen orient, tandis que Kiko Ruiz à la guitare flamenca instille la ferveur des rythmes du flamenco ainsi que son lyrisme.
Florent Brannens, Amandine Ley, Aurelia Souvignet et Nicolas Saint-Yves, tous membres de l’orchestre philarmonique de Radio France, s’appuyant sur l’écriture de Renaud Garcia-Fons, structurent l’ensemble du répertoire et apportent la rigueur de la musique de chambre à l’occidentale. Quant à la contrebasse de Renaud Garcia-Fons, instrument soliste à part entière, grâce à ses sonorités multiples et ses différents modes de jeu, elle constitue un véritable trait d’union entre ces différents mondes musicaux, mais aussi entre musique écrite et improvisée
Un peu comme si le Vivaldi des Quatre Saisons était monté sur un tapis volant du côté d'Istanbul pour aller faire pleuvoir des cordes sur la Grande Muraille de Chine
Anne Berthod - ffff TELERAMA
Du souffle énergique, joyeux mais aussi poétique et mélancolique, cette musique n'en manque pas, sans parler de la virtuosité de l'interprétation, de la justesse et de l'équilibre des timbres.
Turquerie burlesque, valse baroque, buleria swingante : ces danses enivrantes sont donc serties par un ensemble tout en cordes incroyablement vivantes, dont
l’exécution est particulièrement enthousiasmante, pulsation et mise en place parfaites.
Bruno Guermonprez - JAZZ NEWS
Non seulement la musique que contient cet album est éblouissante,
mais elle est surtout originale
Henri TEXIER
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photo Emmanuel Ligner
photo Ursula Las Arco
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samedi 10 juin
20h30
Auditorium Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole dirigé par Jean-Marie Machado
Jean-Marie Machado
Keyvan Chemirani Duo
(piano/ percussions)
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Concert de fin de résidence
Jean-Marie Machado : piano
Musicien de formation classique, habité par l’esprit de l’improvisation et de la création, avide de rencontres, Jean-Marie Machado fait preuve d’un goût marqué pour des formations orchestrales peu communes. Il développe une écriture originale, parfois savante, mais toujours guidée par un souci de lyrisme. Il aime à se définir comme compositeur d’aujourd’hui préoccupé d’horizons divers, d’ouverture et d’échanges.
Dans ses différents projets, on peut ressentir la multiplicité de son héritage culturel : né au Maroc, d’une mère italienne et espagnole et d’un père portugais, il découvre le jazz en France et apprend la musique auprès de la grande concertiste Catherine Collard.
Depuis 25 ans il multiplie les orientations en format jazz, compositions pour des formations classiques, projets interdisciplinaires avec la danse, le théâtre, le conte…
Son parcours jalonné de réalisations marquantes l’a imposé au premier rang des créateurs de la sphère jazz européenne.
Jean-Marie Machado est lauréat de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation et de la Fondation Yehudi Menuhin.
Keyvan Chemirani : zarb, percussions
Keyvan Chemirani a été formé aux musiques savantes persanes par son père Djamchid, né à Téhéran, virtuose du zarb.
Musicien curieux, il fait le tour des musiques du monde en improvisant avec de nombreux artistes, chanteurs et instrumentistes : le Breton Erik Marchand, l’Irlando-Crétois Ross Daly, l’Indienne du Sud Sudha Ragunathan, la séfarade Françoise Atlan, le compositeur de flamenco Juan Carmona ou son frère Bijan.
Grand spécialiste du zarb qu'il pratique depuis des années avec son père et son frère au sein du Trio Chemirani, Keyvan Chemirani a élargi la rythmique persane du trio familial (zarb, daf, udu) aux syntaxes de l’Inde, avec Prabhu Edouard Music aux tablas, et à l’improvisation européenne, avec Stéphane Galland à la batterie, Vincent Segal au violoncelle et Sokratis Sinopoulos à la lyre crétoise, avec son projet The Rhythm Alchemy.
Sa polyvalence lui vaut d'être fréquemment invité par des jazzmen tels que Jean-Marie Machado, Didier Lockwood, Sylvain Luc, Louis Sclavis ou Renaud Garcia-Fons, mais aussi de participer à des ensembles de musique ancienne.
