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Dans le cadre de la 4ème édition
du Festival
" Tambours de Fête "
organisé par l'AME
Vendredi
21 septembre 2007 20h30
Théâtre
Trilok
Gurtu
& Arkè String Quartet
Inde/Italie
Trilok
Gurtu :
tablas, percussions, batterie, voix
Arkè
String Quartet :
Carlo Cantini :
violon, dillruba, recorder, kalimba
Valentino Corvino : violon
Sandro Di
Paolo : alto
Stefano
Dall'ora :
contrebasse, ukulele, basse
en
savoir plus :
Co-production
AME/ Charleville
Action Jazz / Théâtre
Réservations:
03 24 32 44 50
le
site de "Tambours de Fête"
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Incontournable maître de la percussion indienne, Trilok Gurtu est aussi
un véritable showman et un compositeur visionnaire: du bhangra électronique
au raga-pop, en passant par des fusions originales entre musiques ethniques,
jazz et classique.
Son parcours musical est marqué par sa participation à Oregon (world/jazz)
et des collaborations du côté du jazz (Don Cherry, Joe Zawinul, Pat Metheny,
L.Shankar, Jan Garbarek et Zakir Hussain, John McLaughlin) et de l'Afrique.
(Neneh Cherry, Salif Keita, Angelique Kidjo, Oumou Sangare).
"ARKEOLOGY" , le dernier enregistrement en date de Trilok Gurtu réalise
l'union de deux mondes apparemment différents : les rythmiques extraordinairement
vivantes et diversifiées de Trilok , et le son d'un Quartet classique à
cordes réinterprété par le Arkè String Quartet.
Ici deux traditions musicales multimillénaires se rencontrent, fusionnant
leurs mélodies, leurs rythmes multiples et créant de nombreux contrepoints.
Ce projet est basé sur une recherche linguistique qui a pour but unique
de faire émerger les forces pures du chant et du rythme, celles-ci étant
au coeur des traditions musicales indiennes et méditerranéennes.
" Trilok Gurtu est un musicien dont l'ouverture d' esprit embrasse aussi
bien le jazz, la musique classique indienne, l'abstraction de l'improvisation
que " l'Asian Pop " C'est aussi un percussionniste virtuose éblouissant
, et un showman convaincant. " The Gardian.
Trilok Gurtu a été élu meilleur percussionniste par la revue DownBeat en
1994, 1995, 1996, 2000 & 2001
le
site de Trilok Gurtu
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photo D.R.
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Dans
le cadre du Festival
" Tambours de Fête "
organisé par l'AME
Samedi 22 septembre 2007
16h
Chapiteau Espace Lebon
Mats & Morgan Band
( Suède )
Mats Öberg : claviers
Morgan Agren :
batterie
Gustaf Hielm : basse
le
site de Morgan Agren
Coproduction
Charleville Action Jazz / AME
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"
They played unbelievable, just unbelievable."
Frank Zappa.
Mats Oberg (claviers)
et Morgan Agren ( batterie ) jouent ensemble depuis 25 ans (!!) alors
que Mats avait 11 ans et Morgan 15.
A l'origine très influencés par Franck Zappa, ils ont joué
avec lui en 1988, et on les a entendus en 1991 aux côtés de Mike Keneally
ou Steve Vai dans le projet Zappa's Universe, supervisé par le maître.
Au milieu des années 90, ils commencent à réaliser
des albums sur le label UAE créé par Morgan, et constituent
un groupe stable qui s'est produit en Europe, aux USA, et au Japon.. Mats
& Morgan ont enregistré 7 albums, le dernier, "Thanks
for flying with us", sur le label américain Cunéïform
records.
Depuis, le groupe se produit souvent dans la formule réduite du
trio, qui permet le mieux d'apprécier le travail de Mats Öberg
aux claviers et le phénoménal Morgan Agren à la batterie.
" Un groupe renversant de virtuosité qui redonne ses lettres de noblesse
à un genre un peu mal-aimé, le jazz-fusion, et ce grâce à des compositions
qui ne sont pas de simples prétextes à un étalage de technicité. Un peu
comme si l'on assistait au télescopage explosif entre sophistication musicale
extrême, brio instrumental ahurissant, sans oublier bien sûr la touche
d'humour de rigueur ! " Le Triton
"...La musique,
c'est un peu http://www.myspace.com/video/vid/2097839123du Zappa qui rencontre Bill Bruford, Billy Cobham, avec une
touche de Mahavishnu et de Return to forever, le tout remixé à la sauce
troisième millénaire. Si vous pensez tout de suite à "Ordinateur + séquences",
oubliez : tout est joué LIVE. Chaud, très chaud devant !! "
Batteur Magazine juin 2003
"Remarkable technical
expertise and playing skills"
Bill Bruford
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Mardi
16 Octobre 2007
20h30
Théâtre
Javier
Girotto/
Luciano Biondini Duo
Argentine/Italie
Javier Girotto
: saxophones
Luciano Biondini : accordéon
Al
Funduq
(Italie/Belgique/France/Burkina-Fasso)
Pierre
Vaiana :
sax soprano
Carlo Rizzo :
tambourins
Fabian Fiorini :
piano
Zoumana Dembélé :
percussions, n'goni, tamani, chant
Nicolas Thys :
contrebasse
Co-production
Charleville
Action Jazz / Théâtre
en
savoir plus :
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Luciano Biondini
/ Javier Girotto
La rencontre entre
le lyrisme d'un accordéoniste italien et la fougue et la mélancolie du
tango argentin. Ce n'est certes pas la première fois que jazz et traditions
argentines poussent le flirt jusqu'à s'enlacer vigoureusement en un tango
fougueux et improviste. Ce n'est pas non plus la première fois que l'accordéon,
instrument populaire s'il en est, trimballant dans sa forge l'écho mêlé
de tous les folklores du monde, s'enhardit à s'émanciper de ses carcans
traditionnels pour prendre délicieusement la tangente.
Mais l'italien Luciano Biondini et l'argentin Javier Girotto, lyriques
et hyper mélodiques, sans chercher à totalement renouveler ce type de
conversations intimistes, ont la sensibilité et le talent de hisser l'exercice
de style à son plus haut degré d'accomplissement esthétique et de poésie
sentimentale.
Ensemble, les deux hommes proposent une musique originale, offrant de
nouveaux ponts entre jazz et tango, improvisation libre et écriture néoclassique.
Il y a décidément beaucoup de mélancolie et de raffinement dans cet univers
qui s'adresse autant à l'âme qu'à l'intelligence.
voir
vidéo de Luciano Biondini
Al Funduq
Voyages et rencontres,
joutes musicales et poésie : une création jazz aux parfums de la Sicile
et de la Méditerrannée.
Ce groupe est né de la rencontre de Pierre Vaiana, saxophoniste soprano
et compositeur reconnu , du pianiste Fabian Fiorini et de Carlo Rizzo,
extraordinaire joueur de tambourins, qui s'adjoignent les talents d'un
second percussionniste Zoumana Dembélé - Burkina Faso- et d'un contrebassiste,
Nicolas Thys)
La musique est écrite par Pierre, Fabian et Carlo, tous trois fils d'émigrés
italiens.
Elle a été écrite pour célébrer le 60eme anniversaire de l'émigration
italienne vers la France et la Belgique et elle s'inspire largement des
couleurs et des saveurs des deux rives de la Méditerranée comme la tarentella,
la tammuriata et autre pizzica, ainsi que certains rythmes et modes orientaux,
sans oublier le chant des charretiers siciliens. L'inspiration rythmique
du groupe n'hésite pas à faire des incursions dans les cycles rythmiques
indiens ou africains. Leur jeu laisse une grande place à l'improvisation
dans un esprit de liberté, de spontanéité et d'ouverture.
voir
vidéo sur YouTube
le blog de Pierre Vaiana
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photos Francesco
Truono
photo Jacky Lepage
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Mardi 20 Novembre 2007
Auditorium ENMD
Ohimé
Pierre-Louis Garcia-Leccia :
saxophones, clarinette basse, clarinette contrebasse
Michael Felberbaum :
guitare
Kevin Reveyrand :
basse électrique
Fabien Haimovici :
batterie
en savoir
plus:
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Nouveau groupe, nouvelles
compositions de Pierre-Louis Garcia-Leccia.