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photo Dominique Rieffel
photo Gilles Abegg
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Stages, masterclasses et résidences :
Les stages et masterclasses proposés par Charleville Action Jazz bénéficient du financement du Conservatoire Ardenne Métropole, de la Ville de Charleville-Mézières,
de la Communauté d'Agglomération Ardenne Métropole et de la Région Grand Est
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Résidence
auprès du Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole
Jean-Marie Machado
Deuxième année.
Pour prendre la succession de Médéric Collignon à la tête de cette résidence auprès du Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole, nous avons fait appel à Jean-Marie Machado, qui fut le premier musicien invité par Charleville Action Jazz en 1990 ! Depuis, il a parcouru un chemin impressionnant et nous l'avons convié au fil des ans à venir présenter des projets toujours passionnants !
Par son apprentissage et son parcours aux frontières du jazz, de la musique classique et des musiques populaires ou traditionnelles, Jean-Marie Machado a développé un goût pour les rencontres et les échanges.
Parallèlement à son travail de création, Jean-Marie Machado s’intéresse depuis plusieurs années à la transmission orale autour de thèmes qui lui sont chers : « l’invention musicale et l’improvisation ».
Il a participé sur ce sujet à de nombreuses actions en milieu scolaire ou associatif.
Dès le début des années quatre-vingt-dix, Jean-Marie Machado s’investit dans des projets comprenant des actions en direction des musiciens amateurs, des enseignants et des musiciens classiques : ateliers d’invention musicale, d’initiation à l’improvisation, formation de formateurs, créations d’œuvres à vocation pédagogique…
Il privilégie aujourd’hui les projets à finalité concertante où il peut partager sur scène son exigence et son enthousiasme avec les musiciens.
Pour le travail entrepris avec le Big-Band du Conservatoire Ardenne Métropole, Jean-Marie Machado peut s'appuyer sur sa longue expérience avec l’orchestre Danzas qu'il dirige depuis 2006 et dont le nombre de musiciens varie de 9 à 17 selon les projets. Jean Marie Machado se définit lui-même comme un compositeur d’aujourd’hui, se réclamant de l’héritage de ses grands maîtres, classique, jazz, musique traditionnelle et musique du monde.
Jean-Marie Machado est lauréat de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation et de la Fondation Yehudi Menuhin.
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Masterclasse de percussions
octobre 2022
date précisée ultérieurement
Conservatoire Ardenne Métropole
Charleville-Mézières
Franck Tortiller
Photo D. Rieffel
Brillant instrumentiste, compositeur,
arrangeur, Franck Tortiller tient une place
importante dans la sphère du jazz européen.
Né en 1963 en Bourgogne dans une famille de
vignerons et musiciens amateurs. Il commence
ses études de percussions classiques au
Conservatoire de Dijon, puis au prestigieux
Conservatoire National Supérieur de Paris, où il
obtient à 21 ans un Premier Prix de percussion à l’unanimité et un Premier Prix d’analyse
musicale. La même année, il décroche
le Certificat d’Aptitude en percussions.
Rapidement, il se dirige vers le jazz, et
remporte notamment en 1989 le Premier
Prix de soliste et le Premier Prix d’orchestreà l’occasion du Concours National de Jazz de
La Défense (Paris). S’ensuivent de nombreux
projets personnels en jazz avec la fine fleur des
musiciens internationaux. Dans les années 90, il
est contacté par Mathias Rüegg pour intégrer le Vienna Art Orchestra dont il sera un des solistes près de 10 années.
Après avoir dirigé l’Orchestre National de Jazz de 2005 à 2008, il poursuit des projets ambitieux et accorde, dans ses orchestres,
une place importante à de jeunes talents.
Il présente actuellement, dans une formule à neuf musiciens, l’excellent BACK TO HEAVEN Led Zep. Chapter II. C’est la seconde
fois, qu’il visite l’oeuvre impressionnant du groupe qui changea le monde du rock : LED ZEPPELIN.
Autre registre plus intime : plusieurs projets en solo, des concerts avec des formations classiques dont le prestigieux
Quatuor Debussy, et un duo avec le brillant guitariste Misja Fitzgerald Michel avec lequel il présente “Les Heures propices”,
délicieux répertoire entre jazz et folk.
Pédagogue reconnu, Franck Tortiller est un habitué des actions pédagogiques au sein du Conservatoire Ardenne-Métropole depuis 2005 : résidence auprès du Big-Band en 2015/2016, et masterclasses de percussions en 2006/2008 et 2016.
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