Un groupe à la dynamique marquée par l'esprit du free, du rock. Des alliages
inédits, une esthétique électrique. Une musique aux rythmes et aux sonorités
mûris par l'expérience du voyage…. New-York, Palestine, Martinique, Brésil,
Dublin….
Une musique transversale et dense, le souffle, un passage.
" La réussite
épanouie du projet " Ohimé ", c'est cette manière, si rare, de concilier
binaire et ternaire (pulsation organique du jazz au sens habituel, et
énergie du jazz-fusion) : souplesse et punch. Couleurs bluesy omniprésentes
: Garcia n'oublie jamais les racines et les sources de l'idiome jazz.
Groove, feeling et modernité en une fusion lyrique incandescente. Compositions
aérées et fluides. Sens de l'espace. A partir de son étonnant parcours
depuis une trentaine d'années (jazz-rock, Magma, Brésil….entre autres
! ) Garcia a su réaliser une synthèse rare et maîtrisée où
ses passions et ses influences ( Miles Davis électrique, Weather Report,
M'Base... ) transparaissent en une vision toujours personnelle. "
Pierre Henri Ardonceau Jazzmagazine avril 2007
" La violence généreuse du free, la séduction carrée du binaire, le lyrisme
venu de Coltrane, une sensibilité joyeuse et débridée… "
Francis Marmande. Le Monde
le
site de Ohimé
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photo Olivier Guéneau
pochette CD conception
Eric Fayolle
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Mardi 18 décembre 2007
Auditorium ENMD
Simon Spang- Hanssen
"Noctiflore
Quartet "
( Danemark, France
)
Simon Spang-Hanssen :
saxophones
Franck Tortiller
:
vibraphone, marimba
François Laizeau :
batterie
Yves Torchinsky :
contrebasse
en savoir plus:
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Motifs asymmétriques,
explorations harmoniques, pulsations rhytmiques prédominantes, improvisations
ouvertes, swing omniprésent... La joyeuse liberté du nouveau projet musical
du saxophoniste danois Simon Spang-Hanssen inclut une trangression des
frontières, une réjouissante manière de transcender les styles et les
académismes du jazz
Le saxophoniste a longuement collaboré avec John Tchicai, Nguyen Lê, Andy
Emler,Denis Badault, Richard Bona, Billy Hart..
Il dirige cette fois un quartette de haut niveau qui met en valeur l'un
des vibraphonistes essentiels de la scène jazz européenne ( Franck Tortiller
), un ancien batteur de Magma, compagnon de Louis Sclavis, l'ONJ, Emmanuel
Bex ou Francois Couturier ( Francois Laizeau ) et un membre de longue
date de l' Orchestre de Contrebasses ( Yves Torchinsky ).
" Simon Spang-Hanssen
rapelle Johnny Griffin pour la vélocité et l'impatience, Dexter Gordon
pour une espèce de nonchalance mi-feinte, qui dément aussitôt son coté
George Adams ( une certaine manière de transgresser les références par
le lyrisme et par l'excès.) "
( Franck Bergerot
)
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photo Philippe Cibille
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Mardi 29
janvier 2008
Auditorium
ENMD
Gabor
Winand
with
Gabor Gado Quartet
" OPERA BUDAPEST "
Gabor Winand
:
chant
Gabor Gado :
guitare
Mathieu Donarier :
clarinette basse
/ saxophones
Sébastien Boisseau
: contrebasse
Joe Quitzke : batterie
en
savoir plus :
le
site de Gabor Gado
le
site de Gabor Winand
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En direct de Budapest
et du coeur de la Nouvelle Europe, la fine fleur du Jazz hongrois.
Elégant et sobre, Gabor Winand suggère plus qu'il n'affirme, laissant
la poésie faire le reste. Sans maniérisme ni extravagance, avec une aisance
rare, il est à la fois passeur de textes (signés Eszter
Molnar ) et un improvisateur inouï, utilisant sa voix unique comme
un instrument de musique.
Gabor Gado, guitariste d'exception, ayant assimilé tout l'héritage de
ses aînés, est avant tout un grand compositeur, rompant avec les formes
traditionnelles du jazz pour imaginer de vastes architectures sonores.
Entre eux, l'union est parfaite, les regards se croisent et c'est une
évidente complicité qui transparaît.
" C'est une nouvelle
fois vers son vieux complice Gábor Gadó que s'est tourné Gábor Winand
pour écrire la musique de cet album ( Opera Budapest ), véritable aboutissement
d'un long compagnonnage alors que la réputation grandissante du chanteur
l'appelle sous d'autres cieux et que le guitariste s'oriente vers une
musique toujours plus écrite. Et c'est cette fois un opéra que le compositeur
offre à son ami et dont il fait l'unique chanteur....
Gábor Winand
n'a pas voulu signer un disque de jazz vocal, pas plus que Gábor Gadó
n'a cherché à privilégier son quartet régulier. De récents concerts ont
montré comment le chanteur savait s'intégrer sans précautions particulières
aux jeux de ce quartet devenu au fil des années singulièrement complice
dans l'exercice interactif de l'improvisation débridée. Cette complicité
a stimulé les conceptions orchestrales de Gábor Gadó au profit d'une écriture
dramatique serrée et d'une distribution des rôles quasiment théâtrale....."
Franck Bergerot
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photos Itsvan Huszit.
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Mardi 11
Mars 2008
Auditorium ENMD
Pierrick
Pedron Quartet
Pierrick
Pedron :
saxophone alto
Laurent Coq :
piano
Franck Agulhon :
batterie
Vincent Artaud :
contrebasse
en
savoir plus :
le
site de Pierrick Pedron
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"C'est un véritable
succès que Pierrick Pedron a connu avec la sortie de "Deep
in a Dream" en septembre 2006.
Meilleur disque
et meilleur artiste de l'année 2006 pour l'Académie du Jazz,
CHOC Jazzman de l'année, nommé aux victoires du Jazz 2007
dans la catégorie révélation, 4 étoiles dans
Downbeat, c'est aussi et surtout par la scène que cet incroyable
saxophoniste s'est imposé comme un incontournable de la scène
française. Tout comme le quartet qu'il dirige avec brio, surprenant
de complicité, instinctif et fougueux. Avec plus de 50 concerts,
autour de ce répertoire, Pierrick Pedron prépare, pour le
dernier trimestre 2008, un nouvel album. En attendant, il est urgent de
le découvrir sur scène...
"Ce qui fait
toute la différence entre Pierrick Pedron et nombre de ses confrères
réside dans le supplément d'âme qui rend un musicien
indispensable."
Alain Tercinet-Jazzman
"Pedron? Comme
un poinçon d'orfèvre dans la nature de l'intervention, la
précision des enchainements. Une façon unique de faire tourner
ou ralentir les aiguilles au tempo juste."
Robert Latxaque-Jazzmagazine
"Ce quartet
assemble une collection de swing et de scintillements comme aucune autre
formation bop ne l'avait fait depuis le début du 21ème siècle."
Downbeat
"... Dans ce
contexte, Pedron a dû offrir davantage qu’une technique irréprochable
: il faut savoir raconter de belles histoires grâce à son instrument,
mais dans le tempo encore, et en laissant les autres apporter leur contribution
au conte de fées. C’est sans nul doute cette volonté affirmée de réaliser
un rêve d’enfant qui donne à Deep in a dream à la fois un caractère d’urgence
et de fièvre (le disque fut enregistré en deux jours), et de fluidité
sereine."
Christian Larrède Les
Inrocks.com
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photo Guy Vivien
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Samedi
26 Avril 2008
Théâtre
Romano/Trotignon/Vignolo
"Flower Power Trio"
Co-production Théâtre /CAJ
Baptiste Trotignon :
piano
Remi Vignolo :
contrebasse
Aldo Romano :
batterie
en
savoir plus :
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" Dans les années hippies, rock psychédélique, Woodstock et Californie
chevelue, le batteur Aldo Romano avait l'âge qu'ont à présent Remi Vignolo
et Baptiste Trotignon, les plus en vue des musiciens français de jazz
actuel, l'un contrebassiste, l'autre pianiste, perfusés eux aussi avec
effet retard, à la pop-folk-rock sixties.
Le pouvoir des flower-power people, ils l'ont mesuré à la permanence,
en eux et autour d'eux, des airs de l'époque…. De Polnareff à Simon &
Garfunkel, de James Taylor à Serge Gainsbourg, de Dylan à Led Zeppelin,
sans oublier Robert Wyatt, Pink Floyd et les Doors, des morceaux que nous
pouvons tous chanter, même sans en connaître les titres.
Le trio équilatéral et transgénérationnel que forment ces monstres d'aujourd'hui
ne les revisite pas, ces tubes, il les approprie à son jazz acoustique
avec une énergie et une joie de groover qui les respecte entièrement,
avec aussi ce qu'il faut d'humour et de tendresse pour que la nostalgie
redevienne ce qu'elle était….. "
Michel Contat Télérama
"..... On a
tous fredonné ces airs. Ils ont fait partie de la jeunesse du batteur
sexagénaire du groupe : Aldo Romano. Mais quid des deux autres jeunes
très jeunes instrumentistes, le pianiste Baptiste Trotignon et le contrebassiste
Rémi Vignolo qui, eux, n’étaient pas nés ? C’est là où la magie du jazz
opère. Une suite habile d’accords, un joli thème accrocheur… Voilà qui
suffit à ce genre de musiciens pour broder leurs propres variations, s’approprier
ces airs populaires. Y mettre humour, décalage, touche personnelle, en
redessiner les contours, tel un styliste inspiré par des silhouettes féminines,
un metteur en scène par une œuvre classique.
Le « Love me, please love » opte sur un tempo trépidant, décalé de l’original
larmoyant. Bon départ ! « Sea song » tiré du « Rock Bottom » de l’ex Soft
Machine ne s’en démarque pas et renoue avec la désespérance du batteur
devenu paraplégique. Le « Black Dog» de Led Zep, montre de nouveau les
crocs dans une version musclée où le piano sonne comme celui d’un Mc Coy
Tyner. « Mister Tambourine man » adopte, guilleret, un tempo tressautant
à la Keith Jarrett.. On appréciera plutôt les subtils décalages rythmiques,
le jeu très libre de Romano, le choix des harmonies très ouvertes du pianiste
sur le « C’est extra » ou encore plus osé sur «The end » des Doors."
Albi Bop
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photo Philippe Etheldrede
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Mardi 20 Mai 2008
Auditorium ENMD
Sophie
Alour Quartet
Sophie Alour
:
saxophone
Laurent Coq :
piano, Fender Rhodes
Yoni Zelnik :
contrebasse
Karl Jannuska :
batterie
en savoir plus :
le
site de Sophie Alour
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Nous devions recevoir Sophie Alour la saison dernière, après
l'excellent accueil de son premier enregistrement "Insulaire".
Ce concert ayant été annulé pour raisons de santé,
nous avons le plaisir d'inviter en 2008 son nouveau quartet, auteur d'un
album tout aussi réjouissant, "Uncaged", marquant à
l'évidence un changement de cap dans le parcours de la saxophoniste.
" Avec
Uncaged, l'insulaire Sophie Alour sort de son île et de sa cage
pour s évader de l'univers musical post-bop et suave dans lequel on l'avait
trop vite enfermée. Elle conserve le même type d'instrumentation que sur
l'album précédent, mais avec des musiciens différents et plus chevronnés.
La guitare de Seb Martel, qui apparaît sur quatre titres, et surtout le
clavier électrique (dès l'introduction d' Uncaged ) amènent une
sonorité rock qui participe à la formidable énergie et au renouveau musical
de cet album. Sophie Alour a durci sa sonorité, elle l'a rendue plus anguleuse
et plus puissante, afin de hurler le blues dans des ambiances urbaines,
sachant aussi dévoiler d'avantage de tendresse, comme dans sa reprise
getzienne de Goodbye.
On est impressionné par l'entente parfaite de ces cinq musiciens trentenaires
et par leur investissement personnel (Laurent Coq et Karl Jannuska y amènent
chacun des compositions)
La belle complicité entre le clavier et le saxophone, liée à la qualité
d'écoute mutuelle, offre des moments passionnants. Le jeu de batterie
de Jannuska combine finesse et efficacité, avec sa sonorité haute et claire,
il insuffle une merveilleuse dynamique, à la fois souple et puissante…..
"
Lionel Eskenazi Jazzman mai 2007
|
photo Stéphane C
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Dimanche 6 Juillet
15h30
Kiosque du
Square de la gare
Stéphane
Guillaume Quartet
Stéphane
Guillaume :
saxophones, flûte, clarinettes
Frédéric Favarel :
guitare
Marc Buronfosse :
contrebasse
Antoine Banville
:
batterie
Dans le cadre
des
"Dimanche au Kiosque"
organisés par
en partenariat avec et l'association
"Le jazz est là!"
le
site de Stéphane Guillaume:
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Dès
l'âge de 17 ans, Stéphane Guillaume entre dans le monde du jazz en se
produisant aux côtés de Jean Bonal, de Jacques Vidal, de Ted Hawke...
En même temps lui est décerné un 1er prix du conservatoire de paris en
saxophone classique. Son passage dans la classe de Jazz de François Jeanneau
lui permet de rencontrer et de jouer avec des musiciens tels que Hervé
Sellin, Randy Weston, George Russel, Dave Liebman...
En septembre 1994, Laurent Cugny l'engage dans l'Orchestre National de
Jazz avec lequel il enregistre trois disques. Cet orchestre lui donne
l'occasion de rencontrer Emmanuel Bex, Lucky Peterson, Antoine Hervé,
Claude Barthélémy, Denis Badault, Tommy Smith, Christian Escoudé, Julien
Lourau, Maria Schneider, ou encore Enrico Rava.
En 1996, Stéphane Guillaume réalise l'album « Miage » , première tentative
discographique sous son nom, mais c'est évidemment son activité de sideman
qui prédomine. Il va se produire dans diverses aventures musicales : le
quatuor « Y'aka Sax » (1996-2002), le « Big-Band Lumière » de Laurent
Cugny (1997-2001), le « Jazz Ensemble » de Patrice Caratini (1997-2003),
le quintet de Stéphane Huchard (1997-2003), la « Cricca » d'Umberto Pagnini
(1998-2002), le quintet de Gueorgui Kornazov (1998-2005), le quintet de
Frédéric Favarel (1999-2003), Claude Nougaro (tournée « Embarquement Immédiat
» 2000-2001), le septet de Christian Escoudé…
En 2004, la sortie du disque « Soul Role » fait renaître ses aptitudes
de leader.
Aujourd'hui, un nouveau projet sous son nom voit le jour à travers la
sortie de l'album Intra-Muros (O+/Harmonia Mundi septembre 2006), dique
dans lequel on retrouve Frédéric Favarel (gt), Marc Buronfosse (cb) et
Antoine Banville (bt).
Il continue de se produire au sein du « New Quartet » de Didier Lockwood,
du groupe de Benoit Sourisse et André Charlier, du « Paris Jazz Big Band
» de Pierre Bertrand et Nicolas Folmer et du Christophe Wallemme 5tet
, et dans le tout nouveau groupe de Peter Erskine.
"Stéphane Guillaume est tout simplement considéré par ses pairs comme
le saxophoniste le plus imposant de la nouvelle génération. Un mélange
subtil d'autorité, de finesse, d'intelligence et d'intuition"
Jean-Michel Proust - Paris Obs juillet 2003
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photo Eric Garault
